L’avis de Carine sur Ps : Oublie moi de Emma Green chez Addictives Editions


41hi6tSPGgL.jpgTitre : PS : Oublie-moi

Auteur : Emma Green

Genre : Romance

Editions : Addictives

Broché : 16.90€

Ebook : 9.99€

Résumé :

Il a brisé son cœur et détruit sa vie. Elle va pourtant devoir se reconstruire avec lui…

Léonore est belle comme le jour, mais elle vit dans l’ombre pour cacher son plus gros complexe et son plus douloureux secret. Pourtant, quand une agence de mannequins atypiques s’intéresse à elle, elle y voit une chance de se reconstruire.
Mais ses espoirs se brisent lorsqu’elle découvre l’identité de son nouveau boss : Wolf Larsson, le garçon qu’elle aimait et qui a bien failli la détruire.
Il fut son premier amour, son bourreau, son pire cauchemar…
Huit ans après le drame, elle est devenue une lionne prête à tout pour survivre. Lui a gardé ses mots féroces et ses yeux de loup.
Elle va devoir lui pardonner. Il va devoir se racheter. Pour raviver la flamme qui brûle encore entre eux, malgré tout.

PS : Oublie-moi !, d’Emma Green, histoire intégrale.

Mon avis :

Léo est une belle jeune femme au caractère bien trempé qui jongle entre ses études et les castings dans l’espoir de se faire un peu d’argent pour subvenir à ses études en criminologie. Si elle est belle comme le jour avec son physique atypique à la limite du féminin-masculin, elle n’est pas sûre d’elle comme elle l’a pu être adolescente. Elie, son copain photographe de métier, la pousse à se mettre en avant et à dépasser ses angoisses et ses complexes pour qu’elle puisse s’épanouir enfin.  Mais mettre en avant son plus gros complexe est aussi raviver cette flamme qui la brûle sans cesse la ramenant au passé qu’elle ne pourra jamais oublier. Ce passé qui hante ses jours comme ses nuits et qui la fait souffrir corps et âme…  Ce corps qu’elle aime tant sentir pulser et en vie et en même temps, qu’elle déteste plus que tout lorsqu’il se dévoile.

Mais Léo et une battante et tout ce qui ne tue pas comme on dit, rend plus fort, ou encore glisse comme le dit si bien. Alors hop hop hop ! Après chaque déception comme après chaque échec, Léo attend que la terre se remette à tourner, l’entrainant avec elle lui rappelant que rien d’autre ne compte que d’être en vie.  Et la vie est belle quand on prend le temps de la vivre et d’en savourer chaque seconde.

Après s’être faite éconduite d’un énième casting, Léo se rend à son prochain rendez-vous. Une agence pas comme les autres qui pourrait être faite pour elle même si elle ne comprend toujours pas pourquoi quelqu’un l’embaucherait elle alors qu’il y a tant de belles filles aux corps magnifiques et parfaits qui cherchent à percer dans le milieu. Mais… Chez Strange et Strong on ne cherche justement pas la perfection, bien au contraire, ils recrutent leurs modèles sur un seul critère : ils doivent sortir des diktats de la beauté classiques et Léo pourrait bien justement y avoir sa chance. Mais lorsqu’elle va se retrouver devant l’un des Boss… le sol va s’effondrer sous ses pieds. Elle vient de se jeter tout droit dans la gueule du loup et quel loup !

Wolf Larson…  Toujours les mêmes yeux diaboliquement beaux … féroces …, Inoubliables… Terrifiant… Magnifiques. .. mais aussi le dernier regard qu’elle a croisé il y a huit ans avant que tout bascule…. Avant sa chute dans les abysses de l’enfer…

Lui, celui qui a fait d’elle le monstre qu’elle est aujourd’hui…

Je pourrais dire que une fois de plus les plumes de Emma Green ont su m’emporter et me faire rêver comme elles ont l’habitude de le faire mais non. C’est tellement plus que ça !

J’ai retrouvé je dirais même cette force, et ce petit plus que pouvais trouver dans leurs premiers romans. Ces romans qui m’ont rendu complètement accro à tout ce qu’elles ont pu écrire par la suite et dans lesquels on pouvait toujours retrouver cette profondeur chez les protagonistes qui faisaient de leurs failles leur force et qui par la même occasion nous plongeait dans des tourbillons d’émotions.

Avec Ps : Oublie moi on monte d’un cran, et pas qu’un tout petit. Que ce soit avec les personnages principaux ou secondaires, tous sans aucune exception, sont travaillés à la perfection. Que ce soit dans leurs caractères , dans leurs différences ou le cheminement psychologique, ils sont vrais, réels, intenses.

Dès les premières lignes nous sommes plongés dans l’univers et l’atmosphère dans lequel va évoluer le récit avec ce petit pincement qui nous dit que notre coeur va bien déguster. Les thèmes abordés nous en donnent d’ailleurs le ton… Ce récit est une belle leçon de vie.

