L’avis de Carine sur le roman de Hell Faith : Nos Musiques chez Black Ink Editions


Titre : Nos Musiques

Auteur : Hell Faith

Genre : Romance

Editions : Black Ink

Ebook : 4.99 €

Broché : 17.00€

Résumé :

Un jour, ton monde tournera autour d’une étoile …

Melvin et Ciara n’auraient jamais dû se retrouver allongés sur cette petite scène à parler musique.

Non seulement leurs meilleurs amis viennent de rompre, l’un ayant trompé l’autre, mais, en plus, Melvin est censé boucler son troisième album solo en studio.

Les voilà pourtant à l’horizontal, à discuter des textes qui les font vibrer et des nuits blanches qui découlent de leur métier.

Le rappeur a connu un vif succès grâce à Syanur, son collectif, tandis que Ciara a tout quitté pour monter son label.

Au fil des jours, ils apprennent à se connaître, se rapprochent, s’attisent, se plaisent. Se blessent aussi. Comment faire fi du personnage public qu’est Melvin, de ses fans, et de l’humiliation que Ciara a fait subir à son meilleur pote ?

… Et ton seul but sera d’éviter les trous noirs.

Mon avis :

Parce que Nos Musiques se raconte en musique, me voici à faire du rap sur une romance pas comme les autres…

La musique de Nos musiques Sont des paroles silencieuses, officieuses Fantasmatiques, pudiques et authentiques

Elles rythment deux cœurs solitaires, amers

S’imposant barrières et disciplines de fer

Jusqu’à un regard par hasard, qui donne le tempo d’un top départ

D’une première scène sur des planches à l’horizontale

D’une Première trêve sans version instrumentale

Carpe Diem, sacré dilemme

Arrêtes fais pas ton fier, fais taire tes doutes et continu ta route

Dans tes silences ou tes coups de nerfs

Chaque mot que tu ressens, tu en seras fier.

Rame mon brave et dévoile-toi

Parle mon brave elle sera à toi Parler

C’est dur, incertain

Ne pas savoir communiquer, même au p’tit matin

Roméo des mots, elle sera ta Juliette

Tu noircis tes pages aux couleurs d’ la violette

Croque dans son parfum exquis de cerise

Goûte cette plénitude et fini les crises

Tu mets tes mots sur des bouts d’ papiers

Sans perdre pied dans tes couplets juste, pour t’excuser

Hey Mel sort de ta bulle, de tes silences

L’amour ne se vit pas en free-lance

Idris, Dr Jekyll ou Mister Hyde, qu’importe

Le parfum de la fleur sera L’unique

Piquante, sarcastique, elle t’ouvrira sa porte

Même si elle pense ne pas être assez forte,

Même quand tu la blesses et là va falloir que tu progresses

Rame mon brave dévoile-toi

Rappe mon brave elle sera à toi.

Dans vos silences et vos couplets

Un simple regard peut tout changer

Même lorsque que tout peut éclater, c’est l’ prix de la célébrité

Hey Ciara sors de ta bulle de tes doutes et de tes peurs

De tes tensions appréhensions de cette relation

Laisse ce Rappeur attraper ton cœur

Ne te retiens pas, les muses entre elles s’amusent

Solitaires volontaires, vous faites la paire.

Amoureux des mots vous aurez le dernier mot.

Ne pas parler mais tout se dire

Un simple regard et tout peut se lire

Lire et ressentir pour jamais ne se perdre

Dans l’intimité de l’obscurité tout comme dans la lumière

Nos Musiques nous embarque dans ce milieu si particulier où les chansons et les accords prennent vie sous nos yeux. De simples mots posés sur des bouts de papiers à la production pour finir sur scène, Hell Faith nous offre une vue des coulisses qu’on connait très peu et qui est tout aussi importante dans cet univers. Un monde où la célébrité peut se vivre dans l’ombre, comme dans la lumière et dans lequel vont se croiser Melvin et Ciara grâce, ou à cause, de leurs meilleurs amis. Nous allons évoluer dans ces deux cercles que le destin va faire se télescoper plus d’une fois et donner naissance aux prémices d’une relation que tout oppose malgré ce qui les rapproche. Melvin et Ciara sont bien trop différents, mais depuis le premier regard partagé, ils se cherchent, s’attirent bien malgré eux comme une évidence.

