En effet Ednah Walters est américaine, diplômée de chimie (PhD), mais elle a choisi d’être mère au foyer pour s’occuper de ses cinq enfants. Elle est aussi auteure à succès consacrée par le USA Today. Elle aime inventer des héros imparfaits et des femmes amoureuses.
Sa série primée, best-seller international pour jeunes adultes, est une aventure paranormale et sentimentale. Elle commence avec le roman Runes et comprend six tomes à ce jour. Le dernier, Witches, publié en anglais en mars 2015, a remporté le prix des lecteurs Readers’ Favorite Book Awards.
J’ai donc eu la chance de pouvoir échanger avec elle directement et avec Laure Valentin, sa traductrice dans la saga Runes ( que j’ai eu le plaisir de découvrir récemment et pour laquelle j’ai un véritable coup de cœur !).
C’est ainsi qu’Ednah Walters nous a concoctées une interview personnalisée : moi-même face à Torin (qui n’est autre que LE personnage du premier volet dont j’ai fait la chronique récemment) et je vous garantis que j’ai eu quelques bouffées de chaleurs !!!
Allez je ne vous laisse pas en reste et vous présente mon interview de Torin, vue par Ednah Walters elle-même et je la remercie infiniment. Il s’agit d’un des plus beaux cadeaux qu’on m’ait fait et c’est un véritable honneur. MERCI !!
INTERVIEW DE TORIN
Le rugissement d’un moteur deux-temps se rapproche. Elyiona est une boule de nerfs, vous savez, comme ce journaliste dans Entretien avec un vampire. Sauf que son invité à elle n’est pas un vampire, sinon il ne conduirait pas une Harley en pleine lumière du jour. Elle s’avance vers la fenêtre, soulève le coin du rideau et jette un œil au-dehors. Un soupir de soulagement lui échappe quand elle constate qu’il n’est pas seul. Il aide sa petite amie à retirer son casque. La chevelure brune de la jeune femme tombe en cascade sur ses épaules. Il lui dit quelque chose, et elle lui répond par un petit coup de poing amusé dans le ventre avant d’empoigner son t-shirt pour l’attirer contre elle. Il abandonne son casque sur la selle, prend son visage entre ses mains et ils s’embrassent. Elyiona s’évente. Même sa voisine de l’autre côté de la rue a interrompu l’arrosage de son jardin pour les regarder. Craignant qu’ils ne la voient, Elyiona laisse retomber le rideau et se précipite dans sa chambre pour s’assurer d’être présentable. C’est la dixième fois qu’elle se refait une beauté.
Lorsqu’on frappe à la porte, Elyiona accourt et l’ouvre d’un geste vif : Bienvenu chez moi, Torin et… où est Raine ?
Torin (souriant) : Elle est partie.
Elyiona fronce les sourcils en jetant un œil vers le trottoir désert : Oh. Je vous en prie, entrez et installez-vous. Vous voulez boire quelque chose ? Du thé ? Je sais que vous aimez le thé, vous les Anglais !
Torin : Non, ça ira, je vous remercie. Cela fait longtemps que je ne me considère plus vraiment comme un Anglais.
Elyiona recule pour lui laisser la place. Il est grand, avec des cheveux noirs en bataille et les yeux bleus les plus éclatants qu’elle ait jamais vus. Il attend qu’elle s’assoie, puis il prend place sur le fauteuil en face du sien.
Elyiona : Vous avez laissé Raine conduire votre Harley ?
Torin hausse les épaules : Oui. Elle apprend à contrôler sa vitesse et cela me plaît bien, comme ça je suis le passager. *il a un sourire malicieux*
Elyiona (rit en s’imaginant Torin derrière elle, les bras passés autour de sa taille) : Vous ne la déconcentrez pas ?
Torin (ses yeux bleus s’agrandissent et il lui adresse un sourire innocent) : Non. Pas intentionnellement, de toute façon c’est elle qui insiste. Alors, que vouliez-vous me demander ? Elle sera de retour dans une trentaine de minutes.
