★・・・・・・★L’avis de Carine sur Hidden Desire, un roman de Angel Arekin chez Black Ink Editions ★・・・・・・★

Titre : Hidden Desire

★彡彡 *** Réédition ***ミミ★

Auteur : Angel Arekin

Genre : Romance

Editions : Black Ink

★・・・・・・★ Résumé : ★・・・・・・★

*** Réédition ***

Règle numéro 1 : manipuler est un art de vivre.

Règle numéro 2 : profiter, ne pas s’attacher.

Règle numéro 3 : ne jamais mélanger boulot et plaisir.

Règle numéro 4 : ne jamais croire un Mordret.

Règle numéro 5 : éviter la blonde sulfureuse… »Dans ma famille, le sens du jeu est inné : nous maîtrisons l’art de tisser des toiles pour y attirer nos proies à la perfection. Procéder à un chantage odieux pour obtenir ce que l’on désire est habituel pour nous – c’est même une tradition, perpétuée de père en fils. Je veux ; j’obtiens.
Merryn, la délicieuse secrétaire de ma cousine, ne déroge pas à cette règle. Elle dissimulait de petits secrets qu’elle a eu le malheur de me dévoiler. Pour se protéger, elle a cru pouvoir me repousser. »
Et si, malgré les règles, Declan Mordret n’était pas le seul maître du jeu ?

★・・・・・・★Mon avis : ★・・・・・・★

Après Love Business, c’est au tour de Merryn et Deaclan de nous offrir leur histoire Mordresque avec Hidden Desire. Je précise que chacun des tomes peut être lu indépendamment.

La famille Mordret ou l’art de la manipulation et de la connard-attitude jusqu’au bout des ongles qui se transmet de père en fils. Bienvenue dans leur monde !

Deaclan à la beauté brute, sauvage et au feu ardent se cache sous un vernis de luxe et de luxure dégageant autant le chaud que le froid. Cet homme peut enflammer d’un seul regard n’importe quel sous-vêtement qu’il soit porter par un homme ou une femme. L’effet qu’il dégage en est déstabilisant. Il oscille entre le feu et la glace, pouvant tour à tour, jouer avec le chaud et vous consumer un corps de désir ardent et vous le cryogéniser la seconde qui suit. Un paradoxe pour cet homme arrogant, beau comme un dieu, un homme de pouvoir aux règles douteuses lorsqu’il s’agit de la belle secrétaire de sa cousine Beni dans l’entreprise familiale Bella où tout deux travaillent.

Mademoiselle Wagner, Merryn de son petit nom, va se voir imposer des exigences Mordresques en jouant avec cet homme qu’elle exècre pourtant plus que tout. Tel un dragon ravisseur de princesse, Deaclan va déployer ses ailes autour de la jeune femme. Il la tient sous pression de ses pattes armées de griffes acérées et souffle sur elle les flammes d’un désir pur, brut, incandescent qui va la brûler jusqu’au tréfonds de ses entrailles. Jouer avec un Mordret ? Il faut être folle, courageuse, ou encore bien trop réceptive pour ne pas y consentir. Merryn va-t-elle accepter les règles du jeu sachant pertinemment qu’elle s’y brûlera tôt ou tard ? La jolie blonde n’a pas peur du Dragon. Il la fascine et la pousse dans ses retranchements. Il fait ressortir en elle beaucoup trop de choses inavouables pour ne pas craquer. Mais Deaclan ne se ressert jamais deux fois ! Et il a déjà obtenu d’elle ce qu’il voulait une première fois. Alors, que cherche-t-il en lui proposant ce petit jeu aussi pervers et atypique qu’un Mordret ?

Merryn est pourtant une jeune femme de caractère qui ne se laisse pas faire. Elle n’a pas peur de dire haut et fort ce qu’elle pense et sait ce qu’elle veut. C’est une femme forte qui cache certes des blessures, mais qui s’assume jusqu’au bout des ongles. Une femme sublime, captivante, mordante qui ne mâche pas ses mots, alors, comment accepter de la voir se soumettre ? Et si Deaclan n’était pas vraiment le seul maitre du jeu ? Et si, cette jolie blonde devenait son point faible ? Un point faible pour un Mordret ? Vraiment ? Cela en est presque risible rien que de l’écrire ! Et si nous parlions plutôt, de force ? Dans ses bras, Deaclan va prendre du plaisir à donner du plaisir, mais par-dessus tout, à accepter d’être tel qu’il est. Lui. Un Mordret, mais un Mordret tel qu’il est et non tel qu’on l’a façonné pour rentrer dans le moule de cette famille sans cœur et sans âme. Mais un Mordret reste un Mordret et même si ce dernier peut être pourvu de quelconques sentiments, il est incapable de ne pas faire mal… Ne pas s’approcher… Fuir… Ne pas s’attacher. Mais tel Icare attiré par le soleil, Merryn aura bien du mal à ne pas se laisser consumer…