Beaucoup de personnages secondaires gravitent autour d’eux, cependant, dans Nos Musiques, on est presque en un huis-clos tant nos protagonistes sont dans une bulle qui les coupe de cette lumière qui effraie tant Ciara. Lumière qui fait aussi beaucoup douter Melvin qui trop perfectionniste, toujours dans le contrôle, subit à coup de nerf ce qu’il ne maitrise pas. Charmeur, blagueur, il a cependant beaucoup de mal à communiquer et à s’exprimer. Solitaire et volontaire, il a deux personnalités et on navigue entre le Melvin posé, le créatif de l’ombre, la face cachée de la lune, auteur compositeur, qui attire Ciara. Et Idris le personnage public, qui la fait plutôt fuir. Le roi du rap, celui qui déchire tout sur scène, charismatique, il devient le soleil qui éclaire cette face cachée en chantant à la face du monde tout ce qu’il écrit dans l’ombre.

Ciara est une femme déterminée au fort caractère qui cache son manque de confiance envers les hommes par son insolence sarcastique qui coupe assez court à toute tentative d’approche. Droite, loyale envers ceux qui comptent pour elle, elle a réussi à monter son propre label et sa notoriété à force de persévérance et sans avoir besoin d’être au devant de la scène. La célébrité dans l’ombre comme on dit. Tout le monde connait son nom, mais très peu de personnes peuvent le poser sur un visage. Elle est fière de ce qu’elle a accompli et ne compte pas ses heures pour mener à bien son Label. Mais sa rencontre avec Melvin va ébranler ses certitudes. Elle refuse de lâcher prise. Tout deux s’attirent, s’attisent, mais sont incapable de communiquer sur ce qu’ils sont l’un pour l’autre, de ce que cela implique et ce, malgré cette complicité authentique qui les déstabilise tant lorsqu’ils sont allongé sur cette scène où tout parait si naturel. Maladroits, introverties, incertains, leurs moments à deux restent cependant un échappatoire qui leur apporte des moments de légèreté dans l’instant T. Des instants qu’ils se refusent de partager au monde entier. Il ne sont pas censés s’aimer alors comment faire lorsqu’on est une célébrité ? Peut-on vraiment y échapper ? Et s’il la perdait ?

Hell Faith est une passionnée des mots et son roman Nos Musiques, en est le parfait reflet. Elle nous décrit cette rencontre pas comme les autres qui aurait dû s’arrêter à un regard croisé, appuyé, déconcerté. Elle nous offre un récit sur le cheminement d’une relation, des émotions, des doutes, de la passions qu’elle nous offre sans tensions, mais plutôt, avec introspection. Je ne dirai pas qu’elle le fait en poésie, mais par des mots choisis, précis, qu’elle manie avec minutie, virtuosité et tellement de talent que cela en est bluffant. Sa plume et son style a eu indéniablement un impact sur la lectrice que je suis. Nos Musiques est une Ode aux mots qu’ils soient écrits ou mis en musique, les mots sont le vecteur des émotions qu’elle va mettre en lumière, mais aussi en rythme par des bribes de chansons avec lesquelles elle agrémente et entrecoupe les chapitres d’une manière très originale que j’ai beaucoup apprécié. Aucun mot n’est couché sur le papier pour rien. Tout ce qu’on lit à son importance tout comme ce qu’on ne le lit pas, qu’on devine entre les lignes et nous emporte dans ce bout de chemin que nous faisons avec Ciara et Melvin.

Nos Musiques est une romance particulière, assez sage et qui n’est pas addictive dans le rythme de lecture comme on en a l’habitude chez Black Ink. C’est un récit qui se lit lentement et malgré le fait que ma lecture m’ait pris du temps, j’en ai apprécié chaque ligne. Pourquoi ? Car même si la trame reste en elle-même sans surprise, c’est une belle tranche de vie qui compte et la manière dont elle est abordée, elle, est particulière. L’auteure nous raconte ce qu’il ne se raconte pas. Elle nous raconte des émotions, les doutes, les peurs, les silences, les sourires qui cohabitent dans un même univers de deux manières différentes. Elle nous parle de la « Notoriété » avec son regard, par le regard de nos héros et par leurs émotions. Pas de rebondissements ou de grand suspens, mais une invitation à l’acceptation, au lâché prise, à l’envie de voir plus loin et prendre le risque que même si tout à une fin, chaque moment compte. Que chaque mot compte. Tout comme les silences, ou encore les actions. Dans l’intimité de l’obscurité tout comme dans la lumière, dans les accords et les corps à corps, ne pas regretter et avancer malgré les obstacles. Trouver son phare pour accoster à bon port, au son de Nos Musiques et d’un magnifique décor.