Léo à mis des années pour se reconstruire corps et âmes et même si les séquelles du passé sont marquées comme au fer rouge, elle puise toute la force qu’elle peut dans ses moments de bas pour se donner la force d’aller vers le haut. Elle teste chaque jour en douceur sa stabilité sans brûler les étapes s’autorisant à hésiter ou faire des erreurs qui la mettront souvent en colère. Mais elle s’en donne le droit car ses colères font aussi sa force, celle qui lui permet de ne pas rechuter et de continuer de remonter cette pente vers la vie. Alors comment gérer lorsqu’après tant d’années à se reconstruire elle se retrouve face à face avec celui qui à fait de sa vie un enfer, ? Celui qui a fait d’elle ce qu’elle déteste à ce jour mais qui malheureusement réanime aussi son coeur et les sentiments qu’elle ne pensait ne plus jamais éprouver…

Wolf Larson est un peu être un loup féroce et arrogant qui ne laisse personne s’approcher, mais derrière son masque il cache sa douleur, ses secrets et sa culpabilité.

Il faut que la lionne pardonne au loup mais comment le pourrait-elle si il  ne lui demande pas ? Comment pardonner ce qui n’est pas pardonnable ?

Le combat peut commencer et aussi féroce peuvent -ils être l’un et l’autre, le feu qui crépite entre eux ne demande qu’à s’embraser mais…  la peur de s’y bruler est beaucoup trop grande.

Un récit qui nous emporte d’un bout à l’autre sans prendre le temps de relâcher la pression. Même si de temps en temps Emma Green nous offre des moments de tendresses et d’humours, on ne peut en aucun cas appuyer sur bouton pause… Ps : Oublie moi ? Surement pas ! Impossible de poser le roman sans l’avoir terminer. Il faut dire qu’en plus des thèmes abordés qui nous emporte dans une tornade d’émotion, l’intrigue suit son court et nous pousse à aller toujours plus loin pour savoir le fin mot de l’histoire.

Drame, culpabilité, secret de famille, reconstruction, pardon et acceptation de soi et tolérance sont les maîtres mots de ce roman.

J’ai plus qu’aimé les chemins pris pour que Léo s’accepte au quotidien en soulignant la diversité du monde pour en finir avec les standards de beauté et les diktats de la société.

Qu’on soit une personne au physique « ordinaire » voire « difficile »  Qui est-on derrière les apparences ? Quel est l’importance du regard des autres et de celui qu’on se porte à soi même ?

Une belle histoire d’amour qui se construit après avoir été tué dans l’oeuf et qu’elle soit partie en fumée avoir d’avoir pu commencer. Une histoire forte qui apporte un beau message de tolérance et d’acceptation.  Ce roman est un énorme coup de coeur et je ne peux que vous conseiller de le lire à votre tour.  

 

 

Publicité

L’avis de Carine sur le roman de Nina Loren : Impossible desire !


Titre : Player Boy/ changé en Impossible Desire

Auteur : Nina Loren

Genre : Romance

Editions : Addictives

Ebook : 4.99€

Résumé : Il n’a peur de rien. Elle se méfie de tous.
Matt est inspecteur, sûr de lui et séducteur. Rien ni personne ne l’impressionne… sauf Amy.
Aussi belle que secrète, elle lui file entre les doigts à leur première rencontre dans un bar. Mais pas question de baisser les bras !
De secrets en révélations, de doutes en certitudes, Matt va devoir s’accrocher pour séduire Amy.
Son plus grand défi ? Obtenir sa confiance et son cœur.

Mon avis : Impossible Desire de Nina Loren, histoire intégrale.

Malgré les douleurs, les peurs, les doutes, nous découvrons la vie d’une femme qui va devoir faire face à son passé, dompter ses démons, les combattre et les battre afin de vivre vraiment et pouvoir ouvrir son cœur à nouveau. Lorsque, à un moment donné, la réalité de notre vie est, ou a été, particulièrement difficile, la question qui se pose est comment nous protéger pour arriver à vivre, voire survivre ?  Amy a fait le choix de ne plus faire confiance aux hommes, de ne plus avoir quelconque relation, ni même coup d’un soir. Depuis 4 ans, elle passe étape par étape, difficilement, sans pour autant arriver à gravir cette dernière marche. Celle de la reconstruction…  Il lui est impossible d’envisager ne serait-ce qu’un instant se retrouver seule avec un homme et particulièrement dans un moment intime. Tout la ramène à Lui… et aux cicatrices de son passé…Pourtant Amy aimerait vraiment ressentir à nouveau un jour ces papillons dans le ventre. Ceux qui vous serrent le cœur et qui vous rendent vivante. Depuis L’incident, elle n’a même jamais été attiré par qui que ce soit jusqu’à sa rencontre avec Matt qui va la déstabiliser autant qu’elle va le déstabiliser lui.

Elle a peur et ne cesse de le fuir, mais il se trouve que Matt est bien décidé à lui courir derrière autant qu’il le faudra pour réussir à l’attraper.Matt, inspecteur de police et homme à femmes qui commence sérieusement à se lasser du sexe facile. A 33 ans, faire encore le tour des bars pour trouver son coup du soir devient vraiment pathétique, même sil a toujours été correct avec ses conquêtes en étant honnête. Sa rencontre avec la belle blonde le hante plus qu’il ne pensait. Avec elle, il était persuadé que cela aurait pu être différent dès qu’il l’a aperçue au bar. Pourtant la seule chose qu’il a réussi à faire, est de la faire fuir… Mais hors de question pour lui de laisser tomber….

 Nina Loren nous offre une romance sympathique et douce malgré la thématique abordée. Un roman sur l’acceptation de soi après avoir été confronté à un traumatisme difficile à surmonter, ou encore, lorsque l’on ne correspond pas aux critères familiaux qu’on attend de nous. Une romance qui redonne espoir sur un thème d’actualité dont on parle beaucoup et sur lequel il faut sensibiliser au maximum.

Dès les premières pages, Nina Loren donne le ton d’un récit obscur qui promet des moments assez durs. Pourtant très vite on se rend compte qu’elle ne prendra pas le chemin attendu. Que j’attendais…plus précisément. Et pour le coup, pour moi, cela ne l’a pas vraiment fait. Je pense que justement, après avoir été happée par le début du récit,  j’en attendais beaucoup trop, beaucoup plus….  L’intrigue était originale et très attrayante,  j’aurais tant aimé que l’auteure entre plus en profondeur dans le sujet que cela m’a coincé pour la suite . Il y avait matière à nous broyer les tripes et nous apporter un panel d’émotions énorme. J’attendais à être percutée de douleur, mais rien…  Ce qui a fait que je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages, ni à ressentir les émotions que j’aurais dû pour eux. L’auteure a fait le choix, son choix et je le respecte,  de ne pas faire sombrer ses personnages d’avantage et de se focaliser seulement sur la reconstruction et l’histoire d’amour. Ce qui fait de Player Boy, une romance tendre au sujet certes, sombre et dur mais, qui est surpassé par la romance, la reconstruction et la mise en confiance que l’auteur a décidé de mettre plus en avant que le côté psychologique qui n’est pas non plus complètement mis à l’écart. J’ai trouvé la plume de l’auteur un peu lapidaire dessus. Je voulais qu’elle s’y attarde plus, qu’elle me fasse ressentir plus… 

Cela ne l’a pas fait pour moi, mais cela le fera peut-être pour vous. Pourquoi ?

Tout simplement car lorsque l’on s’attend à quelque chose qui ne vient pas, on est forcément déçue ou en colère et on se ferme automatiquement. Mais vous, en lisant cet avis, vous ne serez pas dans la même attente que moi. Vous saurez que Player Boy est avant tout une belle histoire d’amour intrigante par son côté sombre et lumineuse par la force des sentiments que les protagonistes vont se porter et la reconstruction qui en découle. C’est un récit qui traite de sujets assez durs et cruels, mais le tout nous est délivré d’une plume douce, délicate, très pudique sur le traumatisme, comme si l’auteur désirait ne pas nous heurter tout en voulant tout de même insérer cette partie qui est vraiment centrale à l’histoire. Les flashs-back à ce sujet sont d’ailleurs insérés parfaitement au récit en nous laissant dans l’attente, l’angoisse de découvrir enfin ce qu’elle a vécu. Puis que dire de ses amis qui sont toujours là pour elle… Sean et Alec apportent à Amy, mais aussi au récit, un vent de fraicheur et une belle pointe d’humour. 

Matt n’est pas un Player boy. Il ne joue pas, mais défi sa jolie blonde  pour qu’elle lui laisse une chance de l’apprivoiser. 

Arrivera t-il à s’approcher et à faire battre à nouveau son cœur ? Je vous laisse le découvrir.

Un grand merci aux éditions Addictives pour m’avoir permis de découvrir Player Boy en service presse.

Extrait : Il me fait rouler et se hisse sur moi en déposant des baisers sur ma poitrine et mon cou. Le sentir sur moi me ramène quelques heures auparavant et me fait complètement vriller. Mon estomac se rappelle alors à mon bon souvenir. J’invite gentiment Matthew à se relever :
– J’adore ton plan, mais…
Je perds le fil de ma pensée quand Matthew se penche à nouveau et commence à mordiller mon oreille. Ma respiration s’accélère en même temps que l’excitation monte.
– Mais… me susurre-t-il d’une voix envoûtante.
Mon Dieu, comment je suis censée réfléchir, là ?
– J’ai faim, Matthew, grogné-je, prise dans les affres du désir.
– Moi aussi, réplique-t-il, le souffle court.
– Je ne parle pas de ça… je… parle… de nourriture, essayé-je d’articuler, haletante, alors que Matthew se donne pour mission de détruire systématiquement toutes mes pensées cohérentes. Tu sais… ces choses qu’on n’a pas avalées… depuis… hier midi ?
– Tout à l’heure, conclut-il avant de prendre définitivement les choses en main.

Sans titre 2.jpg