Angel Arekin nous offre, une fois de plus, une romance forte, profonde, à la psychologie fine et très bien menée avec laquelle on va découvrir des protagonistes hauts en couleur. Ils se dévoileront au fil des pages et des scènes très érotiques qui sont très abondantes dans ce récit. Sur le départ, je trouvais presque que cela était de trop, jusqu’à ce que je comprenne où l’auteure allait les emmener par ce biais qui s’est avéré par la suite nécessaire. Subliment écrit dans une diversification qui ne donne pas de place à l’ennui, ni aux longueurs. Elle plante juste son décor et donne-le ton en faisant monter la pression dès les premières pages. C’est chaud et même torride… très torride ! Deux héros muy caliente qui font des étincelles autant dans leurs échanges houleux que dans leur corps à corps dans une alchimie explosive. L’auteur va pousser les protagonistes dans leurs retranchements les plus profonds et nous épater de chaque découverte de leur passé respectif jusqu’au dénouement final des plus fascinants. On ne peut que se languir de savoir. On pousserait même Merryn à gratter plus vite cette carapace, ou plutôt les écailles qui se dressent devant le coeur de Deaclan comme une armure indestructible. Les émotions sont alors à leurs paroxysmes, on ne peut que craquer pour cet homme qu’on aime détester, et qu’on déteste aimer. Deaclan joue, mais son auteure encore plus ! Elle se joue d’eux, de nous, de leurs sentiments et des nôtres. On en frôlerait presque la démence tant elle souffle le chaud et le froid. Tant on avance pour mieux reculer puis sauter dans le vide sans savoir si on sera rattrapé.

Un récit addictif et sulfureux qui regroupe la famille Mordret et nous permet même, de comprendre un peu mieux d’autres personnages des précédents tomes et les relations qui les unissent ou encore, les désunissent. Entre un jeu des plus incandescents, des secrets et des joutes verbales qui ne s’essoufflent pas, Angel Arekin nous offre une fois de plus tout l’art de sa plume pour une lecture haletante et époustouflante, palpitante qui nous emporte et nous consume pour cet homme dominateur, exigeant, mais aussi, brisé, torturé au plus profond de son âme. Un homme sous le joug d’une famille dysfonctionnelle, arrogante et de tous ses secrets bien trop lourds à porter. On craque aussi pour cette femme tenace, forte et fragile à la fois qui porte les stigmates d’un passé douloureux dont elle en a fait une force qu’elle transmet aux autres par sa ténacité et parfois même, d’un simple sourire. Un couple atypique pour une romance qui ne l’est pas moins et qui ne peut que nous toucher au plus profond de nous même.

Hidden Desire, une lecture coup de cœur que je ne peux que vous conseiller de découvrir à votre tour.

Un grand merci a Black Ink Éditions pour m’avoir permis de découvrir cette sulfureuse lecture aussi profonde qu’incandescente.

★・・・・・・★Extrait : ★・・・・・・★

Elle affiche avec ostentation une petite robe noire, et quand je prétends qu’elle est petite, on est encore loin du compte. Ses jambes sont quasiment nues, à peine recouvertes d’un léger film noir. Je suis sûr que si je me penche, j’apercevrai la dentelle de ses bas. Son décolleté est faramineux. Il se fend à l’intersection de ses seins, telle une autoroute pour venir cueillir les deux sphères appétissantes qui lui tiennent lieu de poitrine. Elle a opté pour un long collier simple et fin qui serpente entre ses courbes. Je me sens obligé de l’étudier un temps beaucoup plus long que nécessaire, mais la voir se trémousser sous mon regard a quelque chose de péremptoire, presque tyrannique. C’est certainement très malsain d’aimer torturer cette fille. Je me demande si j’aurai envie de la baiser ce soir. J’imagine que Merryn a tout misé là-dessus comme la plupart des femmes dans son genre. Soit du sexe, soit de l’argent. Prévisible.Je me relève de mon siège, m’approche, tandis qu’elle trépigne d’impatience sur le parquet et, une fois à sa hauteur, arrange l’une de ses mèches blondes qui s’est échappée de son chignon. À peine l’ai-je frôlée que sa respiration se bloque dans sa trachée. Ses yeux scintillants se vissent quelque part sur mon torse. Cette fille ne pense vraiment qu’à ça ! C’est presque trop facile.Je me penche vers son cou gracile, qui sent bon… la mûre, avec une légère touche vanillée. Elle porte Luxure, l’un des parfums nés de notre usine de Beauregard.

— Ne tremblez pas, Merryn, lui chuchoté-je à l’oreille, je ne vais pas vous manger, à moins que vous ne le désiriez.

— Je préférerais nettement vous bourrer les testicules de coups de pied, sauf votre respect, Monsieur Mordret, me lance-t-elle avec un sourire faux.

— Sauvage, Merryn, comme toujours.Elle crispe la mâchoire sous mon ton moqueur, tandis que je passe devant elle pour rallier l’ascenseur.

— Allons-y, ne soyons pas en retard.Elle m’emboîte le pas en marmonnant des mots inintelligibles, que je ne cherche d’ailleurs pas à comprendre.Dans l’ascenseur, elle se tient le plus éloigné de moi que possible, dos à la cabine, et fixe un point invisible sur la cloison. Ses mains sont refermées sur son sac à main comme si elle avait le pouvoir de me lyncher avec la lanière.

— Détendez-vous, bon sang, on croirait que vous allez enterrer quelqu’un.

— Si seulement ça pouvait être vous.

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