L’ avis de Carine sur le roman de Anita Rigins : J’aime pas Noël, ni les enfoirés sexy chez Addictives Editions


Titre : J’aime pas Noël, ni les enfoirés sexy

Auteur : Anita Rigins

Genre : Romance

Editions : Addictives

Ebook : 4.99€

Résumé :

Elle croit avoir déjà vécu des réveillons improbables, mais elle n’a encore rien vu !

Lia déteste Noël. Elle se maudit déjà d’avoir accepté de passer les fêtes dans un petit chalet, enfermée avec sa sœur et ses potes coincés… Et elle se maudit davantage quand elle découvre que Dylan – un inconnu qui lui a piqué son taxi, l’a comparée à une Totally Spies et lui a donné beaucoup trop chaud dans un ascenseur – est également du voyage !
Le réveillon s’annonce encore plus catastrophique que d’habitude et Lia prie ses dieux de l’espoir, du sexe et du chocolat de ne pas la laisser commettre un meurtre avant la nouvelle année. Mais ça, c’est loin d’être gagné, surtout quand Dylan la rend aussi folle de désir que folle tout court…

Mon avis :

En cette période des fêtes qui arrive, je ne pouvais que prendre plaisir à lire cette rafraichissante romance de Noël. Anita Rigins y a mis tous les ingrédients nécessaires pour que nous passions un très bon moment de lecture entre rires et féerie du moment. Si vous êtes une grande fan des téléfilms de Noël, cette romance est carrément faite pour vous !

Lia déteste Noël ! Mais pas que. Elle déteste également décembre, la neige et les trottoirs glissants. Elle n’aime pas non plus son maitre de stage qui lui fait passer le carcan et encore plus en cette période. Elle déteste aussi le genre de soirée à laquelle sa sœur l’a conviée où chaque invité est censé acheter un cadeau à mettre sous le sapin. Non, définitivement, Lia Déteste Noël avec un grand D. Je vous ai dit aussi qu’elle détestait les gens ? Non ? Bein voilà qui est fait ! Mais pour sa sœur, Lia ne peut que faire un effort et mettre de côté ses mauvais souvenir en se cachant derrière un sarcasme sans nom et affronter les invités coincés auxquels elle prépare néanmoins un cadeau de taille par petite vengeance contre sa sœur. Un cadeau bien plus intéressant que de la vieille vaisselle de grand-mère ou une sortie à l’opéra, mais encore faudrait-il qu’elle puisse aller l’acheter alors que, Lia est très en retard. Que le métro soit bien entendu en panne et que le seul Taxi qu’elle trouve vient de lui être dérobé par un inconnu. Lia déteste vraiment tout ! Y compris ce voleur de Taxi enfoiré bien trop sexy…

Trop beau, mais trop bien imbu de lui-même. Trop appétissant, mais trop l’air détestable. Trop charismatique, mais trop insultant, grossier, culotté et bien plus encore ! Que le Dieu du sexe lui vienne en aide, Lia se sent attirée malgré elle. Son traitre de corps est comme aimanté vers cet odieux personnage qui s’amuse de chacune de ses réactions. Lia n’aime définitivement pas Noël, les sales cons et les enfoirés sexy ! Et pourtant… Se pourrait-il que cette année cela change ?

Je n’aime pas Noël, ni les enfoirés sexy, Une romance douce, touchante, attendrissante et très divertissante. Anita Rigins joue la carte de l’humour avec cette histoire où les situations cocasses et les répliques de nos protagonistes ne peuvent que nous donner le sourire aux lèvres. Elle nous emporte dès les premières pages avec une Lia très électrique et pleine de réparties face à un enfoiré sexy pas si enfoiré que ça finalement ! La rencontre entre les deux protagonistes va être explosive, mais aussi un peu gênante à sa façon, bien que rien n’embarrasse vraiment Lia. Elle est comme elle est et assume de parler parfois un peu trop vite sans réfléchir ou encore faire des cadeaux qui ne sont surement pas appropriés. Seulement, face à l’insaisissable Dylan, Lia a trouvé un adversaire de taille et le ton est donné dès le départ, tu me plais, mais je ne t’aime pas ! Tu m’attires un peu trop, mais te chauffer me fait encore plus plaisir que de te réchauffer !

