L’avis coup de cœur de Charlotte sur Royal Bodyguard de Aimée Lou


Bonjour les étoiles. Je vous présente mon avis coup de cœur sur Royal Bodyguard de Aimée Lou aux Editions Addictives. Une histoire émouvante avec deux protagonistes terriblement touchants.

Titre : Royal Bodyguard

Auteure : Aimée Lou

Genre : Romance MM

Editions : Editions Addictives

Ebook :  4,99€

Résumé :

Sa mission ? Protéger le prince. Son envie ? Faire bien plus que ça…

En tant qu’héritier du trône, Léonard a le royaume à ses pieds. Il donne des ordres, et tout le monde obéit – comme Nine, le jeune homme en charge d’assurer sa sécurité.
Pourtant, dès que Léo croise le regard du brun baraqué, il a l’impression que les rôles s’inversent : c’est lui qui se sent à la merci de son garde du corps, prêt à faire n’importe quoi, même les choses les plus indécentes… et totalement inappropriées !
Cette attraction doit cesser, le prince le sait : entre son accident qui lui a fait oublier les deux dernières années et les menaces qui planent sur la Couronne, il a déjà suffisamment de problèmes !
Mais ce qu’il ne sait pas, c’est que Nine et lui ont déjà partagé une histoire mouvementée.
Et que Nine, lui, n’a rien oublié… et sûrement pas comment le faire craquer.
Le bodyguard obéira-t-il aux ordres de son prince… ou à ses propres désirs ?

Mon avis :

Léonard est le prince héritier. Tout le monde le respecte et lui obéit. L’équipe sous ses ordres se voit renforcée, notamment, sa garde rapprochée, car il a eu un accident et des menaces planent sur la Couronne. Son bodyguard ne le quitte pas d’une semelle. Cet homme qui lui fait ressentir des choses qu’il n’a pourtant pas connue depuis un montant, et préférerait ne pas voir resurgir : son attirance pour les hommes.

Nine, le garde du corps, est dévoué à sa mission de protéger la famille royale, mais plus particulièrement le prince. Qui était son prince avant que ce dernier ne perde un pan de sa mémoire dont tout ce qui concerne leur relation, mais lui n’a rien oublié. Se contentera-t-il d’assurer son rôle de garde du corps où tentera-t-il de retrouver sa place ?

Léonard respecte son rôle, ce titre qu’il a appris ce que l’on attend de lui depuis son plus jeune âge. Quand il laisse son titre de prince de côté, on découvre un homme qui aime sortir et vivre. J’ai adoré cet homme qui n’est pas dans une position facile et qui se pose beaucoup de questions. J’ai aimé suivre ses réflexions. J’ai aimé sa sensibilité quand il s’autorise à la laisser apparaître.

Nine aime son métier de garde du corps, mais ce dernier est plus difficile à faire depuis que Léonard a perdu la mémoire. Le Bodyguard se voit revenir deux ans plus tôt, traité par le prince comme un simple employé. Pour autant, sa mission passe avant tout, mais la souffrance est là, bien présente. J’ai adoré ce personnage qui est loyal et dévoué. J’ai aimé découvrir ses sentiments et ressentis. J’ai eu de la peine pour lui, du mal pour lui.

Tous les deux tiennent leurs rôles respectifs, bien que petit à petit l’attirance fait son apparition. Résisteront-ils à tout ça pour maintenir les convenances ou laisseront-ils parler leur désir ?

J’ai eu un coup de cœur pour cette histoire émouvante. Je n’ai pas résisté à verser quelques larmes à plusieurs reprises. De plus, les menaces qui pèsent sur le prince apportent une touche de suspense très agréable à cette romance.

Les plumes des auteures se marient à merveille, rendant cette romance MM terriblement addictive et entraînante. Je n’ai pas vu le temps passer avec Royal Bodyguard. Merci aux éditions Addictives pour l’envoi de ce service presse.

Extrait :

– Passons à l’étranglement.
Il se crispe, et je place mes mains délicatement autour de son cou. Mes longs doigts s’enroulent autour de sa gorge, et je le sens déglutir doucement contre mes paumes. L’effort commence à se sentir sur sa nuque, qui est moite sous mes doigts. J’ai presque envie de la caresser, et de profiter des souvenirs que cela évoque en moi, de la sensation de sa peau douce et humidifiée par l’effort. Ses yeux ne lâchent pas les miens, et il reste planté là, à m’observer et à attendre que je passe aux explications. Je me racle la gorge bruyamment avant d’annoncer :
– Si quelqu’un vous étrangle de face, levez les bras, pivotez sur le côté et donnez un coup de coude sec vers le bas. Ça lui fera lâcher prise.
– Et si ce n’est pas le cas ?
– Vous recommencez, mais en vous tournant, donnez un coup dans son menton, puis visez ses parties intimes avec le genou.
Il s’y essaye, sans mal, plusieurs fois. Quand sa langue passe sur ses lèvres entrouvertes, j’ai une image de lui assez nette qui emplit mon esprit. Je me détourne pour aller chercher une bouteille d’eau et me laisser quelques secondes de répit. Lorsque je reviens, légèrement rafraîchi, il n’a pas bougé du tapis d’entraînement, et sa présence décuple mes sens. L’air du dojo est imprégné de son odeur, c’en est étourdissant.
– Et si mon agresseur me prend par-derrière ?
Je manque de trébucher sur une marche invisible.
Putain. De. Merde.
Je ferme les yeux et inspire. Mauvaise idée, ma tête se met à tourner quand son parfum emplit mes poumons. Je grimace imperceptiblement, et trottine sur place, cherchant à stimuler les autres muscles de mon corps et à détourner l’attention de mon cerveau.
Tout doux, Bailey.
– Je vais vous montrer.
Je me place dans son dos, tentant en vain de garder une distance des plus raisonnables entre lui et moi. Mon bras glisse sur son épaule et j’agrippe doucement sa gorge. Il ne bronche pas.
– Lorsque vous voyez le bras arriver, vous tournez directement la tête afin de protéger votre trachée.
Il s’exécute.
– De vos deux mains, vous prenez son avant-bras pour le forcer à lâcher. Si ce n’est pas le cas, vous frappez du plat de la main dans ses…
Je me tais, et il ricane. La vibration de sa cage thoracique se répercute plus bas, et je ferme les yeux pour essayer de penser à un truc immonde.
– Vous parlez beaucoup de testicules, dans ce sport.
– C’est la faiblesse d’un homme.
Ma voix ne sort pas normalement, et c’est un son plutôt guttural qui nous surprend tous les deux, si j’en juge par la réaction épidermique que ça provoque dans sa nuque. Il s’avance pour se libérer de ma prise et je le lâche sans aucune résistance. Il inspire avant de se retourner, le visage impassible. Pourtant, j’ai cette sensation que notre proximité vient de le troubler plus que ce qu’il voudrait me faire croire. Comme si son corps, lui, se rappelait.
Le mien, en tout cas, se souvient de tout. Beaucoup trop bien.