Hello les étoiles, je vous propose de découvrir mon avis sur Tu peux toujours courir ! de Léa Perrin paru en auto-édition. Une histoire où le comportement détestable d’un jeune homme envers sa rivale de toujours, cache en réalité une sensibilité et un amour incontestable.
Titre : Tu peux toujours courir !
Auteur : Léa Perrin
Éditeur : Auto-édition
Genre : Romance
Ebook : 2.99€
Broché : 17.99€
Résumé : Lorsque Mickaëlle rencontre Adrien pour la première fois à l’âge de 5 ans, on peut dire que ce n’est pas le coup de foudre ! Ce garçon qu’elle trouve détestable n’arrête pas de la chercher. Les années passent, et vingt-deux ans plus tard, ils en sont toujours au même point : à se disputer pour un oui ou pour un non. Mais si derrière cette relation explosive se cachait autre chose ? Des sentiments nés tout au long de ces années, bien malgré eux ? Pourtant, aux yeux de Mickaëlle tout est clair : Adrien peut toujours courir pour qu’elle s’intéresse à lui !
— .₊°✧︡ ˗ ˏ ˋ ★ˎˊ ˗
L’avis de Mélissa
˗ ˏˋ ★ˎˊ ˗ ✧︡ °₊.—
Adrien est amoureux de Mickaëlle depuis toujours, plus exactement, depuis ses 5 ans. Et pourtant, depuis leur toute première rencontre, leurs échanges ne sont que disputes et chamailleries. La jeune femme le déteste, mais elle se retrouve contrainte de passer du temps avec lui, beaucoup, trop à son goût. Et pour cause, leurs parents respectifs sont amis et pour ces derniers, toutes les occasions sont bonnes pour partager des moments tous ensemble, repas du dimanche, vacances… des instants qui ne vont qu’amplifier la haine que ressent la jeune femme à l’égard d’Adrien. Le désire le plus profond de Micka, éviter le jeune homme au maximum ! Si elle le pouvait, elle le sortirait définitivement de sa vie.
Quant à lui, il rêve en secret du jour où celle qui fait battre son cœur le verra de manière différente, du jour où, enfin, elle prendra conscience de l’étendue de ses réels sentiments à lui et du jour où peut-être, il y aura une réciprocité leur permettant ainsi de vivre une belle histoire d’amour. Seulement Adrien n’est pas au bout de ses surprises. Il est loin de se douter que la course à la conquête de sa belle va être longue, très longue… La question est, combien de temps mettra-t-il pour parvenir à vivre ses rêves ?
Je n’ai pas eu le plaisir de découvrir cette histoire lors de sa première sortie, donc je ne saurai vous donner mon avis sur ce qui diffère, mais Léa Perrin nous en dit plus dans la préface. Dans cette réédition, le récit se déroule sur une vingtaine d’années durant lesquelles, nous suivons les aventures de Mickaëlle et d’Adrien de manière chronologique mais aussi, à travers les souvenirs qu’ils nous partagent de leur point de vue respectif. Très vite, on s’aperçoit qu’ils ne vivent pas les événements de la même manière, mais dans le fond, on constatera des similitudes dans leurs façons d’appréhender les choses et de les interpréter. Ce qui prouvera l’évidence que serait une relation entre eux. Malheureusement, Adrien ne trouvera pas le courage d’affronter la jeune femme, de lui déclarer sa flamme et devra souffrir en silence, subissant aux premières loges, impuissant, les choix de vie de Mickaëlle. Il tentera bien, quelques fois de faire tourner les choses à son avantage, en vain. La jeune femme, braquée, ne sera pas réceptive et interprétera mal ses intentions ne lui laissant aucune chance de prouver sa bonne foi. Jusqu’à ce jour, où le destin la mènera à trouver refuge auprès de son pire ennemi. Le début de quelque chose ? Pas sûr car, l’attachiante Micka va en mettre du temps pour ouvrir les yeux sur ce qu’elle a pourtant à porter de mains depuis toujours.
Dans Tu peux toujours courir !, les protagonistes s’adressent, parfois, directement à nous, brisant le 4ᵉ mur, créant ainsi un lien particulier, plus fort, entre les personnages et le lecteur. Ce n’est pas une technique d’écriture que l’on retrouve systématiquement et c’est très appréciable. Certes, il y a certaines longueurs qui entraînent des répétitions qui pourraient se montrer lassantes mais, paradoxalement, renforcent l’attachement que l’on peut éprouver pour Adrien. Ce jeune homme si sensible qui laisse pourtant refléter une image à l’opposé de ce qu’il est réellement. L’auteure nous fait comprendre, dans ces moments-là de manière surprenante et divertissante que c’est un choix volontaire et assumé.
Puis, il y a la musique qui fait partie intégrante du roman. Chaque chapitre commence par un titre dont les paroles nous plongent dans l’atmosphère qui nous attend à la lecture, nous livre l’état d’esprit de notre protagoniste… un vrai plus que j’ai, personnellement, adoré. Léa Perrin relève encore une fois le défi. Avec Tu peux toujours courir !, elle nous assure une belle lecture, teintée de joie, de bonne humeur mais, tout autant de peine et de tristesse, celle que l’on peut ressentir pour Adrien. Car, c’est bien lui à qui revient le premier rôle dans cette histoire. Et puis, elle nous montre également à quel point on peut se tromper et mal interpréter les agissements d’une personne, que parfois, les apparences sont trompeuses et que l’on ne devrait pas s’arrêter à ça et voir ce qui se cache derrière. C’est avec plaisir que je vous invite à vous laisser embarquer dans cette aventure en compagnie d’Adrien et de Mickaëlle.
Je remercie Léa Perrin pour l’envoi de ce service presse papier.
EXTRAIT :
Lorsque nous nous détachons, bien trop rapidement à mon goût, je m’empresse de fourrer mes lèvres dans son cou pour qu’elle ne me voit pas, y déposant une envolée de baisers qui la font frissonner. Malgré la clarté sommaire de la pièce, seulement nimbée des lumières extérieures, il lui suffirait de poser les yeux sur un centième de seconde pour réaliser que ce n’est pas Guilhem qui la tient dans ses bras. J’en profite pour me serrer un peu plus contre elle, la sentant encore haleter sous le coup de la surprise provoquée par ce baiser passionné. Sa voix brise alors le relatif silence, si l’on omet la musique qui pétarade au niveau inférieur. J’avoue que je ne l’entends plus vraiment, les battements frénétiques et désordonnés de mon petit cœur en couvre les hurlements :
– Waouh ! Je… Mickaëlle semble chercher ses mots, tenter de recouvrer ses esprits.
– Je crois que c’est la première fois que tu m’embrasses comme ça ! Tu ne crois pas si bien dire ! Et je vais prendre ton trouves le pour un compliment !
– Est-ce que tu peux me promettre de toujours mettre autant de passion chaque fois que tu poseras tes lèvres sur moi ? Je chuchote à son oreille pour qu’elle n’entende pas le son de ma voix, ne détachant toujours pas mon visage de son coup :
– Je te le promets…
Je manque d’ajouter un je t’aime mais… je me dégonfle encore. À quoi bon, après tout ? Mes paroles ne seraient que celles d’un autre. Mais j’ai une certitude. Celle que je tiendrai cette promesse, même si je dois attendre dix ans avant de l’embrasser à nouveau.
Il me tente beaucoup.
J’aimeJ’aime