✧˚₊‧୭⁺‿︵ titre : Dear Death Fractures‿︵⁺୭‧₊˚✧
Auteurs :
Genre : Dark Romance MM
Editions : Black Ink Editions
Ebook : 4.99 €
✧˚₊‧୭⁺‿︵ Résumé : ‿︵⁺୭‧₊˚✧
Dear Death Fractures est une œuvre de fiction qui contient de nombreuses scènes de violence pouvant heurter la sensibilité des lecteurs. Ce livre convient à un public averti, si vous ressentez un quelconque malaise vis-à-vis de la dark romance, s’il vous plaît ne le lisez pas. Pour les plus courageux, Isaïah et Joshua vous souhaitent la bienvenue.
DARK ROMANCE
« L’un est en prison, condamné à l’injection létale tandis que l’autre s’accroche à la vie. »
Lorsque certains s’aiment pour le meilleur, je suis davantage attiré par le pire.
Joshua a tout juste quinze ans lorsque je pose un revolver sur sa tempe en lui laissant un choix : appuyer sur la détente ou m’aimer.
J’ignorais que cette décision allait me conduire dans le couloir de la mort, à divaguer entre la violence et la folie.
Si j’étais habitué à marquer son corps d’hématomes, son absence m’a poussé à me rouler dans des draps souillés. À posséder des hommes qui lui ressemblaient. À les mutiler et les briser pour mieux les profaner.
Les années de solitude ont créé le Pianiste de Dakota. Loin de lui, je suis devenu ce meurtrier au visage d’ange, enfermé derrière les barreaux, à ne plus rien attendre de l’avenir.
Jusqu’à ce qu’un gardien me tende cette lettre…
Si j’avais su où cela nous mènerait, y aurai-je seulement répondu ?
✧˚₊‧୭⁺‿︵ Mon avis : ‿︵⁺୭‧₊˚✧

Lorsque j’ai débuté ma lecture, j’ai eu peur… Peur, car je n’arrivais pas à ressentir de l’émotion pour les personnages, qui il faut bien l’admettre, n’ont rien de très sympathique de prime abord. Mais, au plus j’avançais, au plus leur histoire me pinçait le cœur, me le broyait et devenait aussi fascinante, puissante que tordue. Aussi tordue que psychologiquement… tarée. Oui, c’est le mot. Et là, je me dis qu’il était peut-être normal au final de ne rien ressentir pour des héros qui eux, n’en voudraient pas d’ailleurs de notre compassion ! Tout ce qu’ils attendent de nous, c’est qu’on saigne durant notre lecture… à pisser le sang même. Ha oui ça les ferait bander ! Le mot vous choque ? Hum… Lisez-le et vous comprendrez mon choix.
Dear Death Fractures…
Une romance épistolaire écrite à coup de rage de haine et de sang, cette encre rouge qui vient directement de leurs veines. Veines qu’ils s’ouvriraient volontiers eux même pour y puiser ce dont ils ont besoin pour écrire… Écrire à s’en fracturer les poignets, les doigts et raconter leur amour. Cet amour violent, passionné et destructeur…. Un amour violacé et imbibé de couleur pourpre les conduisant dans la folie pure. Créant de cet amour une œuvre magistrale dont l’un en joue la musique douce et enivrante d’os brisés et de supplications au son d’un piano; tandis que l’autre, en écrit les paroles et en peint chaque nuance. Des nuances aux couleurs des ecchymoses, des plaies et du sang qui coule de leurs larmes. Ils s’aiment à s’en blesser. Ils s’aiment à en tuer. Ils s’aiment à en crever.
Isaïah et Joshua sont fait pour s’aimer, pour se bousiller. Deux âmes sœurs qui se sont trouvées un jour et qui se sont sauvées. Pour se détruire encore et encore, tout en s’aimant au travers de leurs fractures… Au-delà de toutes limites. Au-delà de toute raison. Depuis que Isaïah l’a abandonné, Joshua ne cesse de se battre. Même à terre, il refuse d’abandonner et se relève encore et encore. Pourquoi ? Pourquoi alors que sa seule raison de vivre est partie en bousillant leur histoire à coup de pieds. Pourquoi ne peut-il pas se résigner ? Pour lui… Il a continué à se battre pour lui. À se relever pour lui. Car un jour, il aurait été obligé de venir… Mais Isaïah à reçu de ses nouvelles bien trop tard… Et malheureusement, les années sans Joshua et ses poumons pour lui insuffler l’air dont il avait besoin pour survivre, l’ont amenés à devenir Le pianiste du Dakota qui à ce jour, attend son heure dans couloir de la mort. Avec ses remords, ses regrets et toute la haine qu’il a pour Josh. Et son amour aussi. Car l’un ne peut aller sans l’autre…
« Si je t’ai laissé vide, moi je t’ai quitté de trop plein : de colère, d’amertume, de larmes et de regrets. »
Par des fragments du passé, des bribes de souvenirs et les instants présents, Isaïah et Joshua nous emportent dans une tempête dévastatrice de mots qui nous mène tout droit à l’autodestruction de notre cœur. J’avais peur de ne pas ressentir ? Baliverne ! Ma tête de panda et les mouchoirs ont eu raison de moi, d’eux. De toute cette correspondance entre ces deux Roméo maudits. Pas de Juliette, non. Mais des lettres… Encore et encore pour se retrouver, se séparer, se faire du mal tout en se faisant du bien, se sentir enfin vivant. Pour le pire du meilleur et le meilleur du pire. Les pages se tournent et on analyse leur fonctionnement, leurs mots maux, leurs sentiments, leurs colères et tout ce qui a fait d’eux, là où ils en sont aujourd’hui et qui ils seront à cette date fatidique de l’injection létale qui plane au-dessus de Isaïah. Se pourrait-il qu’il obtienne une grâce ? Lui le tueur en série ? Le pianiste du Dakota ? Pourrait-on avoir de la compassion pour un tel homme ? Déraisonnablement…. Oui. J’ai fini par en avoir. Un trop plein même. Un trop de tout. Les sentiments s’emmêlent et se démêlent. On les hait, on les aime. On les déteste, on les apprivoise, pour se rendre compte qu’on ne peut les retenir, qu’ils ne s’appartiennent qu’à eux…
« Avec du recul, je me demande qui aurait pu s’approcher de nous afin de nous tendre la main ? Personne, nous la lui aurions arrachée. »
Dear Death Fractures, une romance mortellement déraisonnée et fracturée de mille émotions… Une dark romance qui n’est peut-être pas à mettre entre toutes les mains, si vous ne savez pas lire entre les « maux », entre les lignes… Mais une dark romance magistrale qui m’a fait sombrer dans la folie de leur cœur, après avoir subi celle de leurs têtes !
Aubagne (non, pas « au bagne »)
Chez moi
Le 11 octobre 2021
Dear Auteures,
Je n’ai pas assez de mot pour vous dire à quel point j’ai aimé détesté vos héros, puis à quel point j’ai appris à les aimer détester. Vous aussi, un peu beaucoup. Vous avez fait saigner mon cœur. Vous l’avez déchiqueté sans jamais le piétiner l’épargner. Vous l’avez enfermé, condamné dans ce couloir pour l’éternité.
Un beau jour ou peut-être une nuit,
Près d’eux, je me suis endormie ébranlée .
Quand soudain, semblant crever le ciel les pages
Et venant de nulle part
Surgit des oiseaux, un aigle noir, inséparables….
Un grand merci à Black Ink Editions pour m’avoir fait vivre cette lecture déjantée en service presse numérique.
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On s’aimait trop fort, trop douloureusement, nos sentiments faisaient un tel vacarme. En se désirant, on se volait nos sourires, tellement plus que nos larmes. Le son de nos voix nous apaisait, lorsque le silence n’était pas préférable à la haine qu’on se vouait. On respirait nos parfums pour se calmer, tantôt pour devenir l’un, tantôt pour posséder l’autre. On faisait de nous des rois maudits avant que nous ne devenions agonie. On s’apportait du réconfort, pour se frapper plus fort. Des cadeaux, nous nous en sommes offert, quoiqu’un peu empoisonnés. On a connu la joie avant la peine, l’amour avec la haine. Ce sont des paires, en aucun cas des contraires. On s’est embrassé les lèvres et on les a croquées de toutes nos forces avec nos dents. C’est exactement ça, nous étions totalement fous, incapables d’être raisonnables. Trop d’amour et de haine pour que l’on puisse s’en sortir vivants. Tellement d’affection pour s’adorer sainement. Infiniment passionnés pour ne pas succomber à la tempête dévastatrice de nos tourments. Les démons de minuit n’attendent jamais réellement que sonne le glas, ils nous hantent chaque matin, chaque nuit. Ils nous font cauchemarder d’un avenir brisé, sans répit, égaré et solitaire. Peut-être était-ce écrit ?Donc, Isaïah a perdu le contrôle, je l’admets, mais ce n’était pas de sa faute… Il ne gérait pas ses emportements, ni même son autodestruction causée par cet amour si fort qu’il en devenait violent. Je lui ai tellement donné que sans moi, il ne possédait plus rien.

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