L’avis de Carine sur le roman de Katja Lasan Gueule d’ange – Tome 2 : Fred


51UO+qS6YPL._SY346_Titre : Gueule d’ange – Tome 2 : Fred

Auteur : Katja Lasan

Genre : Romance

Editions : Cyplog

Ebook : 5.99 €

Broché : 19.90 €

Résumé :

Harcelé depuis plusieurs années par une fan, aujourd’hui Fred a peur : dans sa dernière lettre, voilà que cette folle menace directement Alice. Depuis qu’il la connaît, il ne lui attire que des ennuis, à cette demoiselle. Ils n’appartiennent pas aux mêmes mondes. Et Fred a trop de fêlures, trop de démons enfouis au plus profond de lui. La meilleure chose à faire pour la protéger serait de la quitter. Pourtant, il ne peut s’y résoudre. Cette fille, il l’a dans la peau. Son sourire, son regard, son corps, tout en elle l’obsède. Mais à vouloir garder ses secrets pour lui, plus que leur relation, c’est Alice elle-même que Fred risque de mettre en danger.

Mon avis : 

Gueule d’ange… Une relecture pour ma part que j’ai faite avec un immense plaisir et dont j’ai pu apprécier le travail de réécriture pour sa sortie aux Editions Cyplog.  

Que vous dire à part que c’était : Foutrement bien ! Un concentré d’émotions à l’état pur… J’en ai pris plein le coeur. Une romance Rock’and Roll et à la fois féerique, à l’image de nos deux protagonistes. Mais pas que, car dans Gueule d’Ange c’est toute la famille des Dark Moon qui font palpiter notre cœur au son de leurs accords et de leur folie déjantée.

Dans le premier tome, nous avons suivie la rencontre improbable de la douce Alice, bibliothécaire et de Fred, le leader du groupe Dark Moon dont elle tombe amoureuse…. La naissance d’une magnifique histoire d’amour des plus torrides qui nous a donné de sacrées vapeurs ! Mais dans ce second tome, Katja Lasan va jouer la carte du suspens et jouer avec nos nerfs en mettant en avant les menaces tant ignorées à l’encontre de notre ténébreux rockeur.

Alice se retrouve au pays des merveilles avec sa belle gueule d’ange. L’amour lui donne des ailes et elle en fait pousser d’autres. Elle apprend à ses côtés et se dévoile, audacieuse, amoureuse. Mais si Alice à suivit son cœur à défaut d’un lapin blanc, ce n’est pas elle qui est passé de l’autre côté du miroir, mais bien Fred qui a franchi le pas, et le reflet que son image lui renvoie, va le pousser dans ses retranchements et le mettre face à lui- même, ses démons et à l’amour qu’il ressent pour sa Demoiselle. Alice, sa dame de cœur qui, a défaut de lui couper la tête, la lui a fait perdre complètement.

Malheureusement l’ombre de la menace est plus que présente, car si Fred n’a jamais eu peur, à ce jour, il n’est plus seul. Et le cacher à Alice n’est pas judicieux, car cela risque fort de la mettre en danger. Ses cauchemars deviennent palpables et s’intensifient d’autant plus que sa Demoiselle n’est pas souvent près de lui avec ses aller-retours à Paris. Alice de son côté, s’adapte à son caractère singulier non sans angoisse. Fred ne lui a jamais vraiment dit ce qu’il ressentait pour elle, ni même ce qu’il envisageait dans un futur proche. Il faut bien avouer qu’il est à lui seul un vrai casse tête pour son petit cœur. Tantôt chaud comme la braise, tantôt distant, perdu dans ses abysses, seules ses émeraudes trahissent ce qu’il ressent pour elle et la rassurent un peu, bien qu’elle se pose de plus en plus de questions… Que lui cache t-il ? Que ne peut-il donc pas oublier au point d’en hurler de douleur chaque nuit ?  Elle aimerait tant qu’il se dévoile et pourtant,  Fred n’est pas le seul à avoir des secrets…

Avec ce second tome de Gueule D’Ange je peux vous dire que cette relecture est à nouveau un coup de cœur. Peut-être même plus encore que mes premières, car il ne me semblait pas me souvenir avoir eu autant de Fred dans la première version. Il nous ouvre son cœur, nous livre ses démons, ses fêlures et nous emporte dans  son univers Rock N’Roll avec les bons côtés, mais aussi les mauvais. Des situations qui nous transportent toujours un peu plus dans l’émotion et dans la frénésie des moments vécus. On « re »découvre nos protagonistes et on les voit devenir essentiel l’un l’autre sans qu’ils s’en rendent compte eux-mêmes, et sous les yeux attentifs des membres du groupe. Un amour vrai, la vérité vraie des sentiments qu’ils se portent l’un à l’autre. Fred est un funambule sur une corde raide entre la vie heureuse que pourrait lui apporter Alice et tous les démons qui le happent et le tirent du côté obscur, l’empêchant alors de lâcher prise. Il vacille souvent sur cette corde, mais dès qu’il croise le regard de sa belle il s’y accroche de toutes ses forces… Alice est solaire, adorable et fait partie de ces héroïnes qu’on aime retrouver dans nos romances. Droite, jamais agaçante, toujours juste et passionnément amoureuse de son rockeur dont elle panse les fêlures. Elle nous partage cet amour pour sa belle Gueule d’Ange au-delà des pages, bien au-delà des lignes. Les scènes coquines sont nombreuses, mais pas redondantes. Elles sont toutes écrites avec sensualité à l’image de ce couple improbable et pourtant si complémentaire l’un à l’autre.

Katja Lasan nous offre là une romance tellement pleine d’amour et d’émotions. Mais pas seulement celles qui entourent la romance. Car j’ai ressenti aussi beaucoup de sensations diverses en suivant les Dark Moon. L’auteur nous plonge dans l’ambiance de cette tournée qui se prépare et tout comme Alice, on découvre les coulisses et toute la préparation qui précède le grand soir. C’était intéressant, effervescent, mais surtout très exaltant ! Comment vous expliquer que j’ai vécu ma lecture comme si j’y étais ?  Que le son des guitares et la voix de Fred m’ont emportée et m’ont presque fait sauter comme une fan hystérique dans une concert démentiel ? D’ailleurs, parlons-en, de cette face cachée pour les stars qui est tout de même un des points sombres abordés dans ce second tome. Avec ce récit, l’auteur nous montre à quel point cela peut déraper. Jusqu’où les fans sont prêts à aller pour leurs idoles, parfois même jusqu’à l’irréparable comme par exemple, le membre emblématique des Beatles, John Lennon, qui a été assassiné alors qu’il revenait d’une session d’enregistrement. Cela fait peur et pourtant c’est si réaliste. On découvre à travers les Dark Moon, les règles que nous imposent la célébrité et tout Rock n’Roll qu’il soit, Fred est bien obligé d’en suivre la plupart au risque de perdre Alice qui n’a rien à voir avec ce monde qui est le sien.

Gueule d’Ange est une romance saisissante, enivrante et addictive qui ne s’oublie pas. Une claque livresque émotionnelle tant elle est au rendez-vous . Impossible à lâcher une fois qu’on le commence. Il n’y a rien de trop, ni de pas assez. Les papillons virevoltent dans le ventre au milieu du suspens et de tous les rebondissements que nous offre le récit malgré le fait que j’en connaissais la finalité. La plume de Katja Lasan est tout simplement, majestueusement Rock N’Roll !!!! Et je terminerai par une mention spéciale pour les paroles des chansons du groupe Dark Moon qui étaient tellement en parfaite adéquation avec le groupe, avec leur vie, leurs émotions et l’univers qu’ils partagent. Et pour tout cela, je dis un grand Bravo à Katja Lasan, mais aussi un grand Merci.

Un grand merci aux Editions Cyplog pour sa confiance et je fonce de ce pas retrouver Damien !

 

Extrait : 

L’appareil photo fait son travail et Astrid s’exclame :
— C’est génial ! Parfait ! J’adore la spontanéité ! Elles vont être superbes, celles-ci !
La langue de Fred se retire, mais son nez reste posé contre le mien. Ses beaux yeux verts me sourient. Je passe une main dans son cou et caresse le haut de sa nuque. Je laisse mon regard venir se perdre dans le sien. Je m’y plonge, m’y noie, m’y consume.
Face à ces prunelles magnifiques, je parviens enfin à oublier ce qui m’entoure.

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L’avis de Charlotte sur À contre-courant de Kathryn Nolan chez Juno Publishing France!


Hello, en ce jour de sortie, Charlotte, vous présente son avis sur À contre-courant de Kathryn Nolan chez Juno Publishing France !

