La disparue des Highlands de Natacha J.Collins, mon avis !


Bonsoir les étoiles ! Je vous présente une lecture coup de coeur ! La disparue des Highlands de Natacha J Collins. Une romance historique comme je les aime ! Merci à Harlequin France et à NetGalley France pour cette belle épopée historique !

Titre : La disparue des Highlands – Le souffle des Highlands

Auteur : Natacha J. Collins

Éditeur : Harlequin France

Collection : Victoria

Kindle : Lien d’achat

Poche : Temporairement en rupture de stock.

Résumé : Il a l’audace de la choisir ; elle a le courage de l’aimer. Écosse, XIIIe siècle. 

Quand sa mère lui apprend le nom de l’homme qu’elle doit épouser, Kenna se sent trahie, vendue. Comment ses parents peuvent-ils l’unir à un Fraser, ce clan de brutes, d’assassins… leurs ennemis de toujours ? Pourtant, lorsqu’elle rencontre son promis pour la première fois, Kenna est surprise : Liam se révèle être un homme aimable, peut-être même séduisant. Tout le contraire de son cousin Murtagh, un Highlander aussi ténébreux et solitaire que Liam est sociable. Mais, à mesure que les noces approchent et que le comportement de son fiancé se fait plus ambigu, Kenna se demande lequel des deux cousins est le plus à craindre 

L’avisdeMya : 

C’est avec un grand plaisir, le sourire plein les lèvres, des ombres sous les yeux, bâillant à me décrocher les mâchoires que j’ai fini ce premier tome venu directement du cœur des Highlands.

C’est dans ces hautes terres verdoyantes et sauvages, que l’auteur a planté le décor de cette romance historique. Et semé un tourbillon de discordes entre deux clans. Les McDonnell et Les Fraser. Deux clans ennemis qui sont prêts à déposer les armes sous ordre du roi Alexandre. Et se soumettre à une alliance dont chacun tirera bénéfices. La victime numéro un de ce pacte avec le diable, n’est que Kenna McDonnell. Vous penserez que l’expression choisie c’est pousser loin la calomnie. Mais, je vous confirme qu’il n’y a pas d’autres mots pour qualifier cette coalition qui aurait dû inaugurer la fin des hostilités et ramener richesse et gloire aux nouveaux alliés.

Dès lors que la sentence est tombée, Kenna vécut un cauchemar éveillée. Fébrilité et anxiété devinrent ses pires compagnes. Jusqu’à ce qu’elle vit son prétendant.

Liam Fraser, contrairement à ses craintes, s’avéra beau, charmant et attentionné. Le rêve devint réalité. Aujourd’hui, Kenna, est amoureuse et heureuse. Son futur ne peut-être qu’euphorique et ensoleillé. N’a t-elle rêvé au prince charmant ? Eh, bien, elle n’avait qu’à demander. Le dit prince se matérialisât devant ses yeux comme dans un conte de fée alors qu’elle ne l’attendait plus.

Au moment où les préparatifs du mariage battaient leurs pleins, un coup de théâtre et magistralement orchestré, transforma son rêve en angoisse palpable. Un aller simple en enfer.

À mille lieux des terres des Mcdonnel, une guérisseuse et son chien trouvèrent le corps d’une jeune fille en piteuse état et mortellement blessée. La sorcière, comme l’appellent les villageois, l’a recueillit et s’attelât à guérir ses plaies. Au réveil, la jeune fille prit connaissance qu’elle s’appelait Fiona et que sa mère et elles, vivaient dans une absolue solitude et en autarcie dans les bois. La vie prit son cours sans qu’aucun nuage ne vint altérer leur quotidien.

Trois ans plus tard, Fiona et Morrigan, la guérisseuse, virent arriver sur elles, la foudre des Highlands en la personne de Murtagh et Rory Fraser.

Et depuis, le chaos s’installât dans leur petite vie bien tranquille ! Prises dans un conflit entre des clans ennemis, nos louves solitaires ne pouvaient aspirer à meilleures escortes ni meilleures protections que celles de Murtagh même s’il a brisé le coeur de Fiona et piétiné son honneur.

L’amour est plus beau quand il est impossible, l’amour le plus absolu n’est jamais réciproque dit-on. Mais ce proverbe s’avérera-il ? Je vous laisse le découvrir avec Le souffle des Highlands !

Ce premier tome de La disparue des Highlands était un coup de coeur. Un tumulte émotionnelle intense. Une lecture à surprises et à moult rebondissements. Une épopée historique et romantique trépidante et rythmée à bonne dose que l’auteur vous y embarque sans besoin de passeport ni visa. Venez comme vous êtes, installez-vous confortablement et accrochez-vous. Les highlanders ne sont ni doux ni ne font dans la dentelle. Quand ils vont en guerre, ils ne font pas semblant. Les Highlands n’ont jamais été si réels ni accessibles ou rarement tant ils étaient décrits et Imagés avec un réalisme époustouflant. Ses personnages étaient passionnants et passionnés et au top de leurs performances. La plume de l’auteur glissait sur moi, fluide, poétique et d’un romantisme rare.

