Take Me Away, Nex Adult signé Lorraine Joy, mon avis !


#ChallengeNetGalleyFR Hello les étoiles, je vous invite à découvrir #TakeMeAway #NetGalleyFrance, une magnifique émotion qui ne laisse pas indifférent signée par Lorraine Joy chez Collection &H que je remercie pour l’envoi du service presse via NetGalley France !

Titre : Take Me Away

Auteure : Lorraine Joy

Éditeur : Collection &H

Genre : New Adult

Broché : Lien d’achat

Service presse : NetGalley France

Résumé : Elle a vécu l’enfer, il voit en elle l’espoir.  
La survie, Angelia connaît bien. Pendant 17 ans, elle a vécu l’enfer auprès d’un père violent, avant d’être placée en famille d’accueil.
Mais vivre le quotidien d’une lycéenne normale, elle s’en sent incapable. L’insouciance, les cours, les amis… tout cela lui est étranger.
Et malheureusement, son intégration au lycée repose sur le bon vouloir de Zac, le fils de sa famille d’accueil, chargé contre son gré de veiller sur elle. Sauf que ce garçon volcanique, à la réputation sulfureuse, l’ignore superbement. Du moins, c’est ce qu’elle croyait. Car au fil des jours, elle découvre que, sous son masque d’arrogance, Zac est capable de deviner exactement ce qu’elle ressent, et sait apaiser ses peurs. Comme s’il était lui-même hanté par ses propres démons…

L’avisdeMya :

Tout d’abord, Merci à Collection &H pour m’avoir octroyé le service presse via NetGalley France. Take Me Away n’est pas une histoire de tout repos ni de celles qui nous laissent indifférentes. Une histoire qui prend aux tripes et dont nous n’en sortons pas indemnes !

Lorraine Joy nous raconte l’enfer qu’a vécu d’Angelia Teissi. Une jeune fille de dix-sept ans qui a passé toute son enfance et son adolescence dans la plus cruelle des indifférences. À penser qu’elle était un petit démon, une meurtrière. Séquestrée, battue et torturée de la pire des façons par un monstre qui semble avoir perdu toute sa raison à la mort de sa femme. Accusant sa propre fille des pires maux !

Aujourd’hui, à presque dix-huit ans, Angelia ne supporte pas qu’on la touche ni qu’on l’approche de près ou de loin… Ni connaisse ce que veut dire le mot affection. Jusqu’à son placement chez les Prims. Sa nouvelle famille d’accueil ! Cette famille qui l’accueille à bras ouverts, lui apprend ce que veut dire l’amour, la tendresse, un jargon qui lui était inconnu jusqu’à ce jour. Et si Angelia ne sait pas comment composer avec cette nouvelle donne, elle n’en apprécie pas moins la compassion dont elle fait l’objet. À une exception prés. Zachary… Ce dernier, la fascine et lui fait peur à la fois. Son caractère entier et volcanique la repousse mais l’attire fortement. Cependant, et au fil des jours à le côtoyer, Zachary se révèle à elle sous son vrai jour. Et ce qu’elle découvre, fait naître en elle de nouveaux sentiments dont elle ne sait que faire ni ose analyser.

Si Zachary s’est défendu à ressentir de la pitié ou tout autre sentiment, son cœur bon et tendre, malgré les apparences, n’a pas résisté à cette jeune fille qui a connu le pire mais n’a pas perdu son âme ni son innocence dans son calvaire. Subjugué autant par sa beauté intérieure qu’extérieure, ainsi que par sa combativité et son courage, il a foncé droit dans ce qu’il reniait de toutes ses forces.

Angelia a un long chemin à parcourir pour atteindre la normalité qu’elle n’a jamais connue. Mais auprès de Zachary, qui s’est auto-proclamé son chevalier, le jour et vaillant gardien, la nuit, elle trouvera la combinaison pour y arriver. Lui à ses côtés, elle se sent apaisée et en sécurité. Elle se sent forte de faire front à ses démons et à son monstre de père. Qui l’aurait cru ?

Zac, est venu à bout de la patience de sa thérapeute, de ses professeurs. Comment peut-il être la clé de sécurité de quiconque ? Et surtout de celle qui en a manqué toute sa vie! C’est une tête brûlée, celui qui ne soucie que de lui-même, et qui n’a jamais ressenti ce genre de possessivité protectrice envers aucune femme. Mais, Angelia a percé sa brèche de gros dur et s’est immiscée dans sa peau, dans son sang, dans son cœur… Elle est sa rédemption, son regard vers l’avenir. Grâce à elle, il se pardonnera ses méfaits passés. Grâce à lui, elle retrouvera sa vraie identité, son insouciance ainsi que le chemin de l’amour !