Elyiona (enveloppe du regard son jean noir, son t-shirt bleu qui fait ressortir la couleur de ses yeux, sa veste en cuir et ses chaussures en toile) : Bon. Vous ressemblez à un jeune homme de dix-neuf ans. Quel âge avez-vous en réalité ?
Torin (fait la grimace) : Dix-neuf ans ? Vraiment ? Je dois changer de style vestimentaire, alors.
Elyiona : D’accord, disons une petite vingtaine d’années. Mais sérieusement, quel âge avez-vous ?
Torin : J’ai arrêté de compter après huit siècles.
Elyiona : Puisque vous avez vécu si longtemps, quels changements négatifs avez-vous constatés au fil des ans ?
Torin : Les critères de beauté féminine. Les corps taillés comme des allumettes ne me font aucun effet. En revanche, les formes (il pose sur son corps un regard de braise avant d’esquisser un petit sourire), il y a tant de choses qu’un homme peut faire avec une femme plantureuse.
Elyiona (rougit) : Et quelles évolutions vous plaisent ?
Torin : Je fais de la moto et j’adore les progrès que les humains ont fait en ce qui concerne la création de ces bolides. J’ai hâte qu’on invente des motos volantes. Je me vois bien en chevaucher une dans cinquante ou cent ans.
Elyiona (soupire, regrettant de ne pas être immortelle) : Que signifie votre prénom, Torin ?
Torin (rit tout bas) : En gaélique, ça signifie chef ou tonnerre, et on l’associe à Thor, le dieu du tonnerre. Pour les Écossais, Torin signifie colline escarpée.
Elyiona : Êtes-vous fier de votre apparence ?
Torin (hausse les épaules) : Je n’y pense pas vraiment. Je m’entretiens pour garder la forme.
Elyiona : Allons, Torin. Êtes-vous en train de me dire que cela ne vous fait rien de voir les filles baver d’admiration devant votre corps séduisant ?
Torin (sourit) : Non, il n’y a qu’une seule fille qui peut me faire de l’effet en bavant d’envie devant mon corps, ou en le touchant, ou…
Elyiona (lui rend son sourire) : Et je suis convaincue qu’elle aime aussi vous voir baver d’admiration devant elle.
Torin : Je ne bave pas.
Elyiona (en riant) : Oui, bien sûr. Avez-vous des cicatrices, des tatouages ou des piercings ?
Torin (se met debout et soulève sa chemise pour lui montrer de légères cicatrices sur son torse) : Celles-ci sont spéciales.
Elyiona (en essayant de ne pas tomber en extase devant ses abdominaux parfaitement sculptés) : Pourquoi ?
Torin : Je les ai reçues pendant la croisade, alors que je luttais aux côtés de mon frère James.
Elyiona : Quelle est votre tenue préférée ?
Torin : Décontractée… Jean et t-shirt, ça me suffit, mais ça ne me dérange pas de porter un costume ou de ne rien porter du tout *sourit d’un air espiègle*
Le moteur d’une Harley se fait entendre en fond.
Elyiona : Quels sont les vêtements que vous préférez chez le sexe opposé ?
Torin (regarde dans le vague avec une expression nostalgique) : Il y aurait tellement de choses à dire au sujet de la nudité, mais j’attends Raine. À part ça, je dirais les robes. Quand j’étais jeune, les femmes apportaient un soin tout particulier à leurs toilettes. J’adore voir Raine avec une robe. Elle est resplendissante. D’un autre côté, je préfère la voir beaucoup plus dévêtue.
Elyiona (en riant) : Je peux lui dire que vous avez dit ça ?
Torin (se lève en ricanant) : Elle le sait déjà.
Le bruit du moteur leur parvient et Elyiona se lève à son tour.
Torin (serre la main d’Elyiona). Merci de m’avoir reçu. J’ai le droit de vous embrasser ? Juste sur la joue ?
Elyiona : Mon mari risque de déclencher une troisième guerre mondiale si vous m’embrassez ailleurs.
Torin (éclate de rire et lui dépose un baiser sur la joue) : Alors je me sauve. J’espère que nous nous reverrons, Elyiona.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.