La plume de Natacha J Collins n’a rien à envier aux vétérans de la romance historiques et capable de voguer tête haute aux côtés des auteurs telles Monica McCarty, Julie Garwood ou Kathleen E. WoodiwissLe souffle des Highlands en est la preuve vivante.

L’Histoire, la vengeance, le désir et un amour interdit, un cocktail détonnant qui confère une réussite totale à ce premier tome coup de coeur. Je vous le recommande, même si vous n’aimez pas ce genre, vous apprendrez à l’apprécier.

Des chants gaéliques pour accompagner cette lecture !  

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Ce petit bout de chemin maudit ou le destin tragique de Julia B.


 Titre : Ce petit bout de chemin maudit ou le destin tragique de Julia B.

Auteurs :  Hélène BRUN et Maïlis PAIRE 

Editions : RED’ACTIVE

Genre : Témoignage

Ebook : 3,99 €

Broché : 16.80 €

Vous pouvez également vous procurer le broché directement auprès de Mailis Paire : mailis.paire@gmail.com

Résumé : Jusqu’à ce jour maudit du 27 mars 2014, l’histoire d’Hélène était digne d’un conte de fées. C’était celle de deux êtres follement amoureux qui mettent au monde deux petites Princesses, Julia en 1999 et R. en 2004. Mais ce jour-là, sur ce petit bout de chemin maudit, leur famille et leur bonheur ont volé en éclat et leur vie a été brisée à jamais. Julia revenait du lycée dans son bus scolaire. Celui-ci était à l’arrêt lorsqu’un 38 tonnes à grande vitesse est venu le percuter de plein fouet par l’arrière. Le choc a été d’une violence telle que les témoins affirment avoir vu la navette scolaire s’élever dans les airs sur toute sa hauteur avant de s’écraser sur le corps de Julia qui en avait été éjectée. Son papa, sa petite sœur et sa maman sont arrivés sur les lieux alors que l’accident venait de se produire.
Leur bébé, devenu une belle jeune fille, venait de s’éteindre en pleine force de l’âge, à seulement 15 ans. Ce bus qui devait ramener leur enfant à la maison venait de la laisser au terminal de sa vie. Malgré l’état de choc qui les a submergés pendant plusieurs mois, ils ont tenté de comprendre les circonstances de ce drame. En tant que parties civiles, ils ont accédé à leur dossier, et sont aujourd’hui convaincus que cet accident n’était pas une fatalité. Il n’aurait jamais dû survenir…

Mon avis écrit par Carine : 

Aujourd’hui je ne vais pas vous parler d’une Romance mais d’un Roman témoignage complètement bouleversant, qui m’a ouvert les yeux sur beaucoup de choses. Il m’a fait prendre conscience que parfois, nos priorités ne sont pas toujours celles que nous croyons et de l’importance de la sécurité routière… Que cela n’arrive pas qu’aux autres. Mais aussi, il m’a fait réaliser que des actes anodins peuvent avoir des conséquences tragiques. Que nous sommes tous concernés et surtout, tous responsables.

Le 27 mars 2014, à Pourrières, un poids lourd circule sur la RD7N en direction de Saint Maximin dans le Var. C’est aux alentours de 17h45 qu’il percute, l’arrière d’une navette de transport scolaire ainsi qu’une autre voiture. Julia et Héléna, deux lycéennes sont tuées, et cinq autres personnes sont blessées.

Un début « percutant ».

Nous y découvrons Julia. Elle est allongée par terre, elle ne comprend pas ce qu’il se passe. Ses bottines à lacets lui ont été arrachées sous la violence du choc. A même le bitume, elle sent qu’on lui comprime la poitrine et elle perçoit le chaos qui l’entoure. Les cris d’horreurs. Les hurlements de douleur… et… la voix de sa maman, Hélène, qui souhaite à tout prix passer récupérer sa fille. Cette dernière est en retard… Julia n’est jamais en retard… En aucun cas, Hélène pensera que Julia fait partie des victimes de l’accident puisque ce n’est pas le trajet de son bus.  Pourtant son monde va s’écrouler lorsque ses yeux vont se poser sur la paire de bottines à lacets qui gît près d’un corps. Elles lui sont familières. Beaucoup trop familières…

C’est le chaos, L’effondrement. Le début de « ce petit bout de chemin maudit » et de toutes les incompréhensions qui en résultent. Que s’est-il passé exactement ? Comment ce camion a-t-il pu percuter une navette scolaire à l’arrêt sur cette ligne droite ? Pourquoi le chauffeur de la navette scolaire n’a-t-il pas emprunté l’itinéraire habituel ? Et par-dessus tout… Comment continuer à avancer et à vivre lorsqu’un tel drame vient nous toucher de plein fouet ? Nous enlève notre enfant, notre soleil, notre oxygène ? Une fille, une petite fille, une sœur ? Une petite amie, une meilleure amie, une amie ? Ce jour-là, Julia et Héléna ont perdu la vie et ce drame a endeuillé deux familles, un lycée tout entier, une ville et bien plus encore…