Titre : A contre-courant

Auteur : Kathryn Nolan

Genre : Romance

Editions : Juno Publishing

Ebook : 5,99

Sortie : Le 26 mars

Résumé : Avery Dacosta ne s’attendait absolument pas à trouver un manifestant devant son bureau. Surtout maintenant, alors qu’elle est à « ça » de concrétiser un projet sur lequel elle travaille depuis des années : construire un hôtel de luxe sur Playa Vieja, la plage paradisiaque de San Diego. Finn Travis, surfeur local et décontracté, lui ne s’attendait pas à se retrouver à la tête de la résistance de Playa Vieja. Il est plutôt écolo tranquille qu’activiste radical. Seulement, l’hôtel d’Avery menace de détruire l’endroit qu’il aime le plus au monde. Pour la première fois de sa vie, Finn décide d’user de son charme pour autre chose qu’attirer sa prochaine conquête. Avery a travaillé trop dur pour laisser un hippie joueur de bongo comme Finn briser un futur rêvé. Et son idéalisme naïf lui tape sur les nerfs. Et elle n’est pas la seule à s’énerver. Finn pense qu’Avery est une femme avide, vivant pour le travail. Alors qu’Avery et Finn entrent en collision telles les vagues contre la côte, leurs débats deviennent bouillants. Sexy. Torrides. Mais le courant de leur attirance met plus en jeu que leurs valeurs idéologiques. Avery et Finn arriveront-ils à être ensemble sans abandonner ce à quoi ils tiennent plus que tout ?

L’avis de Charlotte

Cette couverture m’a donné envie de vacances, de calme et de douceur. Ce voyage à contre-courant m’a fait rêver d’un autre monde.

Avery est une jeune femme ambitieuse. Elle consacre tout son temps et son énergie pour le projet qu’elle mène depuis 2 ans, ne laissant personne la faire dévier de son objectif. Gravir les échelons de son entreprise est une priorité pour elle, tout comme partir de cet endroit.

Finn est surfeur, reconnu dans son milieu, plutôt cool et détendu et surtout rarement énervé. Il est membre d’une communauté « hippie ». Il aime ce mode de vie en marge de la société. De par son statut de star locale, il prend la tête des manifestations contre le projet sur lequel travail Avery.

Leur rencontre fait des étincelles. Leurs échanges sont houleux. Ils sont en désaccord sur un nombre incalculable de points mais ne peuvent s’empêcher d’en débattre. Cette romance amène tout en douceur et avec beaucoup d’amour des sujets importants tel que le développement et l’écologie. Sans trop en faire et de manière agréable, les protagonistes partagent leurs idées. J’ai beaucoup aimé la tolérance dont font preuve les deux rivaux.

Aurais-je mentionné que Finn est mannequin à ses heures ? Non ? C’est maintenant chose faite ! Et qui de mieux qu’un beau surfeur pour détourner Avery de ses principes ? L’imperturbable Finn fait face à une rivale de taille qui réussit à l’énerver. Mais cet état aurait tendance à l’exciter… La montée en tension entre Avery et Finn est explosive. Ce qui donne des scènes érotiquement intéressantes sans tomber dans l’excès. J’ai beaucoup aimé ce roman qui m’a donné envie de voyage, de rencontres ainsi que des bouffées de chaleur !

Merci à Maïwenn et Juno Publishing France pour la découverte de ce savant mélange de débats sur des sujets intéressants et de romance torride !

A contre courant montage

L’avis de Carine sur le roman de K.Jarno The Bounty Fuckers chez Black INK Editions


81ivwbncxvL._AC_UY436_QL65_ML3_Titre : The Bounty Fuckers
Auteur : K.Jarno
Genre : Romance MM
Editions : Black Ink
Ebook : 4.99€

Résumé :

Hugo est un baiseur de primes. Là où un chasseur de primes est engagé pour tuer, lui l’est pour baiser.

Tester l’honnêteté ou la sexualité d’un conjoint, briser une carrière, dépuceler un coincé, c’est son job, et rien ne l’arrête. Le client fixe une mission, il la remplit. Aucune limite ! Personne ne lui résiste.

Personne ? Sauf peut-être sa nouvelle cible : Zedd. Une coupe de militaire, un regard agressif, une allure de taulard, une attitude de mauvais garçon.

Rien chez lui ne présage une possible attirance pour les mecs. Comme si ce détail pouvait arrêter Hugo. Il est le meilleur et compte bien le rester !

Quoi qu’il en coûte, ce Zedd finira dans son lit. Parole de Bounty Fucker !

Mon avis écrit par #Carine :

Nom : Blanchemaison

Prénom : Hugo

Profession : Bounty Fucker

Vous ne savez pas ce qu’est un Bounty Fucker ? C’est comme un Bounty Hunter, un chasseur de prime qui a peu de considération pour la vie humaine du moment où l’enveloppe qu’on lui donne pour sa mission est bien remplie. Mais pour Hugo c’est différent, il n’enlève la vie à personne, juste, il les baise. Un baiseur de prime  ! Si vous payez bien et que vous savez être discret, il peut se charger de n’importe quelle mission avec ses atouts et sa belle gueule.  Un dépucelage, briser un mariage dont le mari cache ses véritables penchants sexuels ou encore, provoquer un scandale pour briser une carrière politique, les raisons pour l’embaucher ne manquent pas et Hugo ne rate jamais ses cibles. Mais la facilité de ses missions commencent à l’ennuyer. La même platitude chaque jour et l’amour à deux balles lui pèse.  Il aspire et rêve que ces cibles lui donnent un peu de fil à retordre et que cela lui apporte un peu plus de piquant dans sa vie.

Cela tombe bien, car sa nouvelle mission relève d’un vrai challenge !

Zedd est un officier de police glacial, taciturne, avec lequel il va devoir faire équipe le temps de le démasquer. Sa femme le soupçonne d’aimer les hommes et souhaite que Hugo lui en apporte la preuve. Rien ne laisse penser qu’elle a raison, mais Hugo est assez fort dans son domaine, il compte bien disposer de tous les éléments pour accomplir sa mission et pour ce fait, Zedd doit finir dans son lit… Mais la partie n’est pas gagnée d’avance au vu du spécimen complètement hermétique à tout ce qui l’entoure, mise à part les enquêtes sur lesquelles il bosse comme un damné. Mais Hugo qui ne recule devant rien va cependant se prendre une belle claque en intégrant l’équipe de Zedd, car en plus de patiner sur sa mission, il va devoir affronter son passé qui lui revient en pleine face et va le mettre en danger. Tout comme il va mettre en danger son statut de Bounty Fuckers en transgressant la première des règles d’un Baiseur de prime… Ne pas s’attacher à sa cible.

Une belle romance dans laquelle Kentin Jarno a mis tous les ingrédients nécessaires pour tenir le lecteur d’un bout à l’autre même si pour ma part il m’a manqué un petit quelque chose. Un peu plus de profondeur peut-être, et un développement plus poussé sur certains points. C’est la trame qui m’a accrochée par son originalité  et m’a permis de prendre le temps de m’attacher aux protagonistes que j’ai vraiment adorés. L’ intrigue est bien menée avec de l’action, des secrets, de l’amour et du sexe savamment dosé. L’émotion arrive petit à petit, au fur et à mesure que l’on s’attache à Zedd et Hugo en apprenant à les connaître et en découvrant leurs fêlures. Plus on avance plus on les découvre, plus on succombe. Nos deux héros sont différents et se complètent pourtant dans leur relation qui prend le temps de se mettre en place. Ils souffrent tout deux d’un passé  qui leur pèse et les fait souffrir malgré les apparences. Mais en s’apprivoisant et s’ouvrant l’un à l’autre, ils vont prendre conscience qu’il faut avant tout affronter ce passé pour pouvoir aller de l’avant.

Nous avons d’un côté un Hugo, ce petit frenchy exilé à New-York qui n’a pas froid aux yeux et qui nous fait rire avec son humour complètement décalé (Kentin sort de ce corps ! ou pas… 😉 ).  On ne peut que l’admirer pour sa force de caractère, et la façon dont il a rebondi après avoir repris sa vie en main, malgré un flou encore présent. Certes son métier n’est pas des plus banals, mais cela reste son choix. Il fait cela de son propre chef sans aucune obligation et c’est tout ce qui compte. Il ne connaît pas l’amour et n’en veut surtout pas, donc rien de dérangeant.

