L’avis de Carine sur La liberté du vent un roman de Priincess Ramera Cassi

Titre : La liberté du vent

Auteur :  Priincess Ramera Cassi 

Genre : Dark romance

Editions : Auto

Ebook : 3.49€

Broché : 16.00 €

Résumé : 

Je m’appelle Laura Delacroix.
Je vais vous raconter ma triste histoire.
Celle d’une fille qui rêvait de liberté et de paix.

Prête à quitter cette terre, j’ai déployé mes ailes.
Il est sorti de l’ombre pour m’en empêcher.

« Nathanaël »

Il m’a prise dans ses bras et a soufflé ces mots en mon âme :

« Jeune demoiselle au cœur meurtri, à la volonté flanchée et à l’estime abîmée. Tu ne dois pas avoir peur de la vie.
Elle te réserve tant de belles choses.
Tu es bien trop jeune pour penser à partir.
Ne perds pas espoir, Laura. Ne prends pas ton envol. »

Je voulais vivre ces instants éphémères.
Avoir des souvenirs.
Ressentir.

Alors j’ai accepté sa requête en posant une condition :

« Livre-moi tes démons et je partagerai les miens. »

• ♡ • ♥ • ♡ •

AVERTISSEMENT
Cette histoire aborde des thèmes adultes et troublants.
Elle comporte des scènes susceptibles de heurter la sensibilité des lecteurs et s’adresse exclusivement à un public averti.

Mon avis écrit par #Carine : 

La liberté du vent… Tout comme celle de la plume de Priincess Ramera Cassi qui une fois de plus a pris des risques inconsidérables en écrivant ce récit dur, fort et si réaliste… La triste réalité de la vie qu’on occulte bien souvent malgré nous. Des faits divers qui nous touchent et pour lesquels on va verser quelques larmes en s’indignant de la toxicité des réseaux ou encore de la presse. Et puis… la vie continue et même si parfois on y pense, cela part aux oubliettes jusqu’au prochain drame qu’on va nous mettre sous les yeux… Et là, on se dira : Mince encore, tu te souviens du petit untel l’année dernière ? Mais entre nous, combien faudra-t-il de drames avant que ne cesse la connerie humaine ?

Ce fléau qui a de moins en moins de limites et qui gangrène le cœur de beaucoup de victimes est devenu impossible à arrêter. Que ce soit par les canaux numériques ou encore par la pression médiatique, le harcèlement et le cyberharcèlement sont devenus monnaie courante et poussent beaucoup de jeunes au désespoir. Le poids des mots… ceux qui créer les maux , mais il ne faut pas oublier que d’autres peuvent les guérir. Alors, ayez les bons mots ! Faites attention à ce que vous dites, au mal être de vos enfants. Faites les verbaliser. Soyez attentifs et compréhensifs. Soyez là pour eux. Car s’il y a bien une chose encore plus grave que les mots, c’est l’indifférence aux maux.

La liberté du vent… un roman choc ! Bouleversant, dramatique et puissant.

Laura est hantée par ses démons et son mal être qui lui colle à la peau et à l’âme. Se lever de son lit est chaque jour un supplice et n’aspire qu’une chose, mettre un terme à tout cela en dansant avec le vent. Retrouver sa liberté et alléger ce poids qui lui pèse chaque jour un peu plus. Laura ne désire qu’une seule chose, que tout s’arrête… Mais sa rencontre avec Nathanaël pourrait bien changer la donne. Grâce à lui, Laura va apprendre que ressentir n’est pas que souffrance. Que la vie peut aussi avoir des bons côtés et que danser avec un garçon est peut-être finalement plus vivifiant que de le faire avec le vent…

Ne t’envole pas Laura. Prend le temps de vivre, de ressentir et d’apprécier la vie. Déploie tes ailes, mais pas pour danser avec le vent. Accepte de danser avec lui Laura. Ressent. Vit… Respire. Attrape sa main et ne la lâche pas.

Deux êtres brisés peuvent-ils renaître ensemble ?