Mais dès que nous allons rentrer un peu plus dans la psychologie des personnages et l’évolution de leur histoire, Anita Rigins va donner un nouveau ton à cette romance en la rendant touchante et pleine de sensibilité avec des partages qui ne peuvent que nous émouvoir. Dylan n’est peut-être pas l’homme qu’il laisse voir aux autres, il traine beaucoup de casseroles et se dévoile très peu. Tout comme Lia qui fonce souvent dans le tas, mais qui prend vite la fuite quand les choses deviennent sérieuses. Elle a bien trop peur lorsqu’elle aime…

L’auteure va aborder alors des sujets sensibles sous couvert d’humour omniprésent dû aux caractères bien trempés des personnages et particulièrement celui de Lia, même si celui de Dylan n’est pas en reste, mais qui est tout de même bien plus posé. Leurs réparties cinglantes sont le point fort de cette romance qui la rendent rythmée d’un bout à l’autre sans aucun temps mort. Mais les thématiques abordés arrivent à des moments qui donnent de la profondeur et font ressortir toute la tendresse qu’on peut avoir pour les personnages, et c’est ce que j’ai aimé. Car l’humour dans la lecture c’est bien, mais s’il manque l’émotion, pour moi ça ne peut pas le faire et c’est souvent difficile de concilier les deux.

Une belle romance de Noël fraiche, légère et drôle à lire sans modération dans un chalet à la neige en compagnie d’un Dieu du sexe et celui du chocolat ! Vous n’avez pas ça sous main ? Zut ! Va pour un chocolat chaud auprès de votre radiateur avec un pyjama pilou-pilou et bonne lecture à vous !

Un grand merci aux Éditions Addictives pour m’avoir permis de découvrir cette douce et fraiche romance qui fait aimer Noël et sa magie.

Extrait :

– Un sex toy… quel cadeau original, murmure-t-il. J’ai l’impression qu’il témoigne d’une certaine frustration sexuelle. Malheureusement, je préfère me servir de ma… Quel terme as-tu employé déjà ? « Queue ».
– Je ne suis pas frustrée, je t’emmerde.
Moins d’une minute plus tard, je pénètre dans l’ascenseur, mais au moment où les portes se referment, une main les bloque et elles s’ouvrent à nouveau.
– Attends, s’exclame Dylan en pénétrant dans la cabine.
– Je vais finir par croire que tu me suis.
– Même si je dois avouer que ton manteau fait grandement sensation, j’ai juste envie de rentrer chez moi, et je ne vais pas attendre cinq minutes de plus pour que madame profite seule de la cabine.
Je pince mes lèvres et me tiens à l’écart, collant un peu plus mon dos au mur de fer. L’ascenseur commence sa descente, et nous continuons de nous affronter du regard. Il y a quelques heures, il n’était qu’un simple inconnu.
Bon, c’est toujours un presque inconnu. Mais j’ai découvert une chose super profonde sur lui.
C’est un sale con.
– On se retrouve dans le même taxi… Puis dans le même ascenseur, dit-il en mettant ses mains dans ses poches.
– Il ne manque plus que le même lit, lâché-je sans réfléchir.
J’ouvre des yeux ronds en comprenant ce que je viens de dire. Merde !
Il va croire que je le drague. Ce qui n’est absolument pas le cas !
Plus que quatre étages.
Je panique légèrement et change aussitôt de sujet d’une voix à l’apparence maitrisée :
– Alors, des places pour une exposition d’art, hein ? Un petit peu ennuyant, si tu veux mon avis. Je te voyais plus exotique, de prime abord.
Surtout pour un gars qui m’a déclaré vouloir me baiser après 10 minutes de discussion. Bon, même s’il se payait ma tête.
– Exotique… tu veux dire comme un godemiché ?
Je sens la taquinerie dans sa voix. Je hausse mes épaules, faussement innocente. Et une question me vient à l’esprit.
– Où l’as-tu mis ?
– Tu souhaites le récupérer ?
– Fais-en ce que tu veux.
– Tu as une idée en tête ?

***

J’aime pas Noël (ni les enfoirés sexy), d’Anita Rigins, histoire intégrale.

Publicité