Puis nous avons Zedd le Bad boy ténébreux,  fils de militaire marié à une fille de militaire. Cet homme est peut-être beau à en crever, mais il est surtout glacial et très secret. Il qui ne vit que pour son job et on a vraiment du mal à le cerner. Son mariage n’est pas sa priorité, seul les trafiquants de drogues ont toute son attention. Et depuis peu aussi, le petit frenchy au visage d’ange, qui lui fait sonner tous ses signaux d’alerte. Il cache quelque chose et il doit savoir quoi… On va le voir s’ouvrir et sortir doucement de sa chrysalide pour devenir un magnifique papillon de nuit bien sulfureux. S’extirper d’une emprise toxique n’est pas aisée, mais Hugo pourrait lui en donner le courage.

Entre moment de doutes, de peines, de remise en questions et de révélations dramatiques, la magie des sentiments opèrent tout à coup en donnant au roman cette légèreté qui touche et nous emporte vers des sentiments, certes complexes dans un premier temps, mais qui illuminent le cœur de nos héros et nous illuminent alors aussi, à notre tour.

Une belle lecture à la plume fluide et drôle malgré le sujet, qui se lit facilement et qui nous emmène jusqu’au prologue avec cette envie soudaine et très frénétique de connaitre la suite. Car avec le récit de Zedd et Hugo, Kentin Jarno nous tisse un fil conducteur que l’on a hâte de retrouver dans le prochain tome qui concernera un des associés et amis de Hugo. Bellamy ou  Joan ? Qu’importe ! Tout deux nous offrent de bons moments déjà dans ce premier tome, même si mon cœur va tout de même vers Bellamy et le mystère qui l’entoure. Sa sagesse et son sarcasme m’ont déjà fait fondre.

Bounty Fuckers c’est une série de Spin-off indépendants, mais j’imagine qu’au fil rouge les relis,  il vaut mieux les lire dans l’ordre. Chaque tome est une mission différente avec un personnage différent. A quand la suite ? Très vite j’espère !

Un grand merci aux Editions Black ink pour m’avoir permis de découvrir cette belle lecture en service presse.

Extrait : 

« En général, mon intuition ne me trompe pas. Jusqu’ici, elle ne m’a jamais fait défaut. Sans elle, je n’en serais jamais arrivé à ce stade dans ma carrière. Ce mec dit la vérité. Il n’est rien d’autre qu’une pute parmi d’autres, dans cette organisation. Donc cette piste tombe à l’eau. Plan B : entrer dans l’hôtel pour faire un repérage des lieux et éventuellement trouver le bureau des Bonnie and Clyde du fion.
Et merde.
Voilà que le frenchy déteint sur moi, maintenant. Génial ! Heureusement que je n’ai pas dit ça à voix haute, il ne se serait plus senti. Je ne veux pas qu’il croie qu’on va devenir amis. Il n’y a pas de place dans ma vie pour ça. Il n’est rien d’autre qu’un stagiaire qui cache quelque chose. Et je veux découvrir son secret.
— Vous voulez quoi ? me demande le suspect.
On ne peut clairement pas rentrer dans le bâtiment par la porte d’entrée. D’où l’intérêt de tenir ce mec sous ma coupe.

— Tu vas nous faire entrer à l’Empire of Hearts. Par la porte arrière.
Il éclate de rire.
— Vous n’êtes pas sérieux ?
Mon air strict lui démontre immédiatement le contraire.
— J’ai l’air d’être le genre à plaisanter ? demandé-je.
Hugo se marre à côté. Première fois qu’il intervient. Il se tenait en retrait pour observer en tant que stagiaire, j’imagine.
— Je confirme, il n’a même aucune idée de la définition du mot « plaisanter », assure-t-il, amusé. Vous feriez mieux de coopérer.
Une pointe d’amertume me pince le cœur. Je ne suis pas du genre susceptible. Des critiques, j’en ai essuyé toute ma vie. Personne ne passe à côté. En l’occurrence, Hugo n’a rien dit de bien méchant. Pourtant, ça ne me plaît pas du tout, venant de sa part. Bien sûr que je sais m’amuser. Juste pas avec les cons de Français prétentieux. »

Extrait de
The Bounty Fuckers
K. Jarno
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L’avis de Charlotte sur Four Kings Sécurité, Tome 2 : Roi de cœur Auteur : Charlie Cochet chez Juno Plublishing


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Titre : Four Kings Sécurité, Tome 2 : Roi de cœur
Auteur : Charlie Cochet
Genre : Romance Suspense MM
Editions : Juno Publishing
Ebook : 5,99 €
Broché : 18 €
A paraitre le 4 juin 2020

Résumé :
L’ancien sergent médical des Forces spéciales, Russell « Red » McKinley, connaît une chose ou deux sur les blessures, comme le fait que certaines personnes peuvent mettre une vie à guérir, si elles guérissent. Les cicatrices que Red porte sont profondes et vivre avec le SSPT signifie souvent lutter contre les souvenirs de son passé. Les blessures qu’il a subies alors qu’il travaillait sur un dossier de protection d’un homme d’affaires avec ses collègues et copropriétaires de Four Kings Sécurité ont une fois de plus fait ressurgir les peines du passé, mais Red est déterminé à ne pas laisser dérailler sa romance florissante avec le séduisant photographe de mode Lazarus Galanos.
Laz ne peut pas nier qu’il se passe quelque chose de spécial entre Red et lui, mais il a ses propres blessures. Il hésite à s’engager dans une nouvelle relation après sa récente rupture explosive. L’expérience lui a appris à douter de son jugement en ce qui concerne les hommes. Ceux qui semblent trop beaux pour être vrais le sont généralement, et personne ne semble plus parfait que Red.
Lorsqu’on attente à la vie de Laz, Red est déterminé à le garder en sécurité. Laz n’est peut-être pas un client, et Red n’a toujours pas repris du service, mais Laz est l’un des leurs, et rien n’est plus important que la famille pour les Kings. Alors qu’une enquête est en cours, Red et Laz se rapprochent, mais peuvent-ils trouver un moyen de s’entraider et de se donner une chance, ou leurs craintes et insécurités vont-elles leur coûter plus cher que leur avenir ensemble ?

Mon avis by Charlotte JB :

Retrouver les Kings est un plaisir. Avec eux on ne s’ennuie pas : les membres de l’agence de sécurité se taquinent avec humour et l’histoire de manque pas de suspense pour notre plus grand plaisir…
Ce tome est consacré à Red. Avec l’aide d’Ace, membre des King et personnage principal du premier tome, et même s’il n’avait rien demandé, il retrouve Laz après un long silence. Entre eux le courant est passé dès leur première rencontre. Ils sont attirés l’un par l’autre mais Laz sort d’une relation compliquée qui a mis à mal sa confiance en lui et en les autres, et Red a un passé lourd à porter qui lui a couté sa précédente histoire.
Laz est la cible d’un tireur. Red, en convalescence, va rester auprès de lui le temps que l’enquête soit menée. Les conditions aideront t’elles à un rapprochement entre les deux hommes ?
L’histoire est rythmée par le suspense de l’enquête qui est bien menée et m’a fait me poser des questions jusqu’au bout de la lecture. J’aime beaucoup la présence d’Ace, drôle parfois malgré lui, une note d’humour appréciable.
Merci à Maïwenn et Juno Publishing France pour ce service presse. J’ai beaucoup aimé cette romance MM à suspense très addictive. Les personnages sont touchants, passionnés et l’histoire est prenante.
Les liens entre les Kings se ressentent également dans ce tome. J’aime beaucoup les séries où on passe d’un personnage à un autre car cela permet de ne pas les quitter brutalement. Les autres membres, telle une famille unie, sont également bien présents dans Roi de Cœur. Cela donne envie de les retrouver pour les connaitre mieux. Je découvrirai avec plaisir les autres membres de l’équipe dans les prochains tomes.

Extrait :

« – Est-ce mal que j’aime te voir dans ma chemise ?
Red posa un baiser sur la tempe de Laz savourant le ronronnement qui échappa au jeune homme tandis qu’il continuait de nicher son nez dans ses cheveux.
– Pas du tout.
– Et si je disais que j’aime te voir chez moi ?
Laz se retourna dans ses bras, les joues rougies et un sourire timide jouant sur ses lèvres tandis qu’il dessinait des cercles sur le torse de Red.
– Je dirais que j’aime être chez toi.
Il leva les yeux pour croiser ceux de Red.
– Avec toi.
– Peut-être que tu pourrais rester dormir de temps en temps, proposa Red, son cœur battant à ses oreilles.
Seigneur, ils allaient vite, mais tout semblait si juste. »

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L’avis de Carine sur le Spin-off de Dark Heart de Karyn Adler : Free Heart


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Auteur : Karyn Adler
Genre : Dark Romance
Editions : auto
Ebook : 4.99€
Broché :15.99€
Résumé :

« Toutes les tempêtes ne viennent pas gâcher votre vie, certaines viennent nettoyer votre chemin ».
Auteur inconnu.