Un grand merci à Black Ink Editions pour m’avoir permis de découvrir Nos musiques. Bravo a Hell Faith pour avoir remporté ce concours Black Ink « Célébrité ».

Extrait :

Je me noie dans ses yeux marron, la défiant. Le premier qui baisse les yeux a perdu. Elle ne détourne pas le regard, s’accroche au mien, et c’est cette détermination qui m’empêche d’arrêter ce petit jeu. Ma fierté me pousse à continuer. Je ne peux pas être celui qui y mettra fin.  

Tu t’es apprêtée ce soir,

Un trait de liner, une jupe, et ce putain de débardeur qui met tout en valeur,

Mais tu l’as fait pour toi

, Pas pour eux, pas pour moi,

Ça m’rend dingue que tes amies te servent d’excuse

« Je ne peux pas leur faire ça »

Ça ne devrait pas se passer comme ça,

« Désolée, je n’ai pas envie. »

Juste ça devrait suffire.  

Le problème est qu’elle est tout aussi bornée que moi et ne me lâche pas du regard alors qu’Ivy reprend la main. Je n’ai enchaîné que deux couplets, mais je suis à bout de souffle. J’attrape à l’aveugle mabouteille d’eau pour calmer le feu qui grandit en moi. Elle est certaine que je serai le premier à flancher, le premier à abandonner et ça me met les nerfs de m’en rendre compte. Ce n’est qu’un jeu stupide, qu’une provocation puérile. Impossible pourtant de ne pas répondre au challenge que représente cette étincelle maligne.  

Comment faire le premier pas,

Quand tes réponses sont passées au crible,

Un oui trop rapide, un non pas assez poli,

Et déjà, ça fait de toi une fille facile.  

Tellement plongé dans ces putains de billes noisette, je ne réalise pas que la température dans le studio a pris plusieurs degrés sous la tension, une dizaine minimum. Ça expliquerait ma gorge asséchée. Je prends une nouvelle gorgée d’eau pour hydrater ma gorge asséchée. Ivy ponctue le morceau et je prends conscience qu’on n’est pas tout seuls ici. Même si on est à la radio, des caméras nous filment en direct. Je ne vois pas le retour écran d’où je suis mais j’ai bien en tête la scène qu’on offre aux spectateurs. Pas difficile d’imaginer les rumeurs qui vont commencer à circuler.

L’avis de Charlotte sur Règle N°1 : Never kiss the boss de Alix Parks


Coucou les étoiles. Je vous présente mon avis sur Règle N°1 : Never kiss the boss de Alix Parks aux Editions Addictives

Titre : Règle N°1 : Never kiss the boss

Auteur : Alix Parks

Genre : Romance

Editions : Editions Addictives

Ebook :  4,99€

Résumé :

Elle le déteste le jour et en rêve la nuit.

En un texto, la vie de Joséphine bascule. Elle se retrouve brusquement célibataire, avec un nouvel appart, un nouveau quotidien et, cerise sur le gâteau, un nouveau patron.
Nathan est hostile, arrogant, et surtout imprévisible. Pourtant, Joséphine doit lutter contre une attraction incompréhensible.
Il est tout ce qu’elle fuit, mais elle ne rêve que de se jeter dans ses bras !
Est-elle prête à prendre le risque ?

Mon avis :

Une romance avec un boss irrésistiblement insupportable !

Le quotidien de Josephine se voit bousculer par le changement de patron et son nouveau statut de célibataire.
Le fils de son employeur prend les commandes. Dès son arrivée, Nathan donne le ton : il ne la ménagera pas, avec elle, il ne mettra pas les formes pour lui parler, pas de manières, de la franchise et de l’efficacité. C’est un changement radical pour la jeune femme avec qui la relation était totalement différente avec le père, mais elle a l’autorisation d’être elle aussi d’une franchise à toute épreuve et ne compte pas s’en priver ! La relation entre Joséphine et Nathan est unique, leurs échanges son épique, mais pas de tout repos !

