Hello les étoiles, je vous présente mon avis sur L’embaumeur de Montmartre de Fleur Hana, une romance paranormal à suspense rééditée chez Collection Infinity !
Titre : L’embaumeur de Montmartre
Auteure : Fleur Hana
Éditeur : Infinity Collection
Collection : Onirique
Genre : Thriller paranormal
Résumé : Une nouvelle danseuse du Moulin Rouge retrouvée vidée de ses organes et son sang !
Lord Spencer Fitzwilliam est dépêché sur place par l’agence britannique ROSE afin de résoudre cette sordide histoire de meurtres qui fait la une de toutes les gazettes.
Déterminé à expédier cette enquête en un temps record, il se heurte à Rosaline Leprince et son engin de malheur : sa bicyclette. La jeune journaliste au caractère bien trempé est elle aussi lancée sur les traces de celui que la capitale surnomme déjà l’Embaumeur de Montmartre.
Formant un duo improbable, ils devront mettre leurs ressentiments de côté pour débusquer l’assassin avant que celui-ci ne frappe à nouveau…
Entre Penny Dreadful et Jack l’Éventreur, L’embaumeur de Montmartre vous plonge au cœur du Paris de 1890, ses cabarets, et un mystère digne de Sherlock Holmes.
Réédition augmentée du titre ROSE, L’embaumeur de Montmartre. One Shot.
L’avisdeMya
Il n’y a que récemment que j’ai renoué avec le genre paranormal. Ce titre est ma deuxième expérience et je ne l’ai aucunement regrettée. L’Embaumeur de Montmartre n’est pas un coup de coeur certes, mais la plume addictive de Fleur Hana m’a vite transportée dans cette trame originale… Si l’intrigue fait penser un peu à Jack L’éventreur, son cours n’en prend pas le même chemin. J’avoue qu’au début, j’avais peur que l’histoire tourne autour du paranormal, mais au fil des pages, la frileuse du genre que je suis a été rassurée par le cheminement de l’intrigue !
L’époque, 1890. L’endroit, Paris. La saison, l’été.
L’intrigue se déroule autour du meurtrier des danseuses du Moulin Rouge, le cabaret, le plus select de Paris. Les journaux à scandale s’emparent de l’affaire, chacun y va de son commentaire et les spéculations vont bon train semant un vent de panique parmi les parisiens…La police patauge dans la semoule et le tueur s’enhardit et prend de l’assurance pour remettre le couvert ! Mais il y a un journaliste qui se démarque. Ou je devrais dire une. Oui, vous avez bien compris, notre journaliste est une femme. Comme le préconisait l’époque, les femmes érudites et carriéristes étaient mal vues par la bonne société. À cause du machisme des hommes et grâce au soutien de son père, Rosaline Leprince, avec son ambition dévorante, s’est faufilée dans ce milieu typiquement masculin par la petite porte. Bien qu’obligée de publier sous un pseudonyme, elle considère cela comme le premier pas vers l’émancipation dont elle rêve tant !
Je disais donc, Rosaline a flairé le bon filon à tirer de cet effroyable meurtre et décide d’enquêter par elle-même. Le fin limier qu’elle est, elle sent qu’il y a une autre vérité derrière ces meurtres que ce qui se raconte… Cette dernière n’hésite pas à chercher l’info là où elle ne devrait pas. C’est tout elle. La bienséance, elle n’en a cure et le jugement des regards d’autrui, l’effleure sans l’émouvoir ! Tout ce qui compte pour elle, c’est l’info qu’elle diffusera, fera la Une de La Gazette et sera lue par des milliers même avec un nom d’emprunt. Toute la fierté qui en découlera !
Rosaline sait ce qu’elle veut, sa carrière, elle en fait une affaire personnelle. Les sentiments, le mariage, les enfants et briller en société, tout ce à quoi aspirent les femmes de son entourage, ne la font pas rêver… Mais, ce qu’elle n’a pas prévu, c’est un Lord anglais, coincé, froid et imbu de lui-même qui est venu percuté ses résolutions en plein fouet …
Lord Spencer est venu incognito à Paris pour débusquer le tueur en série du Moulin Rouge qu’il soupçonne avoir déjà sévi à Londres… Mais, ce qu’il n’a pas prévu, c’est qu’une femme vient se mêler de ses affaires. Grossière, fumeuse invétérée, fagotée comme une fille de petite vie et pardessus le marché, intrépide et intelligente… Sérieux qui voudrait d’une femme maline et brillante à cette époque ?… Et elle a en plus le culot de faire battre son coeur. En fin autant qu’un coeur de scientifique peut battre…
La confrontation entre ces deux têtes de mule ne peut qu’être houleuse et irrémédiablement épique. Rosaline a décidé de ne pas lui faciliter les choses et de le pousser dans ses retranchements… De quoi lui faire perdre son flegme à cet Anglais hautain et snobinard !
Encore une fois, Fleur Hana m’a embarquée pour ce voyage dans les rues de Paris du 19e siècle. Un voyage onirique qui mêle suspense et une touche de paranormal. Juste la dose qu’il m’en faudrait pour ne pas décrocher… Attention : La romance se tient en arrière-plan laissant toute la place à l’intrigue policière ce qui n’était pas pour me déplaire personnellement ! Une intrigue qui tient bien la route et qui prend au fil des pages un cheminement inattendu pour ceux qui ne connaissaient pas déjà le genre dans lequel est classé L’embaumeur de Montmartre !
Les personnages aussi différents qu’ils se complètent était une approche intéressante et a résulté à des situations hilarantes ! Le flegme de Spencer n’a d’égale que les excentricités de sa partenaire imposée le temps d’une enquête… Un partenariat qui ne demande qu’être approfondi si Spencer se défait de son côté un peu rasoir… Mais, on peut compter sur l’intrépide Rosaline pour le décoincer !
En somme, une intrigue qui accroche, un cheminement parfait, des personnages hauts en couleur et attachants et une plume fluide et super talentueuse !
Merci Fleur Hana pour l’envoi du service presse de cette superbe expédition à haut suspense dans l’ancien Paris !
#HALLOWEEN2020 BRAVO JOUEUR SANS PEUR TE VOILà DANS LA CRYPTE
EN COMPAGNIE D’UN SQUELETTE Célèbre :
Le porteur de bottes
Si à Londres il n’est pas rare d’exhumer un squelette compte tenu de l’histoire longue et mouvementée de la ville, il est plus rare de tomber sur un squelette du XV° siècle reposant dans la Tamise et chaussé de bottes. Ce qui est super bizarre, c’est que la littérature ne mentionne pour ainsi dire pas du tout l’existence de bottes à cette époque. De plus, il semble que le mec soit mort là sans bénéficier d’un enterrement. Il était âgé d’une trentaine d’année et devait probablement travailler pour la ville au nettoyage de la Tamise si on en croit à la fois ses bottes et l’avalanche de problèmes osseux que son squelette présentait, fruit sans doute d’un travail harassant.
Cette histoire vraie et bien belle, mais nous, nous somme à Montmartre et non à Londres.
Alors cherchons des Bottes en France ! Et qui de mieux que fleur Hana peut vous en donner la couleur si vous savez bien chercher !
vous avez trouvé bravo :
voici vos victuailles du jour mais attention ! Seules celles qui ont la même couleur que les bottes sont bonnes à manger