Zac et Angelia ont tout les deux un passé pas commun. Et si la vie ne leur a pas fait de cadeaux, à deux, ils prendront revanche sur le destin. À deux, ils affronteront les épreuves de la vie et écumeront la route de la reconstruction. Ensemble, contre tous, unis dans l’adversité…

Si la lecture de Take Me Away était très dure, il y a certains moments de pures félicité qui ont mis un baume sur mon cœur brisé. Autant les affres de souffrances de l’héroïne m’ont fait pleurer et mise en transe, autant la relation fusionnelle et passionnelle entre Zac et Angelia m’a émue et m’a ravie. Leur amour aussi doux qu’intense m’a fait oublier pour un laps de temps tout ce qu’Angelia a subi. Toute cette souffrance qui n’a pas été vaine. Car grâce au passé de l’une que cette relation a été possible.

La thématique traitée est lourde de sens et l’auteure n’a pas pris de gant pour faire passer le message. La maltraitance infantile sous toutes ses formes est un fléau récurent et l’ignorance et l’indifférence le sont encore plus. Angelia a été privée de tout sentiment affectif, a souffert de négligence et d’indifférence. Elle a été touchée dans son corps et dans son âme. Et l’auteure a mis tout cela à nu sans essayer d’embellir la réalité. C’était direct, agressif, réel, un supplice et mon coeur n’y a pas survécu ! Quant à Zac, s’il n’a pas subi les mêmes sévices, il n’a pas moins enduré de mauvais traitements psychologiques qui ont développé un certain trouble de comportement chez lui. Et là aussi, Lorraine Joy n’a pas fait dans la dentelle !

Cette histoire aurait pu être un coup de cœur mais quelques malaises en cours de lecture sont venus ternir ma lecture. En effet, le trop de détails sans filtre évoqués dans les flash Black m’ont soulevé le cœur et le mal-être des personnages m’a prise en otage, me laissant dans un état d’angoisse constant. Toutefois, l’auteure a su quand même me conquérir par le flot d’émotions distillées à grandes doses, par la fluidité du récit et par le jeu des personnages qui ont contribué à la réussite de cette magnifique romance à thématique.

Je recommande cette lecture mais je préfère prévenir que si vous êtes une âme sensible, vaut mieux s’abstenir. Surtout si vous avez un passif. Cœurs solides, foncez et n’hésitez pas à découvrir cette nouvelle plume prometteuse !

Lifehouse – Take Me Away (Live in Amsterdam)

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L’avis de Carine sur le roman de Alfreda Enwy, Ne crois pas que tu m’aimes


41MBpzfRfVLTitre : Ne crois pas que tu m’aimes 1/2

Auteur : Alfreda Enwy

Genre : New Adult

Editions : Collection &H

Ebook : 5.99€

Résumé : PARTIE 1

Il l’a toujours protégée… mais parviendra-t-il à la sauver de lui-même ?

Il s’appelle Mao, elle s’appelle Autumn. Depuis qu’ils se sont rencontrés, enfants, dans ce parc, ils sont inséparables. Pour Mao, cette amitié est plus importante que tout. Autumn est la fille la plus précieuse qui soit, l’exception dans le monde où il gravite. Étudiant le jour, Mao participe à des combats clandestins la nuit, et est un enfoiré de première… tout le temps. Alcool, sexe, fêtes, il voit la vie comme un jeu dans lequel tout est permis… ou presque. Car, quand il prend conscience qu’Autumn est une jeune femme séduisante avant d’être l’amie drôle et attachante qu’il a toujours connue, il comprend que, pour une fois, il va devoir respecter certaines limites. Pour préserver leur amitié, et surtout pour protéger Autumn de lui-même, Mao est prêt à tout, mais est-il vraiment le danger qui la menace ?Retrouvez la partie 2 du roman en numérique.
Le roman intégral Ne crois pas que tu m’aimes est disponible en format papier dans la collection &H.

Mon avis :  

Encore une chronique coup de cœur ! Oui je sais qu’en ce moment, cela n’arrête pas. mais c’est un fait, nos auteures françaises sont à la pointe de la romance !

Autumm, un bien joli prénom parfaitement en adéquation avec le physique de cette dernière mais aussi avec son caractère aussi vif que la couleur de ses cheveux de feu. Née dans une famille hors norme, Autumm ainsi que son frère et sa sœur son livrés à eux-mêmes depuis bien trop longtemps surtout pour leur jeune âge. Leurs pères ? Inexistants, inconnus même. Nées de trois pères différents et non désirés (oui trois fois cela fait beaucoup), ces derniers n’ont pas non plus la chance d’avoir une mère qui sache tenir son rôle. Alcoolique, droguée, elle est rarement à la maison et lorsqu’elle s’y présente, c’est pour venir chambouler leur vie.

Autumm assume leur quotidien, tant bien que, mal en cumulant les boulots et en essayant de préserver au mieux l’insouciance de sa petite sœur. Cette dernière est la plus touchée des trois et qui espère toujours que sa mère, en soit vraiment une, un jour. En attendant, faut tout gérer et ce n’est pas simple pour elle.

