Titre : La vie L’amour Les vaches ( La romance de l’automne )
Auteur : Khéméia B
Genre : Romance
Editions : Auto
Ebook : 0.99€
Broché : A venir
Résumé :
Julie a fui Paris et atterri dans un patelin au fin fond de la campagne Française.
En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, la pauvre se retrouve à assumer la fonction de maire.
Elle doit résoudre des problèmes de clôture, de pressoir en panne, d’animaux en fugue et de voisinage pas sympa du tout.
Jusqu’au moment où elle va devoir affronter le SEXY et ténébreux Gregory qui n’aime pas, mais alors pas du tout ces pimbêches de Parisiennes !
C’est là que les vrais ennuis commencent !
Et lorsque l’attirance s’en mêle, plus rien ne va.
Une version, « L’amour est dans le foin », ça vous branche ?
Drôle, sexy et rafraîchissante, laissez-vous emporter par cette romance d’automne.
Mon avis :
Julie, une Parisienne fraîchement débarquée dans un petit patelin du Sud, se voit parachutée comme Maire du village à son insu sans pouvoir objecter. La bonne blague ! Elle n’y connait rien à rien et n’a même pas de Mandat ! Depuis son arrivée il y a tout juste trois mois, il lui faut déjà intégrer les mœurs et coutumes très différentes de Paris et ceci en très peu de temps. Participer à la vie communale, connaitre ses habitants, apprendre impérativement à décrypter le langage de cette petite bourgade qui semble ne pas parler la même langue qu’elle. C’était déjà pas la joie, alors être Maire et devoir démêler les petits problèmes de chacun, n’était pas vraiment dans ses plans ! Bref le pied ! Surtout qu’ils se ressemblent tous avec leurs tenus, une sorte de secte au code couleur Kaki ! Mais quelle idée ! Elle ? Pas encore prête psychologiquement ! Hors de question de troquer son tailleur et ses escarpins (dont une mélasse spongieuse s’y accroche en permanence) contre des bottes Kaki. Hoooo non ! Mais dans quelle galère s’est-elle encore fourrée !?
Julie qui était venu se perdre dans la campagne en espérant être au calme et trouver l’inspiration, n’a pas pensé une seule seconde que tout se liguerait contre elle. À commencer par les bestioles qui volent et dont elle a une peur bleue, tout comme les bêtes à cornes d’ailleurs… Tous les chemins se ressemblent et bizarrement ne mènent ni à Rome, ni dans les endroits où elle souhaite se rendre, sans parler du bitume qui ressemble plus souvent à de la boue(ses) qu’à une route à proprement parler. Oui y a pas à dire, son immersion en milieu rural est plus dur qu’elle ne le pensait. Rentrer à Paris ? Ce n’est pas une Option. Partir à New-York ? À peut-être envisager. Ou peut-être pas. Car finalement sa rencontre avec les frères Albertini lui donnerait presque envie de porter des bottes kakis. Et une fourche aussi. Oui c’est bien, une fourche, pour pouvoir crever les yeux du plus âgé des deux, aussi magnifiques soient-ils.
Greg qui a dû revenir dans son patelin pour aider son jeune frère à la ferme. Un héritage empoisonné de leurs parents, mais un cocon familial riche de chaleur humaine, aimant et sincère. Bien qu’il trouve la nouvelle Maire à son goût, il est hors de question de lui faciliter la tâche lorsqu’elle vient taper à sa porte, il déteste bien trop les citadines pour ça. C’est pourquoi il va revêtir son masque de connard et s’en donner à cœur joie à chacun de leurs échanges. Cela aura le don d’exaspérer Julie, mais qui à défaut, fera beaucoup rire Sam, son frère. Même Arthur et Lola en rigoleraient s’ils pouvaient. Mais eux ont bien d’autres conneries à faire…. À Chacun sa bouse après tout.
La vie L’amour Les vaches, un roman drôle, frais et pétillant à souhait. Et super sexy ! Un concentré d’humour, d’amour et de sex attitude sur le plancher des vaches où souffle un vent de bonne humeur. J’ai vraiment passé un excellent moment de lecture, sans prise de tête ni de temps mort. Une romance légère qui ne manque pas de piquant non plus. Tout y est bien dosé et j’ai pris un plaisir fou à voir Julie s’embourber dans cette bourgade perdue au milieu de nulle part. Pourtant, tout n’y est qu’entraide et solidarité. Trop peut-être ? Celle qui a toujours eu pour habitude d’être noyée dans l’indifférence Parisienne et de ne côtoyer que des personnes froides et manipulatrices, ne comprend pas trop ce qui se passe, mais va devoir vite s’y plier. A-t-elle le choix ? Pas vraiment ! Il faut dire que les Albertini n’y sont pas étrangers non plus. Tout comme Raymond, Doris, Lola, Arthur et bien d’autres. Julie qui pensait être venue se perdre, va finalement se trouver, s’épanouir et se sentir enfin vivante !
J’ai aimé chaque personnage, qu’ils soient humains… ou pas ! Mais j’ai fondu pour Greg, cet homme sexy à souhait qui est loin d’être le connard qu’il prétend être. L’attirance entre les protagonistes est juste bluffante tant la tension émane des pages. On se délecte de chacune de leurs joutes, de chaque rapprochement en espérant que la frustration que Khéméia B nous impose finisse par exploser dans le bon sens. Elle aime jouer avec eux autant qu’avec nous, apportant alors la tension nécessaire à leur relation.
Au-delà de la romance feel Good et au travers la légèreté et la fraîcheur de sa plume, Khéméia B nous montre du doigt un sujet bien plus profond. Toute la difficulté des agriculteurs à maintenir à flot leurs exploitations. Rire c’est bien. Mais elle nous fait aussi prendre conscience que derrière les sourires et les tenues kaki, le labeur de leur journée est un lourd fardeau, et que pour beaucoup, même si leur passion est immuable, il devient compliqué de continuer leur métier sans devoir en avoir une vision différente. Chaque personnage à un profil bien distinct et nous partage à sa façon ses doutes et ses aspirations.
Un roman à mettre entre toutes les mains et à dévorer sans modération. Un petit muscat pour accompagner la lecture est le bienvenu 😉
Merci à Khéméia B pour cette belle lecture qui fait du bien ❤
Extrait :
La vie L’amour Les vaches
– Comme on se retrouve ! ricane-t-il d’un ton peu amical. OK. J’essaie de ne pas trembler lorsque je tends une main fragile vers lui. Ce qui est très compliqué. Compliqué dans le sens où cet homme me trouble profondément. C’est un être façonné pour séduire, aucun doute là-dessus. Ce doit être d’ailleurs sa principale fonction. Comment ai-je pu louper ça ce matin ? Même moi qui ne suis pas de près les critères de beauté, je pense qu’en ce moment, il y a de forte chance pour que je sois subjuguée. Subjuguée au point d’en perdre la parole. Cependant, je pourrais faire abstraction de sa plastique parfaite si ses yeux n’avaient pas cette particularité si redoutable. Des yeux vairons, comme j’en ai rarement vu.Un bleu et un vert. Fabuleux. Hypnotiques.
Ressaisis-toi Julie ! On dirait une dinde attendant ses granulés.

Bravo !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! vous avez trouvé la vache mais…. Comme les Jólasveinarnirs sont plus que sournois, il va falloir écrire au père noël pour votre lot ! Et c’est Elros en personne qui viendra chez vous 🙂
Un commentaire sur « L’avis de Carine sur le roman de Khéméia B : La vie L’amour Les vaches »