Lorsque Storm débarque dans la petite ville côtière, au volant de son mini van, elle ne s’attend pas à y trouver ce qu’elle pensait ne jamais chercher. Sa liberté, c’est tout ce qui compte. Pas d’attaches, pas de liens. La jeune fille aux cheveux de feu ne croit pas au grand amour, au grand dam de sa mère. Alors, lorsqu’elle croise la route de Connor, l’insouciant de la bande, elle voit en lui son alter égo. Après tout, que risque-t-elle à le laisser la charmer ?

Connor, l’insouciant de la bande, a toujours pensé que sa vie serait faite de petits bonheurs. Qu’il poursuivrait sa vie sans faire de vagues. Tomber amoureux, il s’y refuse. Il ne croit pas au coup de foudre. Mais la tempête qui s’annonce pourrait bien bouleverser sa vision de la vie et l’amour. En croisant le regard orageux de la jolie Storm, toutes ses certitudes pourraient bien s’effriter une à une.

Et S’il suffisait d’un instant pour que tout change ?

Mon Avis : 

Après avoir sombré dans Dark Heat avec Lee et Aiden, me voilà de retour à Everness avec Connor en pleine tempête dans ce magnifique Spin-Off.

Karine Adler m’avait percuté le cœur avec sa plume dans son premier tome et je dois dire qu’elle m’a complètement achevée avec celui-ci. Connor est peut-être le joyeux luron de la bande, le rigolo, le confident de tous, mais il n’en cache pas moins des secrets qui le bouffent et l’empêchent d’avancer dans sa vie, particulièrement avec les femmes. Il ne souhaite aucune attache et préfère de loin des plans d’un soir à une quelconque relation. Pathétique à 25 ans ? Non. Connor pense que c’est la meilleure chose à faire, car l’amour ce n’est vraiment pas pour lui. Il ne voit que la douleur dans les couples qui l’entourent, le mensonge, les tromperies… Il est persuadé que tous portent un masque qui les empêche d’être vraiment eux-mêmes. A ses yeux l’amour n’est pas lié au temps qui passe, mais à l’intensité qu’on lui donne même pour un temps très court, le temps d’une nuit.  Il veut rester libre, vivre pour lui et aimer autant de fois que le soleil se lève. Seulement, on ne choisit pas vraiment quand l’amour décide de nous tomber dessus… Mais on peut choisir de l’accepter… ou pas.

Et c’est l’arrivée d’une jolie tempête flamboyante qui va dévaster son cœur et lui faire perdre ses moyens de séducteur effronté. Storm… Cette magnifique jeune femme aux cheveux de feu, libre comme le vent , tempétueuse et solaire va le foudroyer en un seul regard. Tout deux se sont bien trouvés puisque la belle rousse est un électron libre et souhaite le rester plus que tout. Elle ne souhaite en aucun cas être liée. Que ce soit à un homme ou même à une ville, elle vit une vie de bohème dans laquelle les limites ne font pas partie de son vocabulaire tout en se laissant porter par la vie et ses envies.  Pas de sentiments, pas de regrets…

Et lorsque ces deux cœurs libres vont ne faire plus qu’un, ce sera comme cette lumière vive et soudaine causée par la foudre qui va briller entre les nuages de leur vie. Un déchainement de sentiments et d’émotions attisé par une attirance invisible que les relie l’un à l’autre en rendant chaque échange d’une intensité électrique palpable. Mais il est bien connu que l’éclair est aussi prémice du grondement du tonnerre qui annonce l’orage…  Le calme avant la tempête qui va faire rage et les emporter dans un tourbillon qui risque fort de changer leurs vies.

Karine Adler à un talent fou pour mettre les mots sur des maux, mais particulièrement pour nous les partager de manière à nous toucher profondément. J’ai une fois de plus passé un excellent moment de lecture, emportée dans ce tumulte d’émotions qui déglinguent tout en finesse. Elle m’a à nouveau bluffée, conquise et tourmentée. Je m’attendais à une lecture plus légère avec Connor et même si c’est le cas par rapport au premier tome, j’ai été plus que surprise de plonger aussi loin dans les affres de notre joyeux luron. Je savais qu’il cachait lui aussi ses failles derrière ce masque d’homme joyeux, mais je ne m’attendais pas à autant de souffrance chez lui. Tout comme la découverte de Storm qui est un personnage magnifique, mais qui cache aussi ses fêlures derrière son sourire éblouissant et son masque de fille désinvolte. Tout deux se ressemblent tellement dans leur choix et dans la vision qu’ils ont de l’amour et de l’avenir.

Et si le bonheur était avant tout se trouver soi-même…. Peut-être qu’à ce moment-là la liberté pourrait avoir un autre sens…

Le rythme de l’auteur nous fait voyager d’un cœur à l’autre avec sa narration à deux voix qui m’a plus que ravie ! J’ai pris plaisir à retrouver la famille que forme la petite bande d’amis dans laquelle les liens sont vraiment très fort. Retrouver Lee et Aiden étaient la cerise sur le gâteau car nos deux amoureux se battent encore un peu pour arriver à vivre leur vie plus sereinement et c’est ce que j’aime dans cette romance. Karine Adler ne fait pas dans la dentelle, elle ne nous sort pas nos protagonistes de leurs traumatismes en un coup de baguette magique. Elle nous montre bien dans ce Spin-off que tout n’est pas encore bien posé et que les démons rodent toujours malgré l’amour qu’ils se portent. Qu’il faut laisser le temps au temps et l’amour pensera les blessures petit à petit.

Une magnifique lecture que je ne peux que vous conseiller de lire à votre tour. Un récit fort en émotions qui ne vous laissera pas indifférent et qui saura ravir votre petit coeur !

Un grand merci à Karine Adler pour m’avoir offert sa confiance et merci pour cette magnifique lecture.

Extrait :

— Arrête de trop réfléchir, tu vas attraper des rides.

— Et puis, cet air si sérieux, ça ne te va pas du tout.

Je repose mon appareil photo et soupire en me redressant. Kayla et Lee s’assoient à mes côtés sur la pelouse du campus. Ces derniers jours, les cours ont été intenses et les examens approchent à grands pas. Nous avons passé quelques soirées à réviser ensemble et je dois reconnaitre que j’ai adoré ça. Je ne leur ai jamais parlé de Connor. À vrai dire, je ne sais même pas si elles le connaissent, mais je préfère ne pas avoir à leur expliquer que j’ai passé une nuit magique et que je préfère en rester là. J’aime ma liberté. J’ai bien trop peur de devoir changer. M’adapter, m’effacer, pour devenir celle qui serait l’idéal d’un homme qui ne m’aimerait que pour ça. Pour l’image qu’il se ferait de moi. Ma mère dit que j’ai tort de réagir ainsi. Elle est persuadée que c’est sa faute, qu’elle m’a influencée. Elle a tort. C’est grâce à elle que j’ai réalisé qu’être heureuse ne se résumait pas à trouver le grand amour, se marier et avoir des enfants. Non, le bonheur est de se trouver, de s’accepter et de vivre pour soi.

— Est-ce que tu comptes ouvrir la bouche ? se moque Kayla, face à mon air concentré.

— J’en ai marre des cours, marmonné-je, détournant habilement la conversation.

— À qui le dis-tu ! J’ai l’impression que mon crâne est sur le point d’exploser.

— Eh, pensez un peu à moi, réplique Lee. Je vous rappelle que je vis avec Aiden. Des cours, j’en ai jour et nuit…

— Ma pauvre.

— Ouais, mais ce qu’elle ne dit pas, ajoute Kayla, c’est qu’il y a des avantages aussi à dormir dans le même lit qu’un professeur. Pas vrai ?

— Kayla…

— Joue pas la rabat-joie, Laelynn.

— Laelynn ? C’est ton prénom ?

— Oui, soupire-t-elle, mais je…

— Elle préfère qu’on l’appelle Lee. Une longue histoire, ma chère Storm.

— Ouais, j’ai l’impression que je pourrais écrire un roman sur vous tous, gloussé-je. — Oh crois-moi, il y aurait matière.

— Kayla…

Consciente qu’il y a encore quelques secrets que les filles dissimulent, je les laisse se chamailler sans chercher à en comprendre les raisons. Qu’importe, je les aime telles qu’elles sont, avec ou sans histoire compliquée.

