Bonjour les étoiles. Je vous présente mon avis sur le tome 4 de L’interne : Quatrième année de Emily Chain paru chez So Romance.
Titre : L’interne Tome 4 : Quatrième année
Auteur : Emily Chain
Genre : Romance suspense
Editions : So Romance
Ebook : 5,99 €
Broché : 12,99 €
Ne pas lire sans avoir lu les tomes précédents, risque de spoil.
Résumé :
Démêlerez-vous le vrai du faux ?
Juste après avoir appris la vérité sur les hommes de sa vie, Julia disparaît mystérieusement. James affirme à tout le monde qu’elle a décidé de prendre du temps pour elle… mais l’instinct de Dean lui souffle que la réalité est tout autre. Le doute l’assaille quand il reçoit soudainement des pages arrachées d’un carnet. Il est ainsi confronté à l’intimité d’une femme anonyme qui semble au plus mal. Qui se cache derrière ces lettres ? Une patiente, une collègue… ? Une chose est sûre, il la connait, et mieux que ce qu’il ne le croit. Et s’il n’y avait qu’une seule et même personne derrière tout ça ? Et si c’était celle que l’on n’aurait jamais soupçonnée ? Facile de tirer les ficelles quand on est dans l’ombre…
Clôturant sa célèbre saga entre les deux rivaux médecin et avocat, Emily Chain nous dévoile les dernières pièces de son puzzle de façon magistrale. Suspense, trahisons et frissons vous accompagneront tout au long de votre lecture.
Mon avis :
Julia a enfin appris la vérité sur les hommes qui l’entourent : James son mari et Dean le médecin pour qui elle craque. Puis elle disparaît mystérieusement. James affirme qu’elle est partie prendre du temps pour elle, suite à une mauvaise nouvelle, mais Dean ne le croit pas. Et compte bien la retrouver.
En parallèle, Dean reçoit des lettres comme arrachées d’un carnet ou d’un journal intime provenant d’une jeune femme qui raconte son quotidien. Il ne sait pas qui ce cache dernier cette plume, mais pense la connaître ce qui le perturbe d’autant plus.
Entre vérité, faux-semblant et manipulation, qui détient la vérité ? Qui tire les ficelles ? Dans quel but ?
Dans ce dernier tome, clôturant la saga, nous avons enfin les derniers éléments permettant de recomposer ce puzzle plutôt complexe. L’auteur a su me surprendre, car je ne m’attendais pas du tout à cela. J’étais loin de me douter du responsable des malheurs de Dean et de Julia.
Ce dernier opus est plein de suspense, de doute et de confusion ; entre vérité et faux-semblant, tout est emmêlé.
J’ai eu un peu de mal à reprendre le fil des événements, étant donné que j’avais lu le tome 3 il y a plusieurs mois déjà. J’aurais pu plus facilement m’attacher à l’histoire et aux personnages si j’avais enchaîné plus rapidement les quatre tomes.
Ce dernier tome conclut cependant très bien la saga. Il nous permet de comprendre les tenants et aboutissants, cependant, j’aurais aimé (en grande sensible que je suis) trouver plus de romance, car ce tome est quasi-exclusivement un roman à suspense.
La plume de l’auteur est fluide, le roman se lit rapidement. Le point de vue passe de Dean à Julia et à James ainsi qu’à un autre personnage que je vous laisserai découvrir, ce qui nous permet d’avoir une vue complète de la situation et nous aide à démêler le vrai du faux.
Vous êtes fan de roman à suspense ? Cette saga est faite pour vous !
Merci à So Romance pour l’envoi de ce service presse.
Extrait :
— Sachez une chose, nous aimions tous Julia. Son départ un petit peu étrange nous affecte tous. Vous n’êtes pas le seul à souffrir. Et d’ailleurs, nous pensons tous que vous êtes responsable de son départ. Il n’est pas nécessaire d’être très intelligente pour savoir que vous avez été le souci principal de cette femme ici. Et croyez-moi, nous préférerions l’avoir elle plutôt que vous.
Cette réaction est plutôt récente. Si j’avais énormément la cote au niveau des infirmières, je comprends bien que ce temps est révolu. En effet, le départ de Julia a placé mes alliées de l’autre côté. En même temps, je ne peux pas vraiment leur en vouloir. Puisque la raison officielle de son absence est assez floue et que je ne peux pas me défendre sans mentir. Je sais très bien que Julia n’est pas partie de son plein gré, c’est impossible. Elle m’aurait prévenu. Ou Tara aurait été mise au courant. Sa disparition est logique. Simplement, je suis le seul à le savoir. Toutes les autres personnes ici présentes sont complètement convaincues que je suis le responsable. En quelque sorte, elles ont raison puisque je n’ai pas réussi à la protéger convenablement. Mais je ne suis pas responsable de son absence. L’enflure dans cette histoire, c’est James. Je n’ai absolument aucune idée de ce qu’il a fait à Julia, mais une chose est sûre, faire semblant est le plus dur. Mes amis m’ont dit de rester à l’écart. Je sais que les gars ont raison, mais je commence en avoir marre d’entendre des réflexions du genre. En fin de compte, c’était beaucoup plus simple quand je me faisais draguer à tout va.
— Écoutez, Mademoiselle. Je ne vous connais absolument pas. Ce qui veut dire que vous ne me connaissez pas non plus. Vous avez simplement entendu des rumeurs. Savez-vous que dans un hôpital, il y a énormément de choses colportées sans la moindre preuve. Si vous connaissez également ma réputation, vous savez que j’ai été accusé à tort de faits immondes l’année dernière. Et sans Julia, je ne serais pas ici aujourd’hui. Ce qui veut dire, qu’il n’y a absolument aucune chance que je sois responsable de son départ, puisque sa présence me protégeait. Alors au lieu de répéter des idioties, apprenez à réfléchir avant de venir me voir.
Je commence à m’éloigner, avant de me souvenir d’un petit détail. Je pivote vers elle, croise son regard un petit peu méfiant et rajoute :
— Une autre chose. Vous avez dit que me voir dans cet état n’était pas bon pour les patients. Je n’ai reçu absolument aucune plainte ni réflexion de leur part ou de leurs proches. Sachez que je suis même aux petits soins pour leur éviter de voir le visage que j’ai chaque matin dans le reflet de mon miroir. Alors, ne doutez jamais que je sois un bon médecin. Nous n’avons pas besoin d’être bien moralement pour être bon médicalement. Je ne suis pas un psychologue ou un coach de vie. Je soigne les gens. Je diagnostique. Vous avez besoin d’avoir un sourire idiot sur le visage pour vous sentir belle, d’accord, mais cela ne changera rien au fait que vous êtes une bonne ou une mauvaise infirmière. La façade que vous présentez ne reflète absolument pas qui vous êtes.