  Lorsque ma belle-sœur m’a parlé de ce roman à plusieurs reprises, j’ai d’abord pensé que ce récit était un moyen pour cette maman de se donner la force d’avancer en mettant des mots sur ses maux. Je m’étais trompée, c’est beaucoup plus profond que ça. Certes, Hélène va mettre son âme à nu, nous ouvrir son cœur, nous offrir des moments bouleversants et tragiques. Mais aussi tendres et attendrissants qui donnent le sourire. Elle va nous faire vivre le drame de sa famille, ce qu’elle a ressenti – non pas pour se plaindre ou faire pleurer dans les chaumières car Hélène doit avoir assez de larmes pour le monde entier- mais en alternant le passé et le présent, ce qu’elle souhaite avant tout, c’est alerter le lecteur, le sensibiliser sur ses responsabilités, sur ses actes, mais encore rappeler à l’ordre les autorités sur les précautions qui pourraient être prises afin de limiter, voire d’éviter ces accidents. Il s’agit aussi de notre soutien pour que les choses avancent, pour cesser de banaliser toutes sortes d’injustice, d’avantage lorsqu’elles touchent nos enfants.

Dans ce roman témoignage en deux temps – les tranches de vie de Julia et de sa famille, et l’évolution de la plainte déposée en partie civile – Hélène a fait le choix digne et courageux, de laisser la liberté au lecteur de se faire sa propre opinion, de se poser les bonnes questions et en comprendre par lui-même ses interrogations et sa douleur. Elle pointe du doigt un système judiciaire lent et des procédures incohérentes.  Elle nous pousse également à reconsidérer nos priorités en tant que parents. Son discours m’a ouvert les yeux sur bien des choses, et je l’en remercie.

C’est par le biais de Mailis Paire auteure, qu’Hélène nous parle de Julia, de ses ambitions, sa vie, ses souvenirs. On apprend à la connaitre par des témoignages, des instants de vie qui ont marqué son adolescence. On la découvre également à travers ses peintures, et aussi ses écrits. Julia du haut de ses 15 ans, était pleine de créativité. Mais l’auteur ne va pas non plus faire dans la dentelle. Les émotions sont intenses et écorchent nos cœurs de mamans, de sœurs, d’amies. « Ce petit bout de chemin maudit » est une histoire vraie, un recueil de témoignage exutoire mais avant tout, le combat que mène Hélène, sa maman, pour se reconstruire et faire éclater la vérité au grand jour. Non pas par amertume, mais pour alerter, condamner, sécuriser.  Si j’ai été bouleversée par ma lecture, j’ai été aussi très en colère. Il est inconcevable de devoir se battre autant pour faire appliquer la justice dans une tragédie pareille. Comment les responsables peuvent-ils vivre en toute impunité ?

Le désir d’écrire sur ce sujet a vu le jour pour dénoncer le système judiciaire français dont la réaction trop longue connote une certaine indifférence.  Mais aussi, et surtout, pour sa seconde fille Romane. Ce roman qui lui permettra un jour, lorsqu’elle sera prête à en savoir plus sur cette tragédie, de se reconstruire en tant que sœur. Le tout est écrit avec des mots emplis de sincérité, d’émotions et de pudeur … Mais aussi avec son cœur dont elle y a directement trempé la plume pour en extraire chaque mot.

Je remercie une nouvelle fois  Sosso, qui m’a beaucoup parlé, de cette « histoire » avec tant d’émotions que j’ai voulu en lire quelques pages. Je n’ai pu lâcher qu’en fin d’après-midi et après en avoir tourné la dernière, complètement incapable d’en parler. Il faut dire que ce drame s’est passé près de chez elle et on ne peut rester indifférentes, car dans cette navette il y avait peut-être Julia et Hélèna, mais dans d’autres il y a eu Tom, Mila, Cléa, Laura, Ethan Milo….. La liste serait malheureusement trop longue… Et comme Hélène nous le fait si bien comprendre, ce chauffeur qui les a percutés pourrait être n’importe lequel d’entre nous. Un moment d’égarement, un coup de fil inopiné, un verre de trop… On veut rentrer plus tôt … Tant de choses que l’on pense anodines, urgentes, d’instant où l’on pense qu’il ne peut rien nous arriver. Non ! Nous ne sommes pas des super-héros… Dans la vraie vie, les tragédies arrivent, à nous de faire en sorte de ne pas en être la cause… c’est déjà bien difficile d’en être les victimes…

Depuis 4 ans, Hélène Brun se bat pour obtenir la condamnation des responsables de la mort de sa fille, tuée dans la collision d’un mini-bus avec un poids lourd. Depuis 4 ans elle attend que justice soit faite pour ne pas que son petit ange brun soit morte dans l’indifférence…

A toi Julia…

NB :  Avec son association qu’elle vient de créer, »C.H.O.C.S »,   Hélène souhaite faire de la prévention auprès des jeunes dans les collèges et lycées ainsi que dans les auto école. Elle souhaite également pouvoir accompagner, soutenir les familles des victimes de la route et leur rendre hommage.

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