— Merde, grogne Kayla en observant sa montre.

Elle se lève et je la rejoins. Je tends la main à Lee qui l’accepte en marmonnant. Je souris, amusée par sa réaction et nous rejoignons toutes les trois le bâtiment des arts.

— À tout à l’heure, les filles, nous salue Kayla. Et n’oubliez pas, on file boire un verre chez Jo ce soir, ok ?

— Ok, à ce soir. — À plus tard, Storm, murmure Lee en filant vers sa salle de cours.

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L’avis de Carine sur le roman de Maje Adams : Harem#1 Insoumis au Jaguar


41Uqst47NULTitre : Harem #1 Insoumis au Jaguar

Auteur : Maje Adams

Genre : Nouvelle Homoromance, métamorphe, érotique

Editions : Auto

Ebook : 1.50€

Broché : 8.00€

Résumé :

Nouvelle érotique métamorphe.
Kheran est un guerrier. Avaghar un prince Jaguar. Lorsque l’indomptable se retrouve entre les griffes du dominant, en qualité d’esclave sexuel, l’issue du combat n’est plus aussi certaine… Qui succombera le premier à l’attraction? Le plus docile n’est pas forcément celui qu’ils croyaient.
***
Romance érotique pouvant heurter la sensibilité des plus jeunes.

Mon avis by Carine :

Lorsque vous débutez un genre de lecture qui n’est vraiment pas votre tasse de thé et qu’en plus vous adorez l’auteur, ça pince un peu. Peur de ne pas aimer, peur de passer à côté puisqu’on en a pas l’habitude, et ne pas arriver à en parler à sa juste valeur. Mais voilà, C’est du Maje Adams et elle pourrait écrire le manuel d’utilisation d’une brouette électrique que je me laisserais tenter par sa lecture. Alors une nouvelle Homoromance Métamorphe et érotique,  pourquoi pas finalement ? Moi qui ait du mal à me projeter dans une lecture qui ne peut pas être réaliste, me voilà en plein Harem avec un prince qui sort facilement ses griffes !

Et quelle lecture ! Un belle surprise. Jamais je n’aurais imaginé arriver à me projeter sur cette belle terre promise de Athribas. Plus précisément au Sud, dans la belle citadelle des Jaguars où j’ai pu y faire la connaissance de Avaghar, un prince chef de meute. Au cœur de cette citadelle se trouve le Harem, ce lieu à part et très prisé dans lequel le princes accueillent leurs esclaves souvent humains. Et Avaghar aime beaucoup cet endroit surtout que depuis peu il voue une certaine fascination à sa nouvelle acquisition,  Le guerrier du lac, un humain, Kheran. Un guerrier sans peur et indompté qui va devenir son nouveau défi. Las des guerriers de son Harem un peu trop soumis à son goût, il voit en Kheran une  nouvelle proie à chasser… à soumettre pour assouvir ses besoins de dominant. Il part alors en chasse, mais qui des deux chassera l’autre ? Un jeu entre eux se met alors en place, tel est pris qui croyait prendre, l’attraction est bien trop forte pour ne pas se soumettre, mais non sans avoir combattu au préalable. C’est une question d’honneur pour l’un comme pour l’autre.

Maje Adams a réussi son pari en se plongeant dans l’écriture de cette nouvelle MM érotique métamorphe. Je n’ai pas vraiment l’habitude d’en lire et c’est d’ailleurs ma première. Je dois avouer que finalement le charme opère malgré l’écriture à la troisième personne avec laquelle j’ai en général du mal à me projeter. Nous sommes dans une nouvelle érotique, c’est donc très court, mais à la fois très chaud et surtout très addictif. L’auteur nous convie dans un univers sensuel où le sexe n’a aucun tabou, c’est un peu défouloir je dirais même. Elle fait monter la température interne crescendo en attisant nos sens d’une manière très perceptible avec une plume fluide, sensuelle, mais directe quand c’est nécessaire. Avec Harem, Maje Adams nous amènent aux abords d’un brasier que vous aurez bien du mal à éteindre une fois la lecture commencée, et elle le fait avec brio. Car en plus d’être fluide, sa plume est très imagée et elle nous emporte sur cette planète inconnue sans préavis en nous expliquant le pourquoi du comment, qui nous met dans le bain facilement. On voit alors les lieux, les habitants, l’imagination nous porte et nous emporte au cœur de Athribas cette terre promise qui nous promet d’avoir très chaud nous, pauvres lecteurs !

Une nouvelle à découvrir. Maje Adams m’a eu par surprise et m’a emportée avec elle dans son univers… Entre félins et Guerrier, j’avoue être conquise et avoir été captivée par cette homoromance métamorphose aux personnages sublimes et Ô combien virils et sexy à souhait. Des personnages charismatiques et attachants qui nous offrent une lecture originale, sensuelle et très dynamique. Facile à lire, les joutes entre nos protagonistes sont aussi piquantes que les moments torrides de sexe. A lire sans modération !

Un grand merci à Maje Adams pour cette belle découverte en me faisant sortir de ma zone de confort littéraire. A quand une suite ? Car je suis très intriguée par un certain Lion …..

Extrait : 

 » La main d’Avaghar surgit subitement devant ses yeux, l’interrompant désagréablement, un bout de rôti placé entre son index et son pouce. Il comprit que son repas ne se ferait pas dans une assiette ou autre et qu’il devrait accepter les becquées que son hôte lui concéderait s’il voulait se sustenter. Il observa un moment l’offrande dégageant un doux fumet séducteur et ne cilla pas. Avaghar n’attendit pas et récupéra sa main sans plus de cérémonie. L’estomac de Kheran lui fit sentir son désaccord en grognant lourdement. Il avait vraiment faim. Il faillit désespérer de manger quoi que ce soit en voyant le temps passer sans nouveau geste d’Avaghar dans sa direction. À sa droite, l’esclave avait calmé l’ardeur de la pipe incroyable qu’il assénait au Prince. Ses gestes avaient ralenti, ses baisers se faisaient réveilla malgré lui sous sa jupe. Mais cette fois, même sans les mains, il put se soulager légèrement en remuant imperceptiblement les cuisses, offrant une pression apaisante à ses bourses. Il retint un gémissement de contentement en sentant son désir légèrement apaisé par ce geste. »

Extrait Harem de Maje Adams

 

L’avis de Carine sur le roman de Max L. Telliac chez Black Ink Editions


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Titre : SIX, tome 1 : À nos destins mêlés
Auteur : Max L. Telliac 
Genre : Romance
Editions : Black Ink
Ebook : 4.99 €

Broché : Le 20 mars
Résumé : « Faut se présenter ? Pfff. Marc Tillard. Flic. Râleur. Taciturne. Métro, boulot, dodo… et sexe, évidemment. Ma vie était réglée jusqu’à ce qu’un petit con aux yeux émeraude se pointe. »
« On parle de moi ? Simon Fauquet. Fun, insouciant et trop mignon. Ma vie rime avec soirées et vodka, jamais sans ma coloc’ et meilleure amie. Entre nous, c’est à la vie à la mort, jusque dans les ennuis que j’attire comme un aimant. »
« La best-friend en question c’est moi. Louise Dario. Coriace sous mes airs de poupée Barbie, et déterminée à percer dans le monde de la mode. Ce milieu est rempli de requins, mais qu’importe ! »
« Je suis le plus dangereux des squales, of course. Adam Jameson. Mannequin britannique au physique de rêve, au regard polaire énigmatique, prêt à rendre folles toutes les femmes de la capitale, voire au-delà. »
« Eva Tentiller. Journaliste, féministe, indépendante, discrète mais aussi sauvage et mystérieuse. Ma seule ligne de conduite : zéro attache. Mes démons sont loin derrière moi désormais, mais si vous êtes sages, peut-être que je vous en parlerai. »
« Et la boucle est bouclée avec la crème de la crème. Moi ! Alex Azarov, pour vous servir. Flic de mon état et coéquipier de cette brute de Tillard. Je ne me prends jamais la tête, sauf quand on décide de me mettre sur la route d’une sulfureuse brune. »
Six destins entremêlés. Autant de possibilités…

Mon avis :  

