Mach 2 : L’amour dans le viseur de Loraline Bradern en auto-édition !

Hello les étoiles, je vous présente mon avis sur L’amour dans le viseur, le 3e tome et fin de Mach 2 de Loraline Bradern. Un final de toute beauté et en toute émotion, vibrant de réalisme et véhiculant un message fort ! Reçu 5/5

Titre : Mach 2: L’amour dans le viseur 

Auteure : Loraline Bradern

Editeur : Auto-édition 

Genre : Romance militaire 

Broché : Lien d’achat

Résumé : En relevant le défi lancé par ses amies, Alexandra ne se doutait pas que sa vie en serait bouleversée. Le chasseur qu’était Nathaniel n’imaginait pas davantage succomber aux charmes de sa proie.
Ils ne peuvent plus ignorer l’alchimie qui existe entre eux. Pas plus qu’ils ne peuvent nier les sentiments qui les lient l’un à l’autre.
Alors que les illusions professionnelles d’Alexandra s’effondrent, les contraintes et les dangers du métier de pilote de chasse viennent troubler leur relation. Ils sont confrontés à des choix difficiles.
L’heure n’est plus à l’indécision. S’ils veulent avoir un avenir commun, ils doivent faire des concessions, prendre des risques.
Alexandra sera-t-elle assez forte pour surmonter ses appréhensions et partager l’engagement de Nathaniel ?

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L’amour dans le viseur, le final de Mach 2 a tenu toutes ses promesses. Sous le signe des émotions fortes, du doute et de moult incertitudes ainsi que la frustration due au manque que débute ce 3e tome et fin. Un tome de toute beauté qui relate avec réalisme le parcours hors du commun de Nathaniel, notre pilote de chasse souvent en mission mais, surtout l’attente interminable, le manque, la solitude de celles qui restent. Et je parle ici de la famille, notamment, l’épouse, sa partenaire aussi dans le meilleur que dans le pire. Une intrusion dans leurs têtes, leurs pensées pour comprendre ce que ressentent ces femmes et comment accusent-elles le coup face aux rendez-vous manqués, des projets annulés, à la déception des retrouvailles reportées, face à l’éloignement. Ces femmes dont le courage, la résilience et la patience forcent l’admiration. Alexandra, l’une de ces partenaires dont je parlais en haut, si elle aime son pilote adoré, le manque de confiance en elle la prive de profiter amplement de cet amour qui emplit son cœur autant d’allégresse que de doute. Manque-t-elle de confiance en elle ? En la sincérité de son pilote ? En sa capacité de gérer le stress de la distance à chaque mission ? En fait, si Nathaniel est sûr de lui, sûr de son amour pour Alexa et n’hésite pas à l’afficher et à l’assumer, ses craintes viennent surtout que son ange se replie de plus en plus en elle-même, se referme à ses tentatives de discuter de ce qui la ronge. Qu’elle ne soit pas assez forte pour supporter ses absences récurrentes, ne lui a pas frôlé l’esprit. Il est conscient, même plus qu’elle, de sa force, de quoi elle est capable quand elle ne se met pas la pression. Et en effet, cette dernière, face à ce défi dont elle se serait bien passée a montré qu’elle peut déplacer des montagnes même dans ses pires moments de doute ! Alexandra est de nature anxieuse et son travail ne l’aide pas à s’apaiser. Ce travail qui lui donnait, il fut un temps, toute satisfaction mais, la défection des grands manitous l’a plongée dans de grandes désillusions, exacerbant son mal-être déjà à son paroxysme. Le manque devient de plus en plus insupportable et élargit ses fêlures.

J’aimerais vous en dire plus mais, c’est mieux de découvrir par vous-même cette belle tranche de vie qui va loin que la romance. Cette histoire, c’est comme un film qui se déroule devant nos yeux, on a envie de connaître la fin et en même temps, on a envie de déguster les scènes, comme si on partageait la vie de Kawa, d’Alexa, et de toute la bande qui forme une belle famille. Un film-documentaire engagé qui dénonce et montre du doigt certaines anormalités qui entachent l’un des plus beaux métiers de l’univers. Parle aussi des inconvénients, certainement non négligeables, touchant aussi au métier de Nathan qui sont loin d’être une sinécure. L’éloignement, les horaires de vol particuliers, le risque 0 qui n’en est pas une règle quand il parte en mission. Ce final est aussi un hommage à ces héroïnes de l’ombre qui veillent au grain, ces femmes oubliées et dont on ne parle point, s’oublient elle-même pour le bien-être de nos chevaliers du ciel, adoucissent leur vie pour qu’ils n’aient à penser qu’à leurs missions mais, souffrent en silence, de solitude, d’inquiétude, de porter un lourd fardeau toutes seules avec un minimum d’accompagnement et de soutien.

Une histoire parfaite mâtinée d’amitié, d’amour, autant de peine que de joyeuseté. Une documentation poussée et une romance vibrante de réalisme et d’émotions. J’aurais voulu plus d’OPA car, c’est ce que je préfère le plus dans les romances militaires mais, l’autre face de la médaille était aussi intéressante à découvrir, ce dont je remercie Loraline Bradern.  Si vous n’avez pas encore osé la saga Mach 2, c’est l’occasion de tout savoir aussi sur l’envers du décor peu reluisant du métier d’instit dont l’auteure parle avec passion mais aussi avec désabusement.

Des émotions, une grande sensibilité, une plume passionnée et des faits réels font le succès de cette saga qu’il ne faut absolument pas manquer !

Tout est une question de confiance

2 commentaires sur « Mach 2 : L’amour dans le viseur de Loraline Bradern en auto-édition ! »

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