L’avis de Charlotte sur Pyrénées, Combattre et aimer de Julia Telleur


Bonjour les étoiles. Je vous présente mon avis sur Pyrénées, Combattre et aimer de Julia Telleur, en auto-édition, une immersion dans une équipe hors norme.

Titre : Pyrénées, Combattre et aimer

Auteur : Julia Telleur

Genre : Romance

Editions : Auto édition

Ebook :  5,99 €

Broché : 18,90 €

Résumé :

Elle est l’unique pilote féminine de son escadron.
Leader de son propre équipage, elle a su prouver, au fil des années, sa valeur, son courage et son abnégation.
Accompagnée de ses frères d’armes, elle est projetée au Sahel dans le cadre de l’opération Barkhane.
Au cœur du Mali, elle fera la connaissance de celui qui bouleversera sa vie. S’engage alors un autre combat, dont ils pourraient ne pas sortir indemnes…

« Combattre et sauver » est plus qu’une devise, c’est leur réalité.

Mon avis :

En tant que femme pilote, qui plus est, responsable de son équipage, Gaby va affronter la mission qui l’attend en plein cœur du désert. Ce ne sera tout de même pas de tout repos, que ce soit professionnellement ou personnellement. Malgré tout l’entraînement, certaines choses ne sont pas prévisibles, certaines rencontres surtout.

Gaby est une femme battante, qui a dû faire sa place dans ce milieu très masculin et prouver qu’elle était tout aussi capable qu’un homme de réussir à bien ses missions. Son équipe est composée exclusivement d’hommes, soit dit en passant, ils sont tous plus charmants les uns que les autres. Mais avec eux, pas de difficulté, plus qu’une équipe, c’est une famille. Ils sont soudés, bienveillants les uns envers les autres. L’arrivée d’un « nouveau » ne risque pas de poser des problèmes à cet équipage bien rodé ? C’est ce que va vivre Roman, il va devoir se faire une place parmi les membres de cet escadron. Son caractère va l’aider dans cette étape. Il est tout aussi bienveillant que l’équipe qu’il rejoint.

C’est parti pour une aventure en plein cœur du désert ! Cette histoire nous plonge dans un contexte militaire, et pas des plus simple : en OPEX (opération extérieure). Tout est réuni dans ce roman pour être complétement immergé dans l’univers. Rien n’est laissé au hasard, les termes sont précis et les scènes bien détaillées pour nous faire vivre avec eux chaque moment. Nous suivons bien sur toute l’équipe, mais plus particulièrement Gaby et Roman, dans les bons moments comme les plus difficiles. Avec toute une palette d’émotions. La romance se construit doucement, ce qui est totalement cohérent avec le contexte dans lequel ils évoluent. Leurs liens se nouent au fils des pages et au gré de leurs interventions.

Avec le résumé, plus qu’alléchant, je n’ai pas résisté à lire cette histoire. J’ai adoré une bonne partie de cette romance. J’ai aimé au début de cet opus, la présentation de l’équipe, les détails des premières sorties. Cependant, certains m’ont paru longs, compliquant un peu ma lecture. Peut-être qu’il y avait un peu trop de détails à mon goût. Je me suis souvent senti un peu extérieure aux actions, ce qui m’a empêché de les vivres pleinement. J’ai aussi énormément aimé les liens entre tous les membres de cet escadron et bien sûr plus particulièrement la relation entre Gaby et Roman.

J’ai malgré tout passé un bon moment avec « Pyrénées, combattre et aimer ». La plume de l’auteure est agréable. Je remercie Julia Telleur pour ce service presse et si vous aimez les romances militaires bien documentées, je vous recommande cette lecture !

Extrait :

En approchant des locaux du COS, situés à proximité des hangars à hélicos, des éclats de voix se font entendre. Apparemment, quelqu’un n’est pas content. Plus j’avance et plus je distingue la conversation enflammée qui oppose deux hommes, et l’un d’eux à la même voix que Wolf. Ce n’est qu’en arrivant à la porte que je prends conscience du climat ambiant. Mon copilote fait face à un autre officier. Ils se jaugent et s’invectivent. Je ne saisis pas tout de suite de quoi il retourne. Mais à les écouter, j’ai le sentiment que cela tient plus d’une guerre à celui qui pissera le plus loin, qu’un véritable problème à régler.

Mon arrivée met aussitôt fin à cette poussée de testostérone, leur attitude change du tout au tout. Je vois bien que mon second s’efforce de ne pas laisser exploser sa colère, quelle qu’en soit l’origine. Mon impression est confirmée lorsqu’il me salue par mon grade, ce qui est tout à fait inhabituel pour mon meilleur ami. Je fais de même et me tiens prête à jouer les arbitres.

— Messieurs. Puis-je savoir ce qu’il se passe ici ? m’exclamé-je froidement.

— Capitaine Lance ! Nous débattons de la composition des équipages pour nos premières missions, répond Wolf.

— Je me présente, Capitaine Samuels. Enchanté de faire votre connaissance, Capitaine, déclare l’autre homme.

Mon regard se porte sur celui qui s’avance vers moi la main tendue. Mes yeux bougent indépendamment de ma volonté et lorgnent de haut en bas celui qui s’avère être notre nouveau copilote. Je secoue la tête, déroutée par ma propre réaction.

— Capitaine Samuels… Je ne sais pas si je dois être réjouie, commenté-je en la lui serrant, surtout si vous vous empoignez déjà avec mes coéquipiers.

J’évalue la prise de l’homme face à moi. Une poignée de main peut vous en apprendre beaucoup sur un individu. Je déteste qu’une personne me salue négligemment, sans conviction, ou au contraire, qu’elle essaie de me casser une phalange juste pour m’impressionner. En serrant celle de Samuels, la question ne se pose pas, sa fermeté couplée à ses yeux fixés sur moi, m’indiquent clairement sa franchise et sa sincérité. 

— Simple divergence d’opinions, Capitaine, rien de plus, argue-t-il.

— Mouais, c’est ça, marmonne mon ami.

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L’avis de Carine sur le roman de Robyn Max Chavalan chez Black Ink Editions : Parfum de mâle


✧˚₊‧୭⁺‿︵ titre : Parfum de Mâle ‿︵⁺୭‧₊˚✧


Auteur : Robyn Max Chavalan

Genre : Romance

Editions : Black Ink Editions

Ebook : 4.99 €

Broché : 18 €

✧˚₊‧୭⁺‿︵ Résumé : ‿︵⁺୭‧₊˚✧

Les femmes.
Le sexe.
Le sexe avec les femmes.
En solo. En trio. Et plus si affinités.
Je vis en enfer. Le mien.
Deux options s’offrent à moi désormais. La première : user et abuser de ma folie jusqu’à sacrifier toute mon existence et ceux qui en font partie.
La seconde : tenter de le soigner pour conserver ce que j’ai mis tant de temps à construire et retaper aussi un peu mon karma quelque peu ruiné.
Le hic ?
Ma marraine d’addiction : Vittoria Saint Georges, avec qui je vais devoir cohabiter pour trente longues journées.
Belle et rebelle. Redoutablement intelligente. Et surtout inaccessible.
Oui, ça sent le roussi…
Je m’appelle Maximilian Mac Arthur et je suis sex-addict.

Mon avis :

C’est toujours un réel plaisir de me plonger dans les romans de Robyn Max Chalavan et Parfum de Mâle, ne dérogera pas à la règle. Dès l’ouverture du flacon, je me suis laissée enivrer par l’essence des mots de cette auteure que j’aime tant lire. Par les nombreuses fragrances qu’elle nous offre au fil des pages, elle nous entraine dans une romance olfactive, envoutante et émouvante à souhait. Douloureuse et entêtante aussi par son sujet qu’est l’addiction qui ne peut laisser indifférent mais dont les onguents apaisent… Et la pudeur dont elle peut faire preuve face à l’histoire, la rend encore plus voluptueuse…

Max vit en enfer. Dépendant de son addiction et tourmenté par ses pulsions, il s’enfonce dans la souffrance, l’isolement et le désespoir… Un seul shoot sexuel…. Encore et encore. Cette nécessité d’atténuer la douleur, de se libérer de ses frustrations, de ses démons, de ses fantômes… Que ce soit seul, à deux, à trois, qu’importe le où, le quand… cela est une nécessité. Il ne ressent aucun plaisir, tout est mécanique comme une bouteille trop pleine qu’il faut vider avant qu’elle ne déborde… Il se hait, se dégoûte, mais c’est son corps qui commande et son esprit n’a aucun moyen de lutter… Jusqu’au jour où Max prend conscience qu’il est sur le point de non-retour et qu’il va tout perdre. Il nous ouvre alors, la porte de son addiction… sa honte… et son sombre combat. De ce pas à faire pour accepter l’aide qu’on lui offre et oser s’avouer qu’il a un problème. Et quand on parle d’aide, ce n’est pas n’importe laquelle ! Voilà que Max va devoir cohabiter avec sa marraine d’addiction aussi belle et torride qu’inaccessible et intouchable… Vittoria Saint Gorges…

Entre eux, l’attirance est indéniable, mais surtout, elle est interdite ! De toute façon, pour Max tout comme pour Torrie, l’amour est impossible. Aucun des deux n’estiment y avoir droit. Ils ne le méritent pas et pourtant… Lorsque l’essence de l’amour même vous enivre au point de refuser de se noyer, n’est-il pas le signe d’une bouffée d’espoir ? Mais a contrario, le parfum du sexe ne risque-t-il pas de les faire plonger ou replonger dans l’enfer ? Torrie a tout à perdre. Elle a tant souffert et souffre encore contre son addiction. Mais comment faire face à ce Parfum de Mâle qui lui titille autant les sens ? Faire face à ce Gentleman bad boy qui lui flingue jour après jour sa petite culotte et toutes ses convictions ?

Robyn Max Chalavan aborde là un sujet de société tabou. Le sujet difficile qu’est l’Addiction sexuelle. Une véritable maladie, au même titre que l’alcoolisme et les addictions aux drogues, elle est vécue avec honte, dans la souffrance d’un manque jamais comblé. On nous alerte beaucoup sur les dangers de la drogue, la cigarette ou l’alcool, des addictions dont il est difficile de se sortir sans aide extérieure, mais qu’en est-il de l’addiction sexuelle ? Pourquoi est-ce si dur d’en parler ? Est-il même possible de s’en sortir ? Possible ou pas ! Voilà ce que nous raconte Robyn Max Chalavan dans Parfum de Mâle avec, amour, humour, émotion, cruauté même parfois et beaucoup de baume au cœur, en mettant en avant les aides qui existent pour les sex-addict et leur combat de chaque jour qui suit le jour d’avant… Et ce que j’ai apprécié le plus, c’est qu’elle le fait du côté des deux sexes. Car oui, on va entendre parler des hommes addict au sexe, mais qu’en est-il des femmes ? Comment sont-elles perçues et comment se perçoivent-elles ? Et qu’en est-il de leur entourage ?

Un roman qui décrit la souffrance intérieure et toutes les interrogations sur le droit à l’amour de ces « Addict » avec profondeur et émotion. Un récit qui touche, qui perturbe aussi et qui pourrait peut-être même choquer, car malgré la pudeur de l’auteure et la lumière qui prend le pas sur l’obscurité de ce roman puisque nous sommes dans une vraie romance, il ne faut pas faire l’impasse sur le fait que le sujet est plein de souffrances, et que certaines scènes érotiques sont en parfaite adéquation. Des protagonistes haut-en couleur qui nous entrainent dans cette exploration des sens et des émotions pour nous offrir un parfait combo entre les joutes verbales qui apportent tant à notre lecture et cette force dont ils font preuve pour arriver à voir la lumière au bout du chemin entre la culpabilité, les colères, les moments de faiblesses, le pardon et l’amour inconditionnel. Des protagonistes auxquels on ne peut que s’attacher, les principaux tout comme les secondaires, avec une mention spéciale à « Mercredi » qui du haut de son jeune âge, de sa fraicheur et de ses répliques acerbes va nous toucher en plein cœur et apporter à ce roman ce petit plus qui fait toute la différence.

Ouvrez le flacon à votre tour, vous aurez l’ivresse de ses mots. Parfum de Mâle, n’est pas un simple roman, c’est une histoire capiteuse et douloureuse sous fond d’odeur de bois de santal contenu dans un broché à la cover aussi brute et suave que ses héros. Entre le génie d’un champ lexical aux mille senteurs et le talent d’un « nez » auteure qui enferme à l’intérieur des pages l’âme torturé de deux héros, c’est une totale harmonie qui ne pourra que vous rendre… « Livre-addict » !

Un grand merci à Black Ink Editions pour sa confiance et m’avoir permis de découvrir cette belle fragrance livresque. Et un grand bravo à Robyn Max Chalavan pour ce travail de recherche exceptionnel sur les deux thèmes mis en avant.

Extrait :

« Et puis, que croit-il exactement ? Max pense-t-il pouvoir me déstabiliser avec un simple corps à corps, si toxique soit-il ? Vraiment ? Mais que s’imagine-t-il que j’ai vécu avant d’être ce que je suis ?
Max ne doit pas m’idolâtrer. Ce serait trop dangereux. Et puis, je ne le mérite pas. Même si je l’aide à s’en sortir. Je ne vaux pas cette attention-là.
— Nouvelle leçon, Max, lui susurré-je à l’oreille. Chacun est responsable de lui-même ce soir. J’agirai comme bon me semblera. Tu m’as voulue ? Je suis là. Mais ne compte pas sur moi pour t’expliquer ce que tu as à faire ni pour rester sagement à ma place.
Tout son corps se tend.
— Qui sait ? rajouté-je en me dégageant et en rajustant sa veste, sans toutefois oser lever les yeux vers lui, peut-être que je me trouverai un homme qui acceptera de m’amener dans un petit coin… Un placard… Une salle vide… Une chambre déjà réservée…
Son visage se crispe sous l’effet d’une émotion qui oscille entre la colère et la jalousie.
— Vois-tu, continué-je, j’ai joué à ça bien avant toi. Tu es encore un petit garçon, Max. Je ne cesse de te le répéter, mais tu ne m’écoutes pas.
— Si je devais te trouver dans ce type de situation, je…
— Tu quoi ? Rien, Max. Tu ne feras rien. Et tu sais pourquoi ? Parce que tu n’as pas ce pouvoir-là sur moi. »

Extrait de
Parfum de Mâle
Robyne Max Chavalan


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