Que dire d’une telle lecture ? Déjà que Max L. Telliac a beaucoup de talent serait un bon début. Il a réussi l’exercice d’une épatante diversité d’expression autour d’un même récit en offrant le point de vue de Six protagonistes dont les destins vont se mêler, s’entremêler, sans jamais se perdre en route.  De ces Six personnages va naître trois couples qui seront liés d’une certaine façon… et qui vont surtout nous offrir un récit dans lequel chaque histoire d’amour est différente et où chaque lecteur pourra y trouver la sienne. Ou encore, son Héros chouchou 😉 Le mien ? Top secret ! Un indice ? Je vous le dis un peu plus bas, mais il se pourrait bien que ce soit le plus détestable de tous, oups…
Marc et Alex, sont deux flics à faire pâlir n’importe qui grâce à leur plastique de rêve, mais complètement différents dans leur façon d’être. Si Alex est drôle, bavard et vraiment sympathique, Marc lui est tout son contraire. Taciturne, grande gueule, il est gangrené par une rage sous-jacente qu’il porte en lui depuis son enfance et qu’il tente de contenir comme il peut. Tout deux planchent sur une affaire de drogue qui s’éternise un peu mais qui va leur permettre de croiser la route de la flamboyante Eva, la journaliste féministe, mystérieuse, qui croque les hommes à sa faim sans jamais aucune attache et qui fera tourner la tête de l’un de nos deux flics.
Mais aussi celle de Simon, ce jeune étudiant en photographie, homosexuel assumé, rêve d’émancipation et mène une vie un peu trop insouciante qui va le mettre malgré lui dans de sales draps. Simon aime faire la fête et la Vodka, mais il aime surtout et pardessus tout, sa coloc Louise, sa meilleure amie.
Louise est aussi étudiante et rêve à un monde de paillettes dans lequel elle serait une grande styliste. Passionnée et déterminée, elle s’en approche jour après jour en bossant comme assistante sur des Shootings ou encore des défilés. Mais malheureusement pour elle, elle va tomber sur un mannequin un peu trop imbu de lui-même qui va faire basculer ses rêves en un claquement de doigt.
Adam Jameson, cet odieux britishs énigmatique, glacial, qui se cache sous une carapace de connard de première depuis bien trop longtemps pour ne pas en être un à temps plein. Mais si ce dernier a l’habitude d’obtenir tout ce qu’il désire par tous, il ne sera pas au bout de ses surprises avec Louise qui est loin d’être une petite poupée fragile à l’image qu’elle renvoie. Trop coriace pour lui ? Adam Jameson jubile de la partie qui s’annonce. Faire souffrir c’est ce qu’il sait faire le mieux…
Six personnages, Six destins. Quelles sont les possibilités ? Tous seront liés de près ou de loin à l’enquête que mène nos deux flics de chocs et vont devoir être amenés à se rencontrer, se croiser, même si ce n’est que furtivement pour certain, leur destin n’en est pas moins relié.
Max L. Telliac m’a complètement bluffée avec Six. Moi qui aime avoir une double narration dans un roman j’ai été plus que ravie d’en retrouver six. Il nous emporte sans préavis dans chacune des histoires qu’il nous propose. Chacun son récit et ses casseroles, chacun sa personnalité, mais tous auront conquis mon coeur d’une façon ou d’une autre avec une préférence pour le récit de Adam qui est un personnage vraiment torturé , très borderline et sur lequel l’auteur à joué le plus en psychologie.
Ce que j’aime dans les romans à plusieurs voix et plusieurs histoires, c’est que si l’une nous embarque moins qu’une autre, on a toujours de quoi se faire plaisir en changeant de protagoniste. Sauf que dans cette lecture, je les ai tous adorés ! A aucun moment je n’ai eu envie de passer des chapitres pour continuer l’histoire de l’un en passant une autre. A chaque changement de point de vue, on est ravi de se replonger dans leurs aventures et on reprend facilement le fil du récit. Je les ai aimés comme j’ai aimé aussi les détester. Tous feront des choix ou auront des actes qui nous feront bondir et c’est là que je dis bravo à l’auteur qui a su mener sur chacun d’eux la psychologie adéquate à leur personnage et le cheminement qui va avec leur histoire. Tout comme sa manière de les lier les uns aux autres qui est juste parfaite.
Six cheminements différents menés avec brio autour d’un même thème et pourquoi pas même, d’une quête qui est celle du bonheur. Est-ce l’amour qui pourrait les rendre heureux ? La réussite ? La liberté ? Et si il fallait simplement oser et se laisser aller pour le toucher du doigt ? Si seulement le passé n’était pas si présent…
Très difficile de vous en dire plus sur ce premier tome mis à part que j’ai passé un excellent moment de lecture et qu’il me tarde de vite avoir la suite. Je n’ai pas réussi à poser ma liseuse; j’en voulais toujours plus. Plus de Simon trop craquant. Plus d’Eva qu’on meurt d’envie de protéger. Plus de Louise, cette femme forte et fragile à la fois, et belle comme un cœur. Plus de Marc pour le découvrir en profondeur. Plus de Alex qui a fait fondre mon cœur et PLUS Encore de Adam qui est si complexe qu’il me tarde qu’il soit décortiqué dans son intégralité.
La plume de Max L.Telliac est juste sublime et complètement addictive tant dans sa fluidité et son dynamisme que dans son intensité. Son récit est captivant, l’intrigue est prenante et les péripéties vraiment surprenantes avec des émotions palpables qui ne manquent pas au rendez-vous.
Quelles seront les possibilités de nos Six destins mêlés dans le second tome ? Hâte de le découvrir !
Un grand merci à Black Ink Editions pour cette merveilleuse lecture en service presse. Mais aussi un grand merci à Max  L. Telliac et surtout un grand Bravo.

 

 

 

 

Extrait : 

« L’intensité de l’agacement qu’il m’inspire est à la hauteur de mon attirance pour lui. Je lui en veux, mais il arrive tout de même à me décrocher un sourire. Je monte dans la voiture malgré moi et attache ma ceinture. Nous roulons quelques minutes en silence avant qu’il ne le brise.
— Tu vas me dire ce que tu as ?
— Tu m’as dit d’aller me faire voir, lui réponds-je avec agressivité.
— Pardon ? Moi, je t’ai dit ça ?
— Oui, dans ton texto.
Il éclate de rire. Qu’est-ce qu’il lui prend ? Il se fout de ma tronche en plus. Je réfléchis un instant à sauter du véhicule en marche, mais m’abstiens. Mauvaise idée. Alors, je croise les bras et boude. Après tout, en femme qui se respecte, quoi de plus naturel ?
— Pour une fille qui ne se prend pas la tête, tu fais plutôt des fixettes. Hier, tu es partie de chez moi comme une furie. Le texto, c’était pour te laisser de l’air. Je veux simplement qu’on passe du bon temps ensemble, sans contraintes. Sinon je t’aurais proposé qu’on se mette en couple.
— Ce n’est pas l’impression que j’ai eue, campé-je sur mes positions. Tu m’as dégagée.
— T’es bien une nana. La prochaine fois, je t’enverrai un sms avec intro, thèse, antithèse, synthèse et conclusion.
— Merci, je sais ce qu’est une dissertation.
Il soupire, se mure dans le silence en remarquant mon apparente froideur. Je suis rancunière, méfiante et butée. Que voulez-vous ? On ne se refait pas à 26 ans ! »

Extrait de
SIX, tome 1 : À nos destins mêlés
Max L. Telliac

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L’avis de Carine sur le roman de Angel Arekin, Tes notes Pourpres chez Black Ink Editions


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Titre : Tes notes pourpres
Auteur : Angel Arekin
Genre : Dark Romance
Editions : Black Ink
Ebook : 4.99€
Résumé : Depuis sa plus tendre enfance, Souline est bercée par le son du violon.
Lorsqu’à l’adolescence, Evi l’entend jouer pour la toute première fois, il en tombe éperdument amoureux. Leur amour naît à Fersac, cette obscure école où règnent la terreur et la honte.
Pour la sauver, Evi se sacrifie et la laisse partir. Ils se sont juré de se retrouver une fois dehors. Mais aucun d’eux ne peut tenir cette promesse.
Quinze ans plus tard, Souline est devenue une grande violoniste. Alors qu’elle s’accorde quelques vacances sur les pentes enneigées des Pyrénées, elle tombe par hasard sur son premier amour. Foudroyée par ses souvenirs, elle cherche à tout prix à le revoir, mais Evi refuse. Loin de renoncer à lui, Souline tente de découvrir les secrets que cache la sombre cicatrice sur son visage et au-delà, les raisons pour lesquelles ils ne se sont jamais revus.
Mais c’est sans compter l’entêtement incompréhensible d’Evi à chasser la jeune femme hors de son existence.
Pourquoi tant d’obstination ?
Parviendra-t-elle à le comprendre et à entrer de nouveau dans sa vie ?

