L’avis d’Elyiona sur Love In Melodies de Milyi Kind


Titre : Love In Melodies

Auteur : Milyi Kind

Éditeur : Butterfly Editions

Genre : New Adult

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Résumé :

Quand Sélène accepte de travailler comme intendante pour Anton Khassiev, elle est loin de s’imaginer combien sa vie est sur le point de basculer. Et pourtant… Cet homme aux facettes autant multiples que brisées va devenir la clé de sol d’une mélodie incroyablement fascinante. Le percer à jour sera alors son unique but.

Lorsqu’Anton embauche Sélène Baas afin de rendre service à son cousin, il est loin de s’imaginer combien sa vie est sur le point de basculer. Et pourtant… La jeune femme, aussi têtue qu’espiègle, va non seulement bouleverser son quotidien mais aussi menacer de mettre à nu l’horreur de sa nature.

Dans une maison où le secret se cultive à chaque recoin, ouvrir une simple porte peut se révéler être le défi d’une vie. Sur leur échiquier truqué, où la folie devient un art, qui de la reine ou du fou renversera l’autre ?

L’avis d’Elyiona :

C’est encore l’esprit tourmenté et tourneboulé que je viens rédiger ma chronique de Love In Melodies, spin off de la saga Jamais 2 sans Trois de Milyi Kind mais aussi crossover irrémédiablement inséparable de La Rose des Vents d’Isla A.

Me voici donc l’âme mise à nue, le cœur en charpille souffrant de cette faim de plus tout en étant sous le couperet indéfectible de la patte d’écriture de Milyi. Vous le comprendrez sûrement, en vous jetant dans la gueule du crocodile, préparez-vous à devenir son otage volontaire.

Sélène, la sœur de Léo ( Jamais 2 sans Trois) se voit proposer un poste d’intendante dans la maison du cousin de Vadim. D’abord fermement opposée à cette mise en condition, elle accepte de devenir cette autre qu’elle n’aurai jamais pensé devenir. Ranger n’est pas son fort mais elle devra se plier aux doléances… ou plutôt aux exigences psycho-rigides de son nouveau patron. Glacial, noir il est l’être le plus antisocial que l’on puisse imaginer.

Pourtant derrière ce masque Sélène perçoit ce que nul autre jusque-là n’avait réussit à voir : l’ébauche de l’âme d’Aliocha.

Comment ? Nul ne le sait.

Pourquoi ? Le mystère le plus entier.

Arrivera-t-elle à l’atteindre ? Tout serait plutôt dans le fait qu’elle échoue en bonne et due forme surtout si lui s’y oppose également. C’était sans connaître la tempête Sélène et l’esprit combattant qui l’abrite !

Anton est cet homme à l’esprit brisé, noir et absolument perché par un passé qui l’a anéanti. Voilà ce qui il est : le Néant. Il est cet autre, écorché par des années d’atteintes et d’auto-destructions. Perdu dans son antre, il est le maître des lieux. Son animal de représentation n’est nul autre que le Crocodile, celui qui mord et entraîne dans sa chute, celui qui est un féroce prédateur décidant qui sera sa proie volontaire soumis à son charme absolument ravageur. Exécrant la présence d’une personne tierce il accepte néanmoins celle de sa nouvelle employée pour une raison obscure . D’autant plus que celle-ci est excentrique, imposant des questions qui le dérangent, tentant de s’immiscer dans son quotidien et cherchant à résoudre les raisons de la noirceur de cet être qu’il s’est forgé à devenir. Rien ni personne ne l’approchera de nouveau de loin… et encore moins de près…

Une véritable partie d’échec va alors débuter… Le Roi contre La Reine… Le Crocodile contre Devouchka…. Anton contre Sélène… Blesser, freiner, accepter, refuser, un pas en avant dix en arrière…. bienvenue dans la maison du diable !

Comme je vous l’ai dit en début de chronique j’ai terminé ma lecture dans cet état d’esprit incroyable propre à l’immense coup de cœur que j’ai ressenti pour ce nouveau roman de Milyi Kind.

Le cœur à vif lié à cette sensation de brûlure intérieure ne m’a jamais quitté, laissant çà et là des séquelles de toute la myriade d’émotions qui a bien pu me traverser.

Car soyons honnête j’ai véritablement souffert de cet étouffement omniprésent créé par l’ambiance oppressante de toute cette histoire, mais aussi par tout le désespoir et la lutte de chacun face aux décisions de son opposé.

Le ton est donné et ce huit clos glauque et noir est l’univers dans lequel nos personnages vont chercher ou non à évoluer à leur guise. Il est maniaque, elle bordélique de nature. Il est introverti, elle dit tout ce qui lui passe par la tête… En gros quand l’un dit noir, l’autre dit blanc.

C’est un véritable combat digne de David contre Golliath, une quête psychologique qui m’a plus que conquise, me laissant sous le joug de cette histoire qui a eu l’art de me tourner l’estomac, de bloquer ma respiration et cette gorge qui s’obstruait sous l’effet de perdition dans lequel je me trouvais.

Les mots posés sur les maux (que nul ne devrait endurer un jour) seront posés et tel une marionnettiste l’auteur fera de vous ce qu’elle veut, comme elle l’a fait avec moi. Il ne manquait plus que des ordres inconscients : bouge, crie, aime et pleure… Un maelstrom d’émotions m’aura terrassé quant à toutes les tripes que Sélène va déverser au fil des chapitres. Cette jeune femme que rien ne prédestinait à vivre cette expérience, deviendra la pièce maîtresse de ce roman ô combien sublime.

Je tire donc ma révérence à Milyi pour cet ode à l’amour, à l’effet miroir et à cet espoir d’un jour meilleur.

Je remercie Butterfly Editions pour ce titanesque Service Presse et Milyi Kind pour savoir me bouleverser un peu plus à chaque fois… LIM est donc bien plus qu’un coup de cœur mais bel et bien un coup d’âme…

Musique proposée à la lecture :

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