Hello les étoiles. Je vous présente mon avis sur Stray, Âmes perdues #2 de Garrett Leigh publié chez Juno Publising France.
Titre : Âmes perdues #2 : Stray
Auteurs : Garrett Leigh
Genre : Romance MM
Editions : Juno
Ebook : 5,49 €
Broché : 18,50 €
Résumé :
Travailler, dormir, travailler, recommencer. La vie solitaire de Nero lui convient parfaitement jusqu’à ce que son meilleur ami, Cass, lui demande de prendre un nouvel apprenti, un séduisant jeune homme qui n’a jamais mis les pieds dans une cuisine professionnelle. Malgré son irritation et sa capacité à bloquer le monde extérieur, Nero est fasciné par ce jeune homme perdu, surtout lorsqu’il apprend ce qui l’a poussé à trouver refuge sur son vieux canapé.
Lenny Mitchell vit dans la peur. Poursuivi par un harceleur, il n’a nulle part où aller jusqu’à ce que Nero lui offre un abri dans la tempête de sa vie – un emploi dans le restaurant le plus branché de Shepherd’s Bush. La vie en cuisine s’avère captivante et addictive, et il ne lui faut pas longtemps pour tomber amoureux de l’homme qui l’a recueilli.
Un mois plus tard, aucun des deux hommes ne peut imaginer la vie sans l’autre, mais une chose les en empêche : toute une vie d’horreurs que Nero ne peut se résoudre à partager avec Lenny.
Pour la première fois, le bonheur est à portée de main, et Nero doit apprendre à le saisir avant que le destin ne s’en mêle et ne le lui arrache.
Mon avis :
Nero est un homme solitaire, par choix. Mais il ne peut pas dire non à son ami et patron, Cass, alors il se retrouve avec un apprenti, Lenny, séduisant certes, mais qui ne connaît rien à la cuisine. Il va également devoir partager son appartement. Finis la solitude. Nero est un homme qui aime sa tranquillité et à du mal à supporter les autres et leurs regards. Il ne veut pas s’ouvrir, il garde pour lui ses zones d’ombre.
Lenny aurait aimé garder son indépendance, mais le danger devient trop grand, la peur le paralyse. Il est la cible d’un harceleur. Grace à son patron, il peut désormais se cacher dans les cuisines du restaurant et auprès d’un homme fascinant, qui a tant à lui apprendre.
Ils sont de caractère et de nature très opposée, pourtant entre eux, le courant passe bien. Ils se cherchent, se découvrent. Cependant, Lenny vit dans la peur et Nero ne veut pas partager avec lui son passé. Arriveront-ils à s’apprivoiser ?
J’ai aimé retrouver l’équipe d’Ames Perdues, Tom, Cass et Jake, rencontrés dans le tome 1 : Misfits. Ils sont d’une générosité et d’une bonté exemplaire. Lenny et Nero ne sont pas en reste, ils ont le cœur sur la main. Ils ont aussi leurs failles, leurs doutes, leurs peurs… Ça les rend d’autant plus humains et très attachants.
Garrett Leigh a justement dosé les différentes intrigues : l’enquête liée au harcèlement subit par Lenny, la relation naissante entre deux hommes diamétralement opposés, la découverte du passé de Nero… Tout s’imbrique parfaitement et permet de passer un très bon moment avec ce deuxième tome.
Je remercie Maïwenn et Juno Publishing France pour l’envoi de ce service presse.
Extrait :
Un mouvement à la périphérie de son champ de vision le coupa net dans ses pensées.
Il est là.
C’était toujours la même chose : Lenny regardait autour de lui, oubliant presque ce qu’il pourrait trouver, et la sensation d’être observé le traversait et lui pesait sur l’estomac.
Il est là.
D’un air dur, Lenny fixa le bâtiment désaffecté derrière le restaurant. Les grandes fenêtres étaient maintenant vides, mais peu importe. Au prochain regard, ce ne serait plus le cas. Ça n’était jamais le cas. Son persécuteur, fidèle à son poste, aimait toujours lui lancer un dernier regard avant de partir pour aller dans Dieu sait quelle cave d’où il rampait.
Cette fois-là ne fut pas différente. Lenny se força à cligner des paupières, ferma les yeux pendant dix battements en furie de son cœur. Il rouvrit les paupières et croisa le regard vide qui était devenu un compagnon presque constant. Ce jour-là, leur rencontre fut brève. Cinq autres battements, puis l’homme petit et pâle recula de la fenêtre et disparut dans les profondeurs du magasin vide.
Et tu n’as toujours pas pris de photo, abruti.
Putain. Depuis le restaurant, c’était impossible, mais les quelques fois où Lenny s’était trouvé en face à face avec son harceleur, téléphone en main, le moment était passé avant qu’il ait appuyé sur le bouton, comme s’il était hypnotisé par ce qu’il voyait.
L’ironie était plus qu’énervante. Lenny se leva ; la glace qu’il avait mangée pour le repas lui restait sur l’estomac. Il se raisonna, il aurait dû être habitué à tout ça maintenant – cela faisait dix mois que cet homme avait envahi sa vie –, mais cela ne s’était pas amélioré.

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