Hello les étoiles. Je vous présente mon avis sur La vie (pas si) superficielle de Mia publié chez Juno Publising France. L’auteur, Mathias P. Sagan, m’a surprise par sa capacité à décrire avec tant de justesse des choses typiquement féminines.
Titre : La vie (pas si) superficielle de Mia
Auteur : Mathias P. Sagan
Genre : Romance
Editions : Juno Publishing France
Ebook : 4,49 €
Résumé :
Salut à tous !
Je suis Mia et j’ai une vie géniale. Vraiment ! J’ai 27 ans, un boulot prestigieux, un appartement superbe, mon amoureux est l’homme idéal, et j’ai réalisé/obtenu tout, absolument TOUT ce dont je rêvais étant enfant ! Si, si, je vous assure !
Non, je déconne !
Franchement… Mon boulot se limite à faire la potiche au bureau. Mon amoureux ? Dites plutôt mon meilleur ami gay qui a le toupet de s’envoyer en l’air avec tout ce qui bouge, pendant que je me morfonds dans mon coin. Et je ne vous parle pas de ma famille qui déprime de me savoir célibataire au moment où mes ovules sont les plus fécondables… Quant à celui qui partage réellement mon existence, à savoir mon chat, eh bien c’est un monstre qui préfère se tirer par la fenêtre de ma micro-cuisine de mon micro-appart.
Que va-t-il advenir de moi ?
Les choses vont changer ! Foi de Mia !
Mon avis :
Mia a 27 et mène une vie à 100 à l’heure, une vie de citadine : avec son appartement, sa voiture, ses entrées pour les ventes privées de grandes marques ! Elle a aussi un voisin beau gosse, mais voyeur. Un chat cassé pied. Un banquier qui lui rappelle la réalité, car elle vit au-dessus de ses moyens, elle est plutôt dépensière puisqu’elle aime beaucoup (trop) faire les boutiques. Côté homme elle est exigeante et ne trouve pas chaussure à son pied à moins que ce ne soit lié à Joshua, son meilleur ami gay, qu’elle aime plus qu’elle ne le devrait.
La vie (pas si) superficielle de Mia est parsemée d’humour et de moments émouvants. Un bon mélange de légèreté et d’émotions. Car Mia, sous un paraître superficiel, cache des blessures, une douleur qui s’estompe, mais ressurgit sans qu’elle ne s’y attende. La jeune femme est pleine de vie, dynamique et en même temps, on ressent que ce n’est qu’une des facettes de sa personnalité…
Les personnages secondaires ont une place importante dans l’histoire : Joshua, le meilleur ami gay, Matt, le voisin voyeur (et plus si affinité), Morgana la collègue détestable.
J’ai aimé le mélange d’insouciance et prise de conscience de Mia qui a une volonté de fer, mais qui est têtue et à qui cela lui joue parfois des tours ! Se remettre en question n’est pas toujours chose facile. Elle fait face à des épreuves qui la font grandir. Au fil des pages, on peut suivre ses doutes, ses certitudes, ses réflexions, toujours avec une touche d’humour.
Cette romance pétillante m’a fait passer de la joie à la tristesse ou inversement. J’ai passé un très bon moment grâce à la plume fluide et joyeuse de l’auteur. La fin est un peu rapide à mon goût et donne envie de plus… Bonne nouvelle le spin off « De Tahiti à Noël » va probablement combler ce manque !
Merci à Maïwenn et Juno Publishing France pour l’envoi de ce service presse.
Extrait :
J’attrape mes clés et je prends l’ascenseur où, comme par hasard, je tombe sur l’autre pervers de tout à l’heure. Il est tout sourire quand il me regarde, et je n’ai qu’une envie : lui faire avaler ses dents d’un coup de talon. Mes bottines sont faites pour cela, non ? Je décide d’être plus intelligente, et le salue comme si de rien n’était.
— Bonjour, monsieur Nillon, vous allez bien ? demandé-je aimablement.
— Mademoiselle Johanesson, très bien et vous ?
— On ne peut mieux.
— C’est parfait. Parking ? me suggère-t-il une fois que nous sommes dans la cabine.
— Oui, merci.
Bon, d’accord, il est canon. Je ne pourrais pas le nier, même si je le voulais. Il est brun avec les cheveux en arrière et ses habits sont toujours bien assortis. En plus, il met des jeans qui moulent tellement bien son fessier, que je me verrais bien m’agripper à lui pendant qu’il me ferait l’amour. Je m’imagine déjà le dos collé au miroir, les jambes autour de sa taille tandis qu’il me ferait monter au septième ciel. Sauf qu’il me mate, le pervers ! Et cela, non, ce n’est pas possible. Il flatte mon égo à être toujours aimable, mais je ne peux pas oublier que dès que la situation le permet, il est devant sa fenêtre à regarder ce qui se passe chez moi, ou plutôt à chercher à me voir, nue de préférence.
Le trajet en ascenseur est long, et j’ai l’impression qu’il fait chaud, alors que c’est juste la vision qu’il m’offre de lui qui me met dans cet état.