Autumn tente chaque jour de survivre pour passer au suivant et gagner assez pour subvenir aux besoins de sa fratrie. Elle fait toujours passer sa petite famille avant ses propres besoins… Son propre bonheur. Heureusement qu’elle peut compter sur Mao son ami de toujours, celui qui, dès le premier jour, a cherché à la protéger. Elle est devenue aussi précieuse qu’il peut l’être pour elle. Il est une constante dans sa vie qu’elle ne peut concevoir sans lui. Tout deux, confrontés trop tôt à la dure réalité dans laquelle ils évoluaient ont été souvent la bouée de l’autre. Ils ont grandi chacun avec son lot d’épreuves trouvant refuge dans leur amitié qui compte plus que tout.

Mais aujourd’hui Autumm est une belle femme tout comme Mao est devenu très sexy… Trop même pour que la belle rousse continue de le regarder en ami. Mais elle sait aussi qu’elle n’a aucune chance. Elle n’est pas comme toutes ces filles qu’il ramène chaque soir. Mao est un fêtard qui noie son mal-être dans le sexe et l’alcool et les combats et il ne voit en elle que cette sœur qu’elle n’est pas… Ou peut-être se refuse-t-il de la voir autrement pour la préserver ?

Un premier tome coup de cœur qui annonce un second encore plus poignant… Alfreda Enwy nous offre au travers des mots, des émotions à nous retourner le cœur, les tripes et même le cerveau. Ne crois pas que tu m’aimes est un récit touchant, intense et bouleversant qui vous plonge dans la vie chaotique de deux êtres aux âmes abîmées par la vie. Malgré leur jeune âge… Ils combattent leurs démons, chacun à sa manière, mais apportant à l’autre la force nécessaire pour aller de l’avant. Deux êtres que le destin a réuni pour faire front et pourtant, si différent.

Si Autumm se bat bec et ongle pour s’en sortir, Mao lui se bat tout court. Utilisant les combats clandestins pour évacuer cette rage qui gronde en lui. Il est arrogant et impulsif… Le parfait connard, parfois même avec Autumm avec des paroles blessantes. Pourtant elle est la personne la plus précieuse à ses yeux … Sa Koyo… Celle qui connait ses faiblesses, ses fêlures et à laquelle il a avoué toutes ses blessures… Et même s’il s’en veut ensuite , il ne peut faire autrement… Mais personne d’autre que lui n’en a le droit… Surtout pas ! On ne touche pas de près ou de loin à sa Koyo.

Même si la trame a été prévisible, elle n’en était pas moins intense jusqu’à la dernière page. Comment ne pas succomber à Autumm et à Mao ? Ainsi qu’à Avery et Dustin… C’est dur, sombre, violent… Mais c’est aussi tendre et plein d’amour et parfois même, d’humour… Un récit qui nous emporte au-delà d’une simple amitié entre des enfants grandissant hors normalité et d’une enfance heureuse. C’est avant tout, un combat contre la vie, un combat qui les mets souvent KO. Mais dont la rage et le courage qui les habitent, les font se relever encore et encore. Ils se battent pour ceux qu’ils aiment avec passion, et cette passion, ils nous la transmettent de page en page.

L’auteure aborde là un sujet difficile. Je dirais même plutôt des sujets difficiles mais tous gravitent autour de même thème : La maltraitante sous tous ses aspects. Elle le fait avec maîtrise tout autant que la psychologie des personnages qui va avec. Elle rend ces moments fort, et douloureux, en nous tirant même des larmes parfois.

Il faut par moment avoir le cœur solide. Souvent on s’insurge contre ce qu’on lit car on se retrouve devant des situations qui peuvent être réelles, et même trop souvent malheureusement. On aimerait tant pouvoir les aider, leur dire comment faire, comment s’en sortir. Mais aussi de prendre le temps de s’aimer, de rire, de s’amuser…

Un récit déchirant à certains moments, intense à d’autres. Magnifique à ses heures, et tellement touchant que je ne peux que vous le recommander. Ce n’est pas le genre d’histoire à laquelle on pourrait s’attendre en lisant le résumé. On est loin du roman qui relate les sentiments de deux amis d’enfance qui découvrent qu’ils sont attirés au-delà que part une simple amitié et dont l’amour entre dans l’équation de leur relation.

Non, c’est une autre histoire, bien plus profonde, bien plus puissante mais aussi, bien plus triste. Mais tellement courageuse…

Un petit plus que j’ai très apprécié dans ma lecture, c’est toutes ces belles histoires sur le Japon qui apportent une touche supplémentaire au récit sur la culture Japonaise. Cela l’enrichie et nous fait voyager en nous intégrant dans leur bulle au-delà du temps qui passe… Bercée par la brise d’automne aux couleurs chatoyantes. Cette saison que Mao aime pardessus tout… et pour laquelle il est prêt à tout…

Un grand merci à NetGalley France et Collection &H de m’avoir permis de lire ce roman en service presse numérique. Merci Alfreda Enwy de m’avoir, une nouvelle fois, conquise et fait vivre ce moment de lecture intense.

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