Hello les étoiles, notre rubrique « J’écris, tu me lis mais, qui suis-je ? » met à l’honneur l’une des reines du Feel-Good et de la comédie romantique. Une auteure grâce à laquelle nous pouvons prétendre à des moments forts et douces à la fois à chacune de ses sorties. Nous remercions Marie Lerouge qui s’est prêtée gentiment au jeu de la carte blanche pour célébrer sa sortie numérique déjà disponible à la vente sur Amazon et de fêter aussi la sortie du broché dans la dernière quinzaine du mois. L’auteure vous dit tout sur les personnages de ses romans. QUELQUE CHOSE DE MARILYN . En solo pour le meilleur et pour le pire ! Et bien d’autres !
Si on parlait des mes héroïnes
Quand Mya m’a donné quartier libre pour me dévoiler, au lieu d’une interview traditionnelle, j’ai choisi de parler de mes héroïnes. Après tout, il y a un peu de moi dans chacune d’elles, même si je suis agacée quand des proches prétendent me reconnaître dans mes romans. Mes amies romancières ne me démentiront pas, le sujet est sensible, surtout dès qu’il s’agit des scènes érotiques.
– Leur âge : J’écris des romances contemporaines classiques qui balancent entre le feel-good et la comédie romantique. Mes héroïnes ont entre vingt-cinq et trente-cinq ans, la tranche d’âge qui représente pour moi, celle des accomplissements, cette période où les femmes s’épanouissent dans le couple, la profession et éventuellement la maternité. Celle où elles savent ce qu’elles veulent, où elles ont appris à connaître leurs défauts et leurs qualités. Ce moment charnière qui détermine leur avenir pour un grand laps de temps.
Dans le futur, j’aimerais aborder la romance à des âges plus avancés et correspondants plus au mien (même si dans ma tête, j’ai toujours trente ans). Les lectrices, fans du genre, y sont-elles prêtes ? C’est toute la question. Si oui, j’ai un roman tout prêt sous le coude qui met en scène une héroïne proche de la cinquantaine, veuve, qui s’apprête à vivre une relation passionnelle avec un homme de son âge.
– Leur métier : Mathilde, l’héroïne de L’héritière comblée, est la seule à exercer un métier que je connais bien : celui de journaliste de presse écrite. Et son meilleur ami est inspiré par celui qui a travaillé en face de moi pendant des années.
Trois d’entre elles exercent un métier artistique : Camille, dans Vers les beaux jours, est restauratrice de tableaux pour le musée du Louvre ; Clara, dans La valse des sentiments, est violoniste et Pénélope, dans Le choix de Pénélope est historienne de l’art. À travers elles, je me suis offert des vies que j’aurais aimé vivre.
Marie-Line, dans Quelque chose de Marilyn est infirmière, un métier que je n’aurais jamais pu exercer car je tombe dans les pommes dès que je pose un pied dans un hôpital. Raison pour laquelle, j’ai préféré la faire travailler dans une maison de retraite.
– Leurs hommes : Ils ont tous un trait commun : l’humour. Pour moi, c’est la qualité essentielle qui passe avant les muscles et l’aspect physique en général. Un humour qui va de pair avec le charme et l’intelligence. Le fait que mon mari soit anglais n’y est pas étranger !
Le prototype de ce héros est sans conteste Gaspard dans En solo pour le meilleur et pour le pire !, et de l’humour, il en faut une bonne dose pour supporter l’impétuosité de Laure.
Darius, dans Quelque chose de Marilyn, n’en manque pas non plus, à la manière américaine, et c’est la seule façon pour Simon, dans Le choix de Pénélope, de surmonter son handicap.
– Leur famille : La famille joue un rôle essentiel dans l’entourage de mes personnages, que ce soit par une présence trop forte (la mère abusive de Laure) ou une absence qui peut expliquer leurs failles. Bizarrement, en réfléchissant à cet article, j’ai remarqué que quatre de mes héroïnes étaient nées de père inconnu. Ce n’est pas mon cas, et je n’ai pas d’explication, ni l’intention de consulter un psy à ce sujet.
– Leurs aventures : On me pose souvent la question sur mes sources d’inspiration. On me demande si j’ai vécu tel ou tel épisode de la vie de mes héroïnes. Ma réponse est toujours la même : mes histoires sont purement imaginaires mais ne sortent pas de nulle part. Tout m’inspire. Je suis perpétuellement à l’écoute de la vie des autres et de celle du monde. La plaisanterie selon laquelle il vaut mieux ne pas être ami avec un ou une romancière n’est pas fausse. Pour autant, je ne me permettrai jamais de retranscrire telle confidence d’un proche ou de raconter sa vie. Tout passe par un filtre. Les seules scènes les plus proches de la réalité que j’ai pu faire vivre à mes héroïnes, ne concernent que moi et sont rarement à leur avantage. Par exemple, l’apprentissage de la conduite automobile par Laure dans En solo… est largement inspirée de la mienne. Et je n’ai pas honte d’avouer que si elle en est à sa cinquième tentative pour décrocher le permis, il m’en a fallu huit !
– En conclusion : D’après les commentaires lus ou entendus, l’humour est ce qui caractérise mes deux derniers romans, des comédies romantiques auto-éditées, dans lesquelles je ne me suis pas censurée, et c’est l’un des grands avantages d’être son propre éditeur. On me conseille de persévérer dans ce genre. Comme je m’y éclate, je ne vais pas m’en priver. L’une de mes prochaines héroïnes, Marguerite, alias Margot pour les intimes va vous faire vivre en mode loufoque ses aventures dans Les tribulations d’une expat à Moscou qui n’est pas une romance, mais un récit sous forme de journal inspiré de mes années d’expatriation dans la fascinante capitale d’un pays totalement surréaliste comme je les aime. Sa sortie est prévue en novembre. Mais j’en offre actuellement la primeur par épisodes aux abonnés de ma newsletter. Si vous voulez les rejoindre, c’est par ici https://mailchi.mp/dfab5097f1e5/landing : Un chapitre inédit de En solo… vous sera offert, en prime au moment de l’inscription.
Pour trouver les références des romans cités, rendez-vous sur ma PAGE AMAZON.
À bientôt.
Marie Lerouge
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