Mon avis :

La beauté que forme deux notes dans le temps… Que le temps ne peut effacer… C’est écrit, c’est leur mélodie, la mélodie d’une partition inachevée… Celle qui restera gravée à jamais, celle d’une histoire d’amour trop passionnelle pour accepter d’en écrire la fin…

Souline et Evi, deux jeunes adolescents fréquentent le même pensionnat catholique de Fersac où au milieu de toute l’horreur qu’ils y vivent, ils tombent éperdument amoureux. Un amour fort qui ne ressemble en rien à un amour de jeunesse. IL est sa musique, ELLE est la sienne. Mais un jour, condamné à écouter sa peine et sa douleur au son de son violon, Evi choisit de se sacrifier pour qu’elle retrouve sa liberté tout en se promettant de se retrouver plus tard. Seulement à 15 ans, il est parfois difficile de pouvoir tenir ses promesses… Et si Souline a pu se reconstruire loin de Fersac, Evi lui, y est resté bien trop longtemps…

Quinze ans plus tard, Souline ne vit que pour la musique. Grande violoniste, elle n’existe qu’au travers des sons mélodieux et tristes de son instrument dans lequel elle se noie entre ses désirs, ses espoirs et son cœur qu’elle fait pleurer à chaque pincement de corde. Des larmes musicales pour des pleurs sans silence… La musique lui permet de trouver ce souffle qui lui manque et l’opprime depuis tant d’années… Son violon c’est sa vie, c’est Lui, Evi, et ce le sera pour toujours. Et même si aujourd’hui elle ne l’a jamais revu, il ne l’a jamais vraiment quittée.

Mais malgré tout ce qu’ils ont pu partager, lorsque le destin les réunis à nouveau face à face, ils se retrouvent comme deux étrangers à échanger des banalités. Et si Souline fera tout pour retrouver son Evi, lui, ne veut plus entendre parler d’elle et se montrera même, un parfait connard…

J’ai été une fois de plus captivée par le récit que nous offre Angel Arekin en totale immersion au cœur des Pyrénées et des secrets que renferment l’abbaye de Fersac. Cette école où la terreur… La honte… L’humiliation et la manipulation ont régné en maître. Les sombres dessous d’un internat catholique qui malgré toutes les monstruosités en son sein, n’a pu empêcher la naissance d’un amour profond et infini.

Les masques tombent, le passé et les rancœurs ressortent, les cris s’entendent au-delà du cœur et on passe de la lumière à l’ombre. Bénéficiant d’une très grande qualité d’écriture, tant au niveau des dialogues que j’ai trouvés riches et profonds que de la psychologie des personnages, Angel Arekin  nous emporte dans un récit fort, énigmatique et angoissant écrit avec profondeur, mais surtout, doté d’une psychologie subtile et un cheminement rondement mené. Elle donne de la puissance à son récit au fil des pages entre un passé et un présent qui se télescopent dans un timing comme voulu par la main de Dieu et qui donne une intensité émotionnelle au récit qui ne laisse pas indifférent.  L’auteur nous pousse dans les abysses de ce couple plein de failles tout en nous laissant espérer voir une petite lumière qui nous ramènerait tous à la surface. Elle orchestre son récit de main de maître en pensant à chaque détail, et retranscrit avec émotion toute l’ambiguïté du drame qui les entoure en laissant le lecteur s’immerger et juger de ce qui se déroule sous ses yeux. Tout le roman est richement travaillé et possède tous les ingrédients que j’aime, la romance, la sensualité, un cheminement psychologique captivant et cette tension qui ne nous quitte pas, nous emportant dans un suspens saisissant qui nous fait espérer et qui va nous retourner les tripes de trop nombreuses fois.

Angèle Arekin insuffle comme à son habitude ce supplément d’âme et ce je-ne-sais quoi d’indéfinissable qui rend ses romans complètement addictifs. Peut-être parce qu’elle met tout son talent au service de ses protagonistes, qu’elle analyse, décortique et torture jusqu’à la dernière ligne nous torturant aussi à l’occasion. Peut-être aussi parce qu’elle aborde une fois de plus un thème tabou de société en appuyant sa plume là où ça fait mal. Un thème qui dénonce des souffrances d’un silence, d’une honte qui est un fardeau bien trop lourd à porter pour des enfants. Un fardeau qui engendre la colère, une rage indéfinissable pour Evi. Elle contrôle sa vie au présent, son passé, son avenir en alimentant sa souffrance jour après jour et le maintenant sur une corde raide en permanence.

Tes notes pourpres c’est l’histoire poignante de deux amants maudits, deux âmes déchirées arrachées l’une à l’autre par un passé qui les a construits tels qu’ils sont à ce jour, mais surtout abimés, et qui se retrouvent 15 ans après avec des cicatrices bien trop béantes. Une virtuose entêtée avec un trop plein d’amour face à cet homme plein d’ambivalences gangrené par sa colère, mais aussi, par une manipulation psychologique qu’il subit depuis bien trop longtemps.  Un récit hors du commun où les personnages fascinent par leur personnalité et leur histoire assez atypique et surtout, émotionnellement renversante ! Je suis passée par un panel d’émotion énorme ! J’ai été en colère, j’ai été charmée par leur amour et les notes de musique qui n’ont jamais quittées ma tête. J’ai été choquée, j’ai pleuré … beaucoup…  Mon cœur s’est serrée trop souvent et malgré tout, l’amour qui transpire des pages m’a percutée par une multitude de papillons qui ont élus domicile dans mon ventre. Car cet amour unique est indéfinissablement magnifique dans la tristesse et la douleur. On ne peut qu’espérer qu’ils se retrouvent enfin, mais est-ce un rêve purement utopique que nous nourrissons tout au long de la lecture ? Est-ce tout simplement possible ?

J’aime beaucoup lorsque je n’arrive pas à deviner la fin d’un roman et j’ai été plus que ravie qu’Angel Arekin ait réussi avec brio à me manipuler jusqu’au point final, le cœur gros, et pour cela je voudrais lui dire MERCI. Car même si j’en aurais voulu plus, je sais pertinemment que cela n’aurait pas eu le même impact et c’est aussi ce qui a fait la différence.

Je terminerais en vous parlant de la magnifique playlist du roman. Je n’en parle que rarement et j’avoue ne pas toujours les écouter, mais là ! Prenez le temps de vous laisser emporter et mieux encore, écoutez là en lisant. Je l’ai fait après pour ma part et je peux vous dire que certains choix, me ramenait directement à des scènes bien précises. La musique vous percute alors autant que les mots, elle les rend même encore plus fort !

Un grand merci à Black Ink Editions pour m’avoir permis de découvrir cette pépite livresque coup de cœur en service presse.

Extrait : 

«
Je m’arrache à son regard pour ne pas céder à mon désir. Un sanglot s’étrangle dans sa gorge. Pourquoi suis-je là, à lui imposer nos souvenirs
Ma divine punition…
— Evi, dis-moi que tu ne ressens plus rien pour moi, me chuchote-t-elle brusquement d’une voix brisée.
— Je ne ressens plus rien.
Mais je suis incapable de la regarder en prononçant ces mots cruels.
— Evi, dis-moi que tu aimes une autre femme.
— J’en aime une autre.
— Dis-moi que tu ne veux plus me voir m’immiscer dans ta vie.
— Je ne le veux plus.
Mon poing se ferme avec violence. La douleur se greffe sur ma peau, sur chacune de mes molécules.
— Evi, dis-moi que je ne représente plus rien…
Sa voix est un maigre filet à peine audible.
— Tu ne représentes… plus rien. Juste un souvenir.
Ma gorge est nouée, saccagée par des hurlements de rage que je ne peux pousser. Je l’entends pleurer. J’ai envie de cogner
dans le mur, de brûler cet endroit, de m’enfermer avec elle dans cet abri et de ne plus jamais en sortir. Pour nous y aimer à nouveau. Comme autrefois. Avec la même force. La même rage bienfaitrice. Pas celle, nocive et nauséabonde, qui m’engloutit aujourd’hui.
— Evi, dis que tu ne m’aimes plus, me demande-t-elle dans un hoquet malheureux.
Les mots s’étouffent presque dans ma bouches. »
Extrait de
Tes notes pourpres
Angel Léni-Angel Arekin

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L’avis de Carine sur le roman de Mina Zadig : Just Sex & Tattoos.


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Titre : Just Sex & TATTOOS

Auteur : Mina Zadig

Genre : Romance

Editions : Addictives

Ebook : 4.99 €

Résumé :

Le sexe c’est bien, l’amour c’est nul !

Thunder est tatoueur, sexy, indépendant, et fermement décidé à ne jamais s’engager. Il tient trop à sa liberté !
Camille est vive, joyeuse, lumineuse… et déterminée à ne pas tomber amoureuse. Elle a déjà donné et ne compte pas recommencer !
Alors, même si le désir les consume, s’ils sont incapables de se côtoyer sans se sauter dessus, ils ne sont pas en couple. Certainement pas.
Sex friends ? Voilà, c’est parfait, ça ! Pas de sentiments, pas de complications, que du sexe – explosif, tant qu’à faire.
Aucun risque que ça leur pète à la figure, pas vrai ?

***

Mon avis : 

L’amour véritable, celui que l’on donne de tout son cœur, sans que l’on puisse le contrôler, le gérer, le contraindre ou le réfréner Camille le connait et elle n’en veut plus. Pour elle, l‘amour c’est peut-être beau, mais ça fait surtout mal. C’est un cyclone qui vous ravage et vous laisse en lambeaux et qui ne vaut pas la peine d’être vécu.

Le cul, c’est bien. Le sexe sans sentiment il n’y a rien de mieux ! Et Camille en profite. Elle mène sa vie comme elle l’entend, papillonne tout en se passionnant pour son boulot. Les mecs ? Elle les choisit pour une seule petite nuit. Le prince charmant n’existe pas alors à quoi bon passer son temps à le chercher ? La vie est bien trop courte pour s’embarrasser d’un rêve utopique. Ce qui bien entendu fait bondir sa meilleure amie qui est la fille la plus romantique qu’elle connaisse. Cela fait beaucoup rire Camille, car pour Mel, tomber amoureuse n’est vraiment pas un souci, vu que cela lui arrive toutes les cinq minutes. L’amour, elles en parlent souvent d’ailleurs, de par leur métier, mais aussi parce que Mel est persuadée que de le refuser ne l’empêchera pas de frapper le jour où elle ne s’y attendra pas. L’adage : Quand on parle du loup on en voit la queue n’a jamais aussi été vrai lorsqu’elles vont se rendre au salon de tatouage dans lequel elles doivent se faire marquer la peau d’un dessin commun. Il faut dire que les tatoueurs du salon sont tout à fait charmants et si Mel craque à nouveau, Cam ne reste pas insensible au grand brun recouvert de tatouages… Thunder. Il est juste sexy en diable et tout comme elle, il refuse les relations amoureuses. Aucun soucis pour notre belle rouquine qui aimerait juste en faire son Quatre-heure. Sauf que ce dernier va un peu trop jouer avec elle. On n’aura pas un chat et une souris qui se cherchent, mais un tonnerre qui gronde face à une rebelle prête à affronter la belle tempête qui s’annonce. Une tempête qui oscille entre des températures chaudes et bouillantes, des éruptions volcaniques dévastatrices et un froid de loup…

Mina Zadig nous offre là une jolie romance très pétillante qui nous emporte d’un bout à l’autre sans s’en rendre compte avec des personnages hauts en couleurs qui ne manquent pas de piquant ni de caractère. Connaissant déjà sa plume, je dois vous avouer que j’ai été surprise, dans le bon sens,  par son humour qui a vraiment évolué avec ce roman. Elle a su parfaitement le doser entre les émotions et les rebondissements qui offrent alors un combo parfait pour une superbe lecture autour des thèmes abordés qui sont intéressants et bien exploités.

Cam est drôle, pétillante, pleine de bonté, bienveillante et empathique. Elle laisse le plus souvent apparaitre son côté rebelle, mais on en devine facilement un autre plus fragile et une belle sensibilité. Au fil des pages, on comprend bien que les blessures de son passé ne sont pas cicatrisées, elle en souffre toujours et c’est ce qui ne lui permet pas de pouvoir faire confiance à nouveau en l’amour.

Mais si j’ai adoré notre belle rebelle sans aucun préavis, j’ai cependant eu un peu plus de mal à accrocher avec Thunder qui m’a déstabilisée, non pas avec sa façon d’être que je peux comprendre, mais par sa manière de s’exprimer. J’imagine que cela doit être voulu, mais personnellement j’avais besoin de l’aimer, même si c’était pour aimer le détester et ce, dès « la rencontre ». Au départ on ne se rend pas bien compte de sa personnalité, car l’auteur ne lui laisse pas la parole,  elle nous montre de lui que ce qu’elle veut bien. Mais plus on avance dans le récit, plus la réalité nous apparait, plus on se met à l’aimer… Jusqu’à fondre complètement pour lui.

Deux protagonistes qui m’ont vraiment beaucoup touchés. Deux êtres aussi abîmés l’un que l’autre et tout aussi hermétiques à l’amour et aux sentiments. Des histoires différentes qui les ont dans un sens assez traumatisés pour ne plus jamais faire confiance. Mais qui se sont trouvés, apprivoisés tout en pensant qu’ils n’étaient pas faits l’un pour l’autre. Il ne suffit pas d’avoir quelqu’un dans la peau pour lui laisser sa chance. Parfois il faut du temps, de la patience avant de la saisir. Faire le deuil de son passé et regarder vers l’avenir en s’ouvrant assez aux autres pour voir qu’ils sont là.

Autour d’eux gravitent des personnages secondaires qui sont un véritable atout pour ce roman et qui apportent tellement plus qu’une simple présence aux côtés de nos protagonistes…  Mina Zadig les a assez étoffés pour qu’ils trouvent parfaitement leur place.  Elle a réussi à leur donner des caractères bien à eux, en les mettant en scène avec humour, amour et passion.

Une belle romance à découvrir sans tarder si cela n’est pas déjà fait ! J’ai vraiment passé un très bon moment de lecture avec ce récit riche en rebondissements et dans lequel se mêlent à la perfection, sentiments, émotions et humour.

Un grand merci aux Editions Addictives pour m’avoir permis de découvrir cette belle romance en service presse. Merci Mina Zadig pour ce beau voyage.

 

Extrait : 

….Pauline sait écrire, c’est déjà ça. Dommage qu’elle utilise ce savoir-faire pour des histoires gnangnan.

Tension sexuelle : OK. Jeux du chat et de la souris : OK. J’en suis à la page cent cinquante et ils sont chauds bouillants. On sait qu’ils vont finir par se sauter dessus pour baiser comme des castors, alors pourquoi tous ces atermoiements ?

– Pourquoi ils couchent pas ensemble tout de suite ? On sait qu’ils vont le faire, alors pourquoi il ne lui saute pas dessus ?
– Et le suspense, alors ?
– Mais y en a pas ! On sait comment ça finit ! Ils vivent heureux, copulent et se reproduisent.
– Oui, mais ce n’est pas le résultat qui compte, c’est la façon d’y parvenir.
Alors là, c’est nul. Bien sûr que c’est le résultat qui compte. Quand on fait des efforts, on veut être récompensé.

Oh, putain, ça y est, ils baisent… et ils font ça pendant que je déguste ma glace.
– Nan… Oh, mais non…
– Quoi ?
– Il la prend sur son bureau. Merde, ils concluent enfin, et l’autre cake, il se contente de la prendre au boulot.
– Merde, Meri, tu peux pas lire et te taire ?
– « Jouis pour moi » : c’est quoi, cette connerie ? T’as déjà joui sur commande, toi ? Du style, le mec appuie sur un bouton, et paf, orgasme ?
– Meri…
– Quoi ? Je suis désolée, c’est nul. Ça n’arrive jamais, un truc pareil.
– Ben là, si.
– Oui, mais en vrai, non.
Et je n’en suis qu’à la moitié.

Ils couchent ensemble, beaucoup, dans de nombreux endroits, et elle accepte tout. La meuf qui n’était pas très expérimentée il y a encore quelques pages est devenue une vraie pro. J’en ai marre et j’ai chaud. À force, je suis tout émoustillée. Pauline devrait se lancer dans les romans pornos. Merde, c’est quand même très évocateur et super cru. Elle le suce en lui faisant une gorge profonde, il lui crache tout dans la bouche, il la défonce, la pilonne… Waouh ! J’espère qu’il y aura un carré blanc sur la couverture et la mention « pour public averti ». En attendant, moi qui n’ai pas eu de rapport sexuel digne de ce nom depuis un petit moment, je suis très réactive et pressée d’aller me coucher pour utiliser mon gode magique.

– T’es toute rouge, s’esclaffe Mel, qui a fait une pause dans sa lecture…..

Extrait de
Just Sex & Tattoos
Mina Zadig

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Histoire intégrale.