Priincess Ramera Cassi aborde une fois de plus des thèmes de société qui nous percutent et nous laisse complètement chaos avec sa manière bien elle de nous immerger complètement dans les émotions de ses héros et nous pousser à la réflexion. Si elle écrit avec ses tripes, nous on la lit avec les nôtres… Avec La liberté du vent, elle ose. Elle ose nous mettre en face de ce qui nous fait peur, de ce qu’on occulte bien trop souvent en pensant que cela ira mieux demain. Mais si cela nous touchait personnellement ? Comment pourrions-nous faire face ? Avec ce roman, elle montre du doigt l’envers du décor de l’indifférence face au harcèlement que Laura a pu subir… et pas que. Elle nous apprend que laisser le temps au temps ne suffit pas toujours et que les blessures sont là pour la vie si personne n’est là pour aider à les cicatriser. Priincess met en évidence les effets dévastateurs et toutes les répercussions sur la vie de Laura, mais aussi sur la vie de ceux qu’elle aime.

Un roman dérangeant de part son histoire, les thèmes abordés et la manière dont l’auteure à fait le choix de mettre le tout en lumière. Dès le début on est plongé dans une impression de malaise qui ne fera qu’augmenter au fil des pages avec cet espoir qui ne nous quitte pas. On va suivre l’histoire de Laura qui ne désire que reprendre sa liberté et mettre un terme définitif a toutes ses voix et ses ombres qui lui pourrissent l’existence depuis tant d’années. Cela fait si longtemps qu’elle s’y prépare que rien n’aurait pu la faire changer d’avis. Rien n’y personne… même pas sa petite sœur qui veille sur elle et qu’elle aime plus que tout au monde. Pas même son ami Dimitri qui est toujours là pour elle. Personne vraiment ? Sa rencontre avec le beau et ténébreux Bad Boy pourrait-elle lui donner envie de plus ? Plus ressentir au point d’en apprécier la vie ? Au point de ne plus vouloir danser avec le vent ?

Des personnages atypiques que l’on ne peut qu’aimer. Que ce soit les principaux avec leurs imperfections tout comme les secondaires. Ils ont une place chère au cœur de Laura et donc dans le nôtre.

J’ai été profondément bouleversée par la dureté de ce roman et complètement conquise par le message de Priincess Ramera Cassi. J’avais cette impression de tenir la vie de Laura entre mes mains et lui chuchoter au fil des pages des mots de réconforts et assez fort pour lui donner la force de se battre. D’être là pour elle en tant que maman, amie. Lui dire que je comprenais ses maux, et que d’y mettre des mots pourrait la sauver. Mais comment faire confiance lorsqu’on vous a déjà tourné le dos. Lorsque vos mots n’ont eu aucune valeur… Bien au contraire, ils ont même déclenché l’apocalypse et sonner le début de la fin. Comment ne pas se sentir une merde lorsque la personne la plus chère a votre cœur vous considère comme tel ? Comme ce maillon faible qui fait honte et qu’on cache en enfouissant sous un tapis comme une vulgaire poussière…

Avec la liberté du vent, Piincess Ramera Cassi tape fort. Très fort. Mais toujours de manière poétique qui apporte la légèreté d’une plume virevoltante dans le vent. Elle aussi danse. Elle danse en nous maintenant sur le fil du rasoir sans jamais savoir de quel côté Laura va tomber. Pour cela il nous faut tout savoir pour bien comprendre et là encore l’auteur nous fait croire que l’on sait. Mais on ne sait pas tout ! Et lorsque la vérité éclate, c’est insoutenable, écœurant, mais tellement maîtrisé une fois encore par la plume de l’auteure avec les mots justes. J’en reste sans voix tant ce roman m’a fait verser des larmes, serré le cœur aussi. Car ce n’est pas juste un roman, c’est un appel à l’aide. Un appel à la réflexion et une mise en garde. Le harcèlement est une descente en enfer qui ne cesse pas, qui mène à la dépression et parfois au suicide. C’est un virus qui contamine la famille entière et qui ne meurt pas lorsque l’on quitte la source. Abandonné des autres, on s’abandonne à notre tour jusqu’à tomber dans un puits sans fond et ne jamais se relever.

Un grand merci a Priincess Ramera Cassi pour sa confiance et sa patience.

Bon a savoir :

En cas de cyber-harcèlement, vous pouvez contacter le n° net Ecoute 3018, géré par l’association E-Enfance. Au-delà de l’écoute et du conseil, Net Ecoute peut vous aider au retrait d’images ou de propos blessants, voire de comptes le cas échéant.

Les numéros d’aide et d’écoute en cas de dépression :

SOS Amitié

S.O.S. Amitié offre, à tous ceux qui choisissent d’appeler, la possibilité de mettre des mots sur leur souffrance et, ainsi, de prendre le recul nécessaire pour retrouver le goût de vivre. Le site donne les numéros d’appel de chaque région et offre aussi un service d’écoute web (anonymat, confidentialité et non directivité).

Suicide écoute

Accueil et écoute des personnes confrontées au suicide, 24h/24, 7j/7.

SOS Suicide Phénix

Accueil et écoute des personnes confrontées au suicide, 7j/7 de 16h à 20h.

  • Numéro d’appel national : 0825 120 364 (15ct / min)
  • Numéro d’appel régional Île-de-France : 01 40 44 46 45 (prix d’un appel local)
  • Site internet : http://www.sos-suicide-phenix.org/

Écoute-famille

Cette ligne d’écoute créée par l’Unafam est destiné aux familles ayant un proche en souffrance psychique. Des psychologues conseillent et orientent les familles.

  • Numéro d’appel : 01 42 63 03 03 (prix d’un appel local)

Fil Santé Jeunes

Cette ligne d’écoute a été créée plus spécifiquement pour les enfants et adolescents : écoute, informations et orientation des jeunes dans les domaines de la santé physique, psychologique et sociale. Ouvert 7j/7 de 8h à minuit.

Phare Enfants-Parents

Phare Enfants-Parents est une association qui a pour objectif de prévenir le mal-être et le suicide des jeunes. Elle propose un espace d’accueil et d’écoute (gratuit) pour les parents et les enfants en souffrance. Cette association apporte également un soutien aux parents endeuillés par suicide.

  • Numéro d’appel : 01 43 46 00 62 (du lundi au vendredi 10h-17h)
  • Mail : cavaoupas@phare.org
  • Site internet : http://www.phare.org/

Des associations peuvent également vous aider à surmonter votre dépression :

Association France-Dépression

Cette association française contre la dépression et la maladie maniaco-dépressive
soutient les personnes dépressives et leur entourage : groupes de parole, permanence téléphonique, conférences…

L’Unafam

L’Unafam (Union nationale des amis et familles de malades psychiques) accueille, soutient
les familles et défend leurs droits. L’Unafam organise des formations afin d’aider les proches confrontés à la maladie psychique.

  • Numéro d’appel : 01 53 06 30 43 (pour obtenir le numéro de votre section départementale)
  • Site internet : http://www.unafam.org/

Extrait  :

De légères mèches de cheveux lui retombent sur le front et d’après leur forme, je peux en déduire qu’il a passé sa main dedans à de nombreuses reprises, les rendant indomptables.

— Respire, Laura, et il répète ces mots telle une complainte avec un léger froncement de sourcils.

— Expire, inspire, expire, inspire.

Ses lèvres entrouvertes laissent échapper son souffle sur les miennes et je me focalise dessus pour suivre le rythme.

Il est le chef d’orchestre et je ne suis qu’une musicienne.

Il donne le ton et je produis les notes pour la partition.

Combien de temps cela dure ? Je ne saurais le dire.

La chaleur de ses mains sur ma peau me procure une délicieuse sensation. J’imprime chaque petit détail, même les plus insignifiants. Je perds l’esprit et pour une fois, je suis bien contente de devenir folle. Je ne me focalise plus sur mes problèmes, mes douleurs, mon manque d’air et mes crises.

Je ne vois que lui, Nathanaël.

Cet homme est un parfait étranger pour moi.

Pourtant, il arrive là où bien d’autres ont échoué.

Ressentir.

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