Titre : Charmant Connard !
Histoire intégrale
Auteur : Mia Carre
Genre : Romance
Editions : Addictives
Ebook : 4.99€
Résumé :
Un homme, une femme, un bonzaï : la colocation parfaite !
Hope arrive à New York pour être enfin libre. Pour elle qui a si peu d’expérience, c’est le début d’une vie qu’elle espère exaltante.
De son côté, Arthur vit à cent à l’heure, il passe d’une fête à l’autre et est plus souvent en rendez-vous à l’autre bout du monde que dans son loft.
Une colocation à deux ? Ils n’ont pas grand-chose à voir mais ne sont pas supposés se croiser souvent.
Sauf que les choses ne se déroulent pas vraiment comme prévu. Après une rencontre pour le moins fracassante, ils vont devoir cohabiter en essayant de ne pas s’entretuer… ni se sauter dessus !
Et ce n’est pas gagné. Entre les mensonges et les secrets bien gardés, la survie en colocation s’annonce houleuse !
Mon avis :
Un connard charmant ? Un beau paradoxe vous ne trouvez pas ? Et pourtant… Le roi Arthur est un vrai Connard ! Tout à fait charmant… Comment est-ce possible ? Je ne peux que vous conseiller de le découvrir par vous-même, car ce roman est une bouffée d’air frais ! Une romance rafraîchissante et douce à souhait tout en abordant un thème qui m’a complètement conquise par sa rareté.
Après » l’inconnu de la route 66″ ou encore, mon chouchou « l’inconnu de l’ascenseur ». Je n’aurais jamais cru pouvoir tomber un jour sur « L’inconnu du dressing »… Et pourtant, les auteurs « Addictives » ne manquent pas d’originalité et j’adore ça ! Si le titre Charmant Connard ne lui allait pas à merveille, j’aurais vraiment opté pour ce dernier. Pas très vendeur ? Détrompez-vous. Dans un dressing on trouve vraiment de tout ! Des pièces originales, uniques et rares qui pourraient faire battre le cœur de n’importe quelle femme… Bien sûr je ne parle pas de chaussettes 🙂
Hope… Cette jeune Californienne pose son sac à New-York très désireuse de commencer sa nouvelle vie dans cette ville qu’elle a toujours crue in-atteignable, mais où règne une effervescence qui lui donne le tournis. Après une vie cloîtrée, ce n’est pas facile pour elle d’affronter la foule. À 21 ans, elle est comme une enfant qui découvre le monde et cela l’excite autant que cela la terrifie. Mais elle est là. Enfin. Et même si c’est effrayant, cela est aussi tout à fait grisant. La magie de New-York… Cette ville où elle pourra enfin être qui elle veut… Avec qui elle veut et faire ce qu’elle veut. Une ville pour se reconstruire ou se construire tout simplement. Pour oublier aussi un peu… Mais pas trop. Car il y a des choses qui ne s’oublieront jamais. Des personnes qu’on gardera à jamais dans notre cœur qu’importe la distance, traverser un pays ne nous éloigne pas comme on le souhaiterait toujours.
Hope, espoir. L’espoir d’une vie meilleure, d’une vie tout court. Prête à se rendre dans une auberge de jeunesse pour jeune fille, un heureux hasard lui apportera sur un plateau, une offre qui ne peut se manquer. Heureuse de pouvoir prendre le temps de se poser et de trouver un Job, Hope n’a pourtant aucune idée de ce qui l’attend. Car si son colocataire a toute la beauté d’un acteur de comédie romantique tout à fait charmant à la tombé de la nuit… Le jour se lève sur un parfait connard ! La colocation s’annonce houleuse et pour leur bien, ils vont devoir commencer à poser des règles ! Mais seront-elles tenues ?
Une romance doudou qui gonfle notre cœur tout au long de la lecture tout en nous apportant son lot d’émotions, de rebondissements et de drame. Même si l’auteure y aborde des sujets lourds, elle le fait avec finesse et légèreté, sans les creuser en profondeur pour garder en avant l’histoire d’amour. Cela ne m’a pas dérangée. Pourtant, en temps normal, je suis fan de cheminements psychologiques approfondis.
Mia Carre a opté pour une voie différente. La psychologie, elle la réserve aux secrets de nos protagonistes. Et cela fonctionne ! Elle le fait avec brio tout en gardant un rythme qui nous tient en haleine avec parfois même, de fausses pistes. On ne peut qu’être touché par ce que vit Hope et pourquoi, elle le vit. Touché dans sa peine, mais aussi dans ses découvertes et dans ses joies. Il faut dire que Hope est vraiment un personnage solaire. Un personnage à l’histoire poignante qui apporte pourtant une fraîcheur et une luminosité au roman comme je crois que j’en ai jamais lu. Si elle a tout d’une blanche colombe innocente, vulnérable, elle nous montrera très vite sa force de caractère, tombant, souvent, puis se relevant autant de fois qu’il le faut. Je me suis tout de suite attachée à elle, dès les premières lignes du roman, sans préavis.
Tout comme à notre roi Arthur qui a aussi ses blessures et ses fêlures qui font de lui l’homme qu’il est à ce jour. Cet homme qui ne peut que vivre sa vie qu’à 100 à l’heure en se souciant certes des autres, mais pas vraiment de lui. Altruiste et prévenant, il ne sait vraiment pas y faire avec Hope qui ne cesse de le faire sortir de ses gongs. Juste parce qu’il la désire ? Alors pourquoi ne pas succomber ? Les règles ne sont-elles pas faites pour être contournées ?
Ce Charmant Connard à vraiment tout pour plaire. On ne peut que fondre pour lui aussi. Sa rencontre avec Hope est simple et tellement originale à la fois. Magnifique, magique, toute en sensibilité et sensualité. Entre eux, c’est puissant dès le premier regard. Comme une évidence même si ce dernier la refuse.
Une romance magnifiquement bien écrite que j’ai dévorée sans pouvoir m’arrêter un seul instant en gardant le sourire niais aux lèvres, même si parfois mes larmes ont coulé. Mais même dans ces moments-là, Mia Carre a rendu ces moments comme une délivrance, ce qui permet de ne jamais perdre le sourire. J’ai plus qu’aimé la relation avec ces personnages qui apportent tellement d’émotions au roman. Mais ce que j’ai le plus apprécié, c’est que l’auteure n’a pas fait dans les faux semblants. Aucun blabla inutile. Tout a toujours été direct, sans prise de tête et franchement, cela fait un bien fou. La narration double nous permet vraiment d’être au cœur des sentiments et de les vivre à fond. Leurs pensées apportent une touche d’humour et d’amour supplémentaire qui finissent par nous faire fondre en guimauve dégoulinante et on en redemande. C’est beau, c’est addictif et j’en ai pris plein le cœur.
Un grand merci à Mia Carre pour ce merveilleux moment de lecture. Et merci aux Editions Addictives de m’avoir permis de le faire dans le cadre de ma réception service presse. Merci pour votre confiance.
Extrait :
…. Je m’enferme dans ma chambre, histoire d’être sûr qu’on ne vienne pas m’emmerder, et me déshabille en rentrant dans la salle de bains. Une longue douche chaude plus tard, j’en ressors et file vers le dressing après m’être séché en vitesse.
Le dressing est allumé… c’est bizarre…
Putain, Frank…
Soudain, un bruit étranglé me parvient et, quand je trouve l’origine de ce son, je reste paralysé par la surprise : une jeune femme, blonde, pâle et habillée d’une tunique blanche et d’un jean bleu, est assise par terre.
Putain mais c’est qui ? Qu’est-ce qu’elle fait là ?!
Sa pâleur disparaît au fur et à mesure que ses yeux écarquillés se lèvent ; ses joues deviennent écarlates.
– Excusez-moi, mais que… commencé-je.
Je m’interromps parce qu’elle bondit sur ses pieds en se cachant le visage dans les mains. OK. Spéciale. Je suis à poil mais pas de quoi en faire un drame. Quand elle écarte légèrement ses doigts et qu’un œil brillant me détaille de la tête aux pieds, je fais un effort considérable pour ne pas me mettre à rire. Elle sort d’où, cette fille ?!….