Joséphine est prévoyante, très organisée et elle anticipe le moindre détail, mais elle n’avait pas prévu de se retrouver célibataire subitement, nouveau changement pour la jeune femme qui va devoir s’adapter. Joséphine est plutôt solitaire. Son vécu l’a forgée ainsi, elle ne fait confiance qu’à peu de monde. 

Le jeune et nouveau patron doit faire ses preuves auprès de son père. Nathan est un patron déterminé qui ne mâche pas ses mots. Il est charismatique et très séduisant, même carrément sexy, mais tellement arrogant et totalement imbuvable pour la pauvre Joséphine qui subit ses sautes d’humeur. Cependant, elle prend goût à ces joutes verbales entre eux, à leurs échanges piquants et on peut dire qu’elle se défend très bien à ce petit jeu. J’ai beaucoup aimé leur manière de communiquer et leur franc-parler.

J’ai été happée par cette histoire agréable dynamique. J’ai été touchée par la douceur et la souffrance des personnages que l’on découvre petit à petit. Tous les deux sont attachants. Si Joséphine nous livre ses secrets rapidement, car nous avons son point de vue uniquement, ce n’est pas le cas de Nathan qui met plus de temps à s’ouvrir. Il est secret, presque intouchable. Il donne envie de le connaître plus, de casser cette carapace qu’il porte. 

Une plume fluide et agréable pour un roman qui se lit rapidement et qui m’a donné envie de plus. J’aurais aimé que la fin soit plus longue pour rester plus longtemps avec eux… 

Merci à Carole et aux éditions Addictives pour l’envoi de ce service presse !

Extrait :

« Dès que les portes de l’ascenseur s’ouvrent, je m’y précipite, appuie sur le bouton du troisième étage. Lorsque je me retourne, je croise les yeux de Nathan braqués sur les miens. Leur intensité me coupe le souffle et mon cœur rate un nombre incalculable de battements. Sans réaliser l’effet qu’il a sur moi, mon boss avance d’un pas tranquille, se rapproche, comme s’il ne devait jamais s’arrêter. Instinctivement, je recule et sursaute au moment où mon dos nu rencontre le miroir. D’un air sérieux, il place ses bras de part et d’autre de ma taille, les mains calées sur la barre qui court le long de la paroi. À vingt centimètres à peine de lui, de sa chaleur, enivrée par son odeur, je me sens surexcitée, prête à toutes les folies. Je me mords la lèvre, fébrile, pour canaliser ce bouillonnement.
— Qu’est-ce que tu fais ? questionne Nathan d’une voix sourde.
Je ne fais rien. Rien du tout.
J’essaie, en tout cas, de ne rien faire, tandis que lui…
— Toi, qu’est-ce que tu fais ?
Il tend la main vers la console pour stopper l’ascenseur, puis se rapproche encore de moi, m’obligeant à lever la tête pour pouvoir le voir. La cabine risque de prendre feu, vu la tension qui y règne, et moi de me liquéfier. Mon regard se perd sur ses lèvres, si proches, si tentantes. Va-t-il m’embrasser ? Lorsqu’il se recule soudain, enfonçant les mains dans ses poches, je réalise que j’en meurs d’envie.
— Il ne faut pas qu’on fasse de bêtises, marmonne-t-il. On bosse ensemble, ce serait idiot.
— Ouais, idiot… Quel genre de bêtises ?
Le regard de Nathan revient vers moi, il brille d’une lueur ardente.
— Le genre, je te plaque contre cette paroi, puis je soulève ta robe pour glisser ma main dans ta culotte, annonce-t-il sur un ton vibrant.
J’ai vraiment très chaud. Ses mots, les flashs qu’ils créent dans ma tête font fondre les inhibitions que le vin n’avait pas encore dissoutes. Des picotements se répandent dans tout mon corps, jusqu’à se concentrer là où Nathan projette de placer sa main. Je me fiche qu’il soit mon patron et le type le plus instable de la planète. J’ai envie de lui, de ses doigts sur moi. Je tente d’ignorer mon attirance depuis des mois, et j’en ai plus qu’assez. Je le veux. Maintenant. »