Demande à la maîtresse de Béatrice Ruffié Lacas, mon avis !

Hello les étoiles ! Je vous présente un avis mitigé sur Demande à la maîtresse de Béatrice Ruffié Lacas. Merci aux éditions Les Bas-Bleus.

Titre : Demande à la maîtresse

Auteur : Béatrice Ruffié Lacas

Éditeur : Editions Les Bas-Bleus

Genre : Romance

Kindle : Lien d’achat

Broché : Lien d’achat

Résumé : Camille, ou un cœur d’artichaut, dissimulé sous un cynisme affiché.

Maîtresse à la vie comme à l’école. Camille déteste autant les enfants que l’engagement amoureux. Trentenaire au caractère bien trempé, elle vole de bras en bras, avec une nette préférence pour les hommes mariés afin d’être certaine de ne pas s’attacher. Pourtant, sa rencontre avec Stéphane, directeur d’une école d’art, va mettre à mal ses certitudes. De petits bonheurs en déceptions, elle va alors se rendre compte que Stéphane n’est pas du tout celui qu’il prétendait être.

L’avisdeMya :

Camille est une jeune femme dynamique, indépendante et à l’humour un brin douteux. Elle est professeur d’école par obligation mais non par vocation. Les chahuts d’une ribambelle de mioches mal élèves, très peu pour elle. Mais comme des millions de personnes dans le monde, il faut bien remplir le frigo.

S’elle devrait avoir une vocation, je dirais et sans réfléchir le sexe. Elle n’est pas nymphomane mais elle en donne l’impression. Une semaine d’abstinence peut la rendre très désagréable. Et elle est prête à aller loin pour coucher. Avec une préférence pour ceux qui sont engagés. Car s’elle aime faire l’amour, elle déteste définitivement les sermons à vie.

Camille est le genre de nana qu’on déteste ou qu’on aime d’emblée. Elle peut susciter autant l’admiration que le mépris. Elle représente autant l’emblème de la femme libérée, assumée et bien dans sa tête que le genre qu’on traite de femme indigne. Elle n’a aucun respect pour les promesses et l’engagement à vie.

Elle est bien foutue et le sait. Jouant de ses atouts et ses atours pour faire succomber ses rencontres d’un soir. Un beau brin de fille qui sait ce qu’elle veut et utilise tous les moyens pour l’avoir. Camille n’est pas méchante de nature. C’est un personnage plein de contrastes. Elle peut provoquer des ressentis mitigés. Parfois, égocentrique à l’extrême, et d’autres expansive et à ce moment là, son humeur communicative reflète une image positive. Instable dans ses relations, incohérente dans ses faits et ses dires. Peut-on émettre le diagnostic d’handicapée du sentiment ? Bien possible ! C’est sûr qu’elle ne se laisse pas approcher émotionnellement ni capable de se laisse aimer.

Camille dans sa chasse aux orgasmes, passera t-elle à côté d’une relation amoureuse qui lui offrira bien plus que ses rencontres furtives entre cuites ?

Dire que j’ai aimé ou pas cette histoire, serait mensonge. En fait, je suis indécise. Le roman est classé dans la catégorie Romance, mais il en est dépourvu. Je ne voudrais pas que vous passiez devant une lecture qui vous plairait, du coup je lance un appel à vos âmes aventureuses pour vous laisser tentées.

Je n’ai pas accroché, et cela n’a rien avoir avec la plume de l’auteur qui est très fluide. Et rien n’avoir avec son style qui est loin d’être désagréable. Et tout avoir avec le personnage de Camille qui ne m’a pas touchée. Si j’aime les romans fleur bleue, j’aime aussi sortir de ma zone de confort et tester d’autres genres. Camille est très monologuiste, pas vraiment généreuse en dialogues. Son langage un brin graveleux, et sa manie à fantasmer sur tous et à tout bout de champ m’ont exaspérée.

Mais pour être juste, Je dois avouer qu’elle m’a fait aussi rire même si son humour est poussé à l’impudence surtout pour une maîtresse d’école. Mais je ne peux nier qu’elle en a dans le ventre.

Pour résumer, cette histoire n’est pas vraiment pour moi. Mais cela ne vous empêche pas de tenter votre chance. Les goûts ne se discutent pas.

Merci aux éditions Les Bas-Bleus pour l’envois